บททั้งหมดของ SOUS CONTRAT AVEC L’ARROGANT: บทที่ 211 - บทที่ 220

Kael resta figé, ses mains toujours posées sur les épaules de Liora. Les mots venaient de se graver dans son esprit comme un coup de lame invisible : elle s’attaque à toi.Il sentit une chaleur monter en lui, un mélange de colère et de détermination.— Alors, dis-moi où je peux la trouver, lâcha-t-il d’une voix dure.Liora secoua la tête.— Non. Tu crois vraiment que je vais te jeter dans la gueule du loup ? Elle n’est pas comme les ennemis que tu as affrontés jusqu’ici, Kael. Elle est… imprévisible. Et surtout, elle ne recule devant rien.— Je ne recule pas non plus, répliqua-t-il.Elle le fixa, les lèvres serrées. Son regard se perdit une seconde, comme si elle revivait un souvenir douloureux.— Quand nous étions petites, elle me protégeait… Elle aurait tout donné pour moi. Mais quelque chose s’est brisé. Ce n’est plus ma sœur. C’est une autre personne, guidée par la rancune et la haine.Kael se pencha légèrement, forçant so

La pluie s’abattait sur la ville comme un rideau épais, rendant chaque silhouette floue et chaque pas plus difficile. Liora avançait, trempée, mais déterminée. Les dernières paroles de Kael résonnaient encore dans son esprit, comme un écho obsédant qu’elle ne pouvait ignorer.— Tu sais que ce chemin ne te laissera pas indemne…Il avait raison. Depuis le début, chaque décision avait eu un prix, et celui-ci semblait plus lourd que jamais. Ses mains étaient crispées sur la lanière de son sac où se trouvait le dossier que tout le monde convoitait. Ce simple morceau de papier contenait assez d’informations pour faire tomber des familles entières, mais aussi pour sauver ceux qui avaient été broyés par le système.Un bruit derrière elle la fit se retourner. À travers la brume, une silhouette apparut. C’était Kael. Ses vêtements étaient trempés, ses cheveux plaqués contre son front, mais ses yeux brillaient de cette intensité qu’elle connaissait trop bien.

Le vent nocturne soufflait doucement à travers les rideaux entrouverts, apportant avec lui une odeur d’herbe humide et de terre fraîche. Kael se tenait près de la fenêtre, les mains dans les poches, le regard perdu dans le noir. Depuis leur retour, il n’avait cessé de repenser à cette conversation volée, à cette voix qu’il avait reconnue mais qu’il refusait encore d’admettre.— Tu ne dors pas ? demanda Liora derrière lui, sa voix douce mais chargée d’inquiétude.Il se retourna, la fixant un instant sans répondre. Ses yeux étaient sombres, presque insondables, et cela suffit à lui faire comprendre que quelque chose de grave tournait dans son esprit.— J’essaie… murmura-t-il finalement. Mais j’ai l’impression que tout est en train de nous glisser entre les doigts.Liora s’approcha, enroulant ses bras autour de sa taille. Elle sentit ses muscles tendus, comme si chaque fibre de son corps se préparait à encaisser un coup.— Tu sais que je sui

La nuit tombait sur la ville, enveloppant les rues d’un voile sombre et humide. Les lampadaires diffusaient une lumière tremblotante, comme si eux aussi ressentaient la tension qui flottait dans l’air.Kael fixait l’horizon par la vitre de la voiture. Ses doigts tapotaient nerveusement l’accoudoir, un geste qu’il ne maîtrisait même plus. Liora, assise à côté de lui, observait son profil tendu. Elle savait qu’il était sur le point de faire un choix qui pouvait tout changer.— Tu es sûr de vouloir y aller seul ? demanda-t-elle enfin.— Oui.— Kael… tu sais que ce n’est pas une bonne idée.— Justement, si je ne le fais pas, tout ce qu’on a fait jusqu’ici n’aura servi à rien.Elle retint un soupir, comprenant qu’aucune discussion ne le ferait changer d’avis. Kael avait cette détermination froide, presque glaciale, qui n’apparaissait que lorsqu’il était prêt à tout risquer.La voiture s’arrêta devant un vieux bâtiment abandonné. L’endroit s

La soirée n’avait rien de normal.Liora le sentait au fond de ses entrailles, comme une vibration sourde qui ne cessait de croître. Même l’air semblait plus dense, saturé d’électricité invisible. Kael, lui, gardait cette posture droite et froide, mais ses yeux brillaient d’un éclat trop intense pour n’être que du contrôle.Ils venaient de franchir le seuil du manoir des Albrecht, mais chaque pas résonnait comme un écho lourd sur le marbre. Les éclats de voix dans le grand salon s’étaient tus à leur arrivée, remplacés par un silence épais. Tous les regards s’étaient tournés vers eux.— On dirait qu’on vient d’entrer dans une salle d’exécution, murmura Liora, à mi-voix.— Ce n’est pas complètement faux, répondit Kael, le ton bas mais acéré.Il serra sa main, non pas comme pour la rassurer, mais pour s’assurer qu’elle reste bien à ses côtés. Liora capta dans ce contact une nuance de tension presque fébrile. Ce n’était pas seulement une question d’imag