Semua Bab MARIÉE DE REMPLACEMENT : UNE DETTE À PAYER: Bab 41 - Bab 50

DAMINELe réveil du lendemain fut plus difficile que prévu. Pour la première fois depuis notre retour à la maison familiale, j’avais dormi dans le lit. Il était toujours aussi confortable, je le savais bien. Mais moi, je ne l’étais pas.Il manquait quelque chose.J’avais l’impression qu’une partie de moi s’était absentée. Et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi.Était-ce simplement parce qu’elle n’était pas là ?Je restais allongé, incapable de dormir, l’esprit vagabond. Je repensais à cette nuit passée à l’hôtel. Elle était littéralement à ma merci ce soir-là, mais jamais je n’aurais pu profiter de son état. C’était ma femme, oui, mais cela n’avait jamais signifié l’absence de respect.Mon Dieu… elle était magnifique ce jour-là. Complètement nue, comme au premier jour. Même maintenant, je pouvais dessiner chaque ligne de ses courbes dans ma tête. Elle était parfaite.Ses seins se dressaient fermement dans l’air, et en fermant les yeux, je pouvais encore voir chaque détail.Je rega

DAMINEÀ mon arrivée au bureau, la présence des journalistes n’avait rien d’inhabituel. Je n’y prêtais plus attention. À peine avais-je mis un pied hors de la voiture que les questions fusaient déjà.— Est-il vrai que l’enfant est de vous, monsieur Fel ? Qu’est-ce que cela signifie pour votre mariage ?Je n’ai pas répondu. Mon chauffeur m’a rapidement conduit à l’intérieur.Mon esprit, lui, était resté à la maison. À Andrea. À ce matin. À mon silence.J’avais honte. Pas de mes sentiments. De ma faiblesse. De la façon dont j’avais tremblé, paralysé par un orage. J’avais passé des années à prétendre avoir tourné la page sur ce traumatisme. Mais hier, sous cette pluie, c’était comme si j’avais régressé de dix ans.Pathétique.— Bonjour, monsieur, dit Linda dès que j’entrai.— Bonjour, Linda. Michael est là ?— Il est toujours là avant vous.— Dites-lui que je dois lui parler. Immédiatement.Je passai dans mon bureau, posai mon sac. L’ordre du jour était là, bien aligné. Un enchaînement d

ANDRÉPasser la journée avec la mère de Damine avait été horrible, comme ces derniers jours. Je pensais que je m’y habituerais, mais apparemment non. C’était en partie à cause d’elle que j’avais fait ce séjour chez mes parents. J’avais besoin d’un endroit où personne ne me regardait avec un regard critique et ne me reprochait tout ce qui se passait à chaque instant. La maison de mes parents n’était peut-être pas la meilleure option, mais c’était définitivement mieux que ça.Sa mère avait insisté pour me transformer en une sorte d’esclave, même si elle avait beaucoup d’employés et de domestiques à son actif. Elle trouvait toujours le moyen de me faire accomplir les tâches les plus difficiles par moi-même. Tout cela pour me faire faire ma part.Je pouvais déjà m’imaginer en colère à chaque fois que j’évoquais ce froncement de sourcils sur son visage.Andrea, fais ceci, Andrea, fais cela. Tu ne mérites pas d’être ici, alors tu dois mériter ta place.Elle s’était toujours donné pour missi

DAMINEMon esprit était partout à ce moment-là alors que je restais là, perplexe, à la regarder.« Comment connais-tu ces mots ? » demandai-je à nouveau.« Bien sûr que je le sais, Damine. C’est moi qui te l’ai dit. » Elle répondit.Mes yeux se rétrécirent instantanément sur elle alors que cette information me prenait complètement par surprise.« Ne plaisante pas avec moi, Camilla », dis-je en réduisant la distance entre nous deux.Elle fit marche arrière, choquée par la rapidité avec laquelle je la poursuivais, jusqu’à être plaquée contre le mur. Nos visages étaient si proches l’un de l’autre que je la fixais et elle me regardait en retour.Mon visage était sérieux alors que je sentais la curiosité grandir en moi.« Ce n’est pas une blague, Camilla. Que veux-tu dire par “c’est toi qui me l’as dit” ? »Elle me regarda quelques secondes avant de parler.« Tu t’en souviens. Je croyais que tu avais tout oublié de cette nuit-là ? » demanda-t-elle.« Tout est flou, des bribes d’information

DAMINELe lendemain, je me suis réveillée dans un état d’esprit extrêmement serein. Tout semblait aller pour le mieux dans le monde, et je ne savais pas pourquoi. C’était comme si un poids énorme avait été enlevé de mes épaules après tout ce que Camilla m’avait raconté la veille. Le mystère de qui m’avait sauvée et de ce qui s’était passé exactement cette nuit-là me hantait depuis des années, me laissant dans des cauchemars incessants. Des cauchemars dont je me réveillais en sueur.J’avais toujours détesté ça, mais j’avais l’impression que je ne pouvais rien y faire. Les médecins m’avaient assuré que les souvenirs me reviendraient en temps voulu, mais que ce serait plus facile s’il y avait un déclencheur, une clé de ce jour-là.Et maintenant, elle était là, Camilla. Ma clé pour déverrouiller cette partie de ma mémoire.Je me demandais sans cesse pourquoi elle ne m’avait pas parlé de tout ça plus tôt, mais finalement, son explication m’a semblé tout à fait logique. Elle ne voulait pas