RENAÎTRE POUR ME VENGER DE MON EX のすべてのチャプター: チャプター 201 - チャプター 210

MAXIMELe monde bascule de quelques degrés. Ses doigts se crispent à me faire mal, je veux qu’elle le fasse, je veux qu’elle marque. Son rythme s’impose, net, décidé, elle prend, elle mène, elle m’entraîne où elle veut. Je la suis avec bonheur, avec rage, avec tout ce que j’ai refusé d’avouer ces dernières heures. Le mur tremble, les cadres cliquettent, ses ongles laissent des comètes sur mes épaules. Elle plante son front contre le mien, nos souffles se mêlent, nos mots n’ont plus de phrases, juste des éclats d’ordre et d’amour.Je la porte jusqu’au canapé, on tombe en vrac, on rit, on étouffe ce rire dans un autre baiser. Elle roule au-dessus de moi, reine féline, et s’assoit dans sa vérité. Sa silhouette se découpe dans la lumière, la dentelle comme un secret qu’elle m’accorde et me reprend à volonté. Je pose mes mains sur ses hanches, je la guide moins que je la prie. Elle ondule, change d’angle, décide, recommence, plus fort, plus profond, jusqu’à faire sauter chacun de mes verro

WillowSa voix n’est pas accusatrice. Juste inquiète. Presque douce, comme s’il craignait de briser quelque chose en moi, comme si mes mots n’étaient qu’une bulle fragile prête à éclater. Je pose mes mains à plat sur la table, les doigts légèrement tremblants, et j’inspire à mon tour. L’air brûle presque dans ma gorge tant j’ai du mal à respirer normalement.— Justement. Parce qu’ils m’ont laissée avec leurs blessures, je refuse que William en paie le prix. Ce bébé mérite une famille. Et je veux être cette famille pour lui.Je sens mes propres paroles vibrer dans le silence de la pièce. Elles ne sont pas seulement dites : elles m’échappent comme un cri retenu trop longtemps, une vérité qui me brûle de l’intérieur.Je marque une pause, cherchant les mots justes. Chaque seconde qui s’étire me paraît interminable, comme si la pièce s’était rétrécie autour de nous, nous enfermant dans ce face-à-face essentiel.— Damon était un homme mauvais, je continue, la voix plus basse, presque un sou

WILLOWLe silence pesait dans le bureau de Maître Blood, un silence épais, presque tangible, où chaque mot semblait suspendu, prêt à basculer dans un verdict irrévocable. Depuis le début, je m’étais murée dans le silence, écoutant Maxime déverser sa colère, ses certitudes, son refus obstiné d’un test ADN. À plusieurs reprises, le regard perçant de l’avocat s’était posé sur moi, comme s’il attendait une approbation, une contradiction, ou simplement un signe que j’étais encore là. Mais je n’avais rien dit. Parler m’effrayait. Les mots, une fois prononcés, risquaient de révéler une vérité que je n’étais pas prête à affronter.Quand Maxime lâcha enfin cette phrase, lourde d’espoir et de défi« J’aimerais aussi faire une demande d’adoption » , je sentis mon cœur s’emballer, comme un cheval lancé au galop. Ce fut mon signal. Je me redressai sur le fauteuil en cuir, mes mains jointes crispées sur mes genoux, et relevai le menton, cherchant dans ce geste une assurance que je ne ressentais qu’

willowLe restaurant bourdonnait d’une énergie presque tangible, un mélange de rires étouffés, de murmures complices et du cliquetis cristallin des couverts contre la porcelaine. Les lumières dorées des lustres se reflétaient dans les verres, dessinant des éclats mouvants sur les nappes immaculées. L’odeur du thym rôti et du vin corsé enveloppait l’espace, chaude et réconfortante, comme une étreinte après une longue journée d’hiver. J’inspirai profondément, laissant ce parfum me pénétrer, essayant de m’accrocher à cette normalité alors que tout, en moi, était encore en ébullition.Maxime, en face de moi, semblait à la fois présent et lointain, comme s’il était déjà en train de négocier avec les ombres qui dansaient autour de nous. Ses doigts, longs et fins, effleurèrent le bord de son verre avant de le soulever. La lumière jouait sur les arêtes de son visage, soulignant la fatigue creusée sous ses yeux et cette tension permanente qui raidissait ses épaules. Il commanda pour nous deux

WillowIl cligna des yeux, interloqué, sa fourchette figée en l’air au-dessus de son assiette. La lumière dorée du restaurant dansait sur les traits de son visage, soulignant l’embarras qui rosissait ses joues.— Pas vraiment, avoua-t-il, une pointe de culpabilité dans la voix. J’ai été… occupé par..— Diane, achevai-je, sèchement, sans détourner le regard. Mes yeux plantés dans les siens, je vis son expression se voiler, comme s’il venait d’être pris la main dans le sac. Il baissa la tête, un enfant puni, et je sentis ma colère monter, mais je la ravalai. Pas maintenant. Pas comme ça.Je repris mon souffle, adoucissant mon ton avant de continuer, déterminée à ne pas le braquer :— Maxime, il faut qu’on pense à lui. À William. Ma voix était plus douce, mais ferme. Il va arriver bientôt. On ne peut pas se contenter d’improviser. Il lui faudra une chambre, un lit, des jouets… Je serrai les poings sous la table, les ongles s’enfonçant dans mes paumes. Tu te rends compte de ce que ça repr