Semua Bab The mission :Entre les griffes de la mafia : Bab 11 - Bab 20

Deux heures plus tard Après un trajet silencieux et tendu, ils arrivèrent enfin à destination. La voiture s'arrêta devant une imposante villa, surveillée de part et d'autre par des hommes lourdement armés. Plusieurs véhicules étaient garés à l'extérieur, et des hommes patrouillaient, échangeant des regards méfiants.Un homme s'approcha d'eux, les invitant à le suivre. Sans un mot, ils obtempérèrent, traversant des couloirs sombres jusqu'à une pièce au sous-sol. Là, se tenaient les figures les plus influentes de la pègre, des visages connus et redoutés.Yasin et Ekaterina prirent place, observant les lieux avec prudence.— Yasin, tu es en retard, lança un homme, un sourire narquois aux lèvres.Yasin ne répondit pas, se contentant de le fixer froidement.— Sacré petit, il me rappelle tellement son père, ajouta-t-il en ricanant.— Exactement ! Bon, passons aux choses sérieuses, intervint Vladimir, visiblement agacé.— Bien, navré encore pour le retard. Vladimir, nous t

Elle conversait encore avec Mitrovich lorsque la voix de Yulia s'éleva, brisant le silence ambiant.— Non, il ne m'aime pas. Il est incapable d'aimer qui que ce soit. Il est comme mon frère.— Ton frère t'aime, répliqua Mitrovich.— C'est bien là le problème. Yasin m'aime, mais... un peu trop. Je sais que ce qui s'est passé remonte à des années, mais ce passé a refait surface...Elle marqua une pause, le regard perdu.Ekaterina, attentive, se demandait de quoi il pouvait bien s'agir.— Il ne sert à rien de se voiler la face ou d'essayer de se cacher, poursuivit Yulia. Je ne veux pas que cela se reproduise. Je ne veux pas que Yasin ni toi vous mettiez en danger. Je vous aime trop pour vous perdre. Je ne le supporterais pas. Cette histoire a commencé à cause de mon entêtement et de ma naïveté, et à cause de cela, Yasin en a payé le prix fort, et toi, tu m'as haïe. — Je ne t'ai jamais haïe, Yulia, dit Mitrovich.— Je sais. Mais tu t'es montré distant envers moi, et Yasin est devenu renf

Yulia claqua la portière avec rage , ses doigts encore picotants de la gifle qu'elle venait d'asséner à Mitrovich. Ses yeux, embués de larmes, reflétaient une douleur profonde mêlée à une détermination farouche. Mitrovich, figé, regarda la voiture s'éloigner, son cœur se serrant à chaque mètre qui les séparait davantage. Une sensation d'impuissance l'envahit, un poids lourd s'abattant sur sa poitrine. Durant tout le trajet, elle sanglotait silencieusement, jetant des regards désespérés dans le rétroviseur, espérant, contre toute logique, que Mitrovich surgirait pour la retenir. Mais la route restait vide. Elle essuya ses larmes d'un geste brusque et ordonna à Markov d'accélérer, sa voix tremblante trahissant sa colère et sa peine. Après le départ de Yulia, Mitrovich se rendit dans un lieu isolé en périphérie de la capitale, un endroit discret pour une rencontre importante avant son retour à Mourmansk. — Comment Salvador a-t-il pu s'évader de prison ? Je pensais que vos établiss

Elle était tétanisée, les mains tremblantes, le cœur battant à tout rompre. Elle priait tous les saints de lui venir en aide, espérant un miracle.— Je me demande comment va mon petit Santi... Il doit être mort de peur en ce moment. Cela fait déjà une bonne demi-heure que nous sommes ici.Elle jeta un coup d'œil à Yasin. Il était d'un calme déconcertant, trop calme à son goût. Son silence pesait lourd, inquiétant.— Et Thomas, comment va-t-il ? Il a sûrement tenté de me joindre en vain. Il doit être mort d'inquiétude... Et tout ça par ma faute. Bon sang, mais quelle idiote !Elle se frappa le front, un geste de frustration. Yasin tourna la tête vers elle.— Qu'y a-t-il, princesse ?Elle secoua la tête, détournant le regard, incapable de répondre. Elle ne pouvait pas. Elle était paralysée par la peur.Si le commandant découvrait qu'elle s'était faite repérer, il la désavouerait sur-le-champ. Son propre gouvernement nierait la connaître, la laissant seule face à son destin.— Yasin, tu

Yasin et Dimitriov étaient toujours dans la chambre d’Ekaterina, alitée et inconsciente. Le silence pesait lourdement jusqu’à ce que Dimitriov le rompe, d’un ton calme mais intrigué.— Dis-moi une chose, mon petit Yasin…Ce dernier haussa un sourcil, agacé.— Commence déjà par retirer ce "petit" de ta phrase, puis pose ta question, répondit-il en croisant les bras.— Tu l’aimes, n’est-ce pas ?Yasin laissa échapper un rire bref, presque nerveux.— Faire preuve d’inquiétude ne veut pas dire aimer. Et même si c’était le cas, ce ne serait qu’un attachement humain, rien de plus. Je l’apprécie comme on peut apprécier un être humain. C’est tout.Il tourna les talons et sortit de la pièce, mais Dimitriov le suivit immédiatement.— Tu fuis, constata-t-il.Yasin ne répondit pas. Il atteignait déjà le seuil de sa chambre lorsque la remarque de son ami le stoppa net.— Elle ne reviendra pas, Yasin.— Je te préférais quand tu parlais moins.— Et moi, je te préférais quand tu étais honnête.— Je l