La lumière tamisée de la chambre baignait les murs d’une lueur dorée, filtrée par les lourds rideaux de velours sombre. Le silence y régnait, seulement troublé par le léger cliquetis d’une montre posée sur la commode. Sesar, debout devant la fenêtre entrouverte, fixait l’horizon, son verre de whisky à la main. Le liquide ambré tanguait doucement au rythme de ses pensées. La porte s’ouvrit sans frapper. Carmine entra, comme à son habitude, sûr de lui, vêtu d’un complet gris foncé, les traits tendus. Il referma la porte doucement, puis s’arrêta, observant un instant le dos de son chef, figé comme une statue. — Tu vas pas me dire que tu vas rester là, sans parler, avec ce foutu verre à la main, comme si le monde s’était pas écroulé sous nos pieds ? lança-t-il d’un ton sec. Sesar ne répondit pas. Carmine s’approcha lentement, passa une main dans ses cheveux bruns gominés et s’assit au bord du fauteuil. — C’est bien elle, hein ? Sesar ne bougea toujours pas. Il cligna simpleme
Terakhir Diperbarui : 2025-09-23 Baca selengkapnya