Lahat ng Kabanata ng THE ALPHA Wolf’S MATE : Kabanata 11 - Kabanata 20

LUNAConsciente de sa vulnérabilité, Luna, le cœur battant, repoussa légèrement le barbare qui se tenait si près d'elle. D'un geste rapide, elle s'empressa de draper son corps délicat de draps en lin, sentant la douceur du tissu contre sa peau. Ses joues, semblables à des pétales de rose, se colorèrent d'un rouge vif, une chaleur qui l'énervait profondément. Elle ne voulait surtout pas se sentir gênée devant cet homme à l'allure sauvage, dont le regard perçant semblait la déshabiller.- Vous n'avez point le droit de me toucher, et encore moins de me regarder, barbare, s'écria-t-elle d'une voix tremblante mais ferme, tentant de masquer son trouble.- Barbare, dis-tu? s'exclama Ace, un sourire narquois illuminant son visage, ses yeux bleu pétillant de défi. Il gloussa, un son guttural, presque amusé, mais ne s'éloignait pas d'elle, leur proximité créant une tension palpable dans l'air. Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles, tandis qu'il poursuivit d'un ton moqueur :

LUNAMarchant au côté de Freya, un panier de linge sale en main, Luna était perdue dans ses pensées. Ses yeux, habituellement pétillants, étaient maintenant voilés par un mélange de confusion et de tristesse. Sa mémoire n'avait de cesse de revenir à cette scène-là, où ce barbare avait osé la toucher. Un frisson désagréable parcourut son échine à l'évocation de ses yeux, qui avaient pris cette teinte violacée envoûtante, une couleur qui l'avait fascinée malgré elle. Ça faisait à peine quelques minutes qu'elle avait quitté la pièce après l'arrivée de Freya, mais son esprit était toujours en proie à ce qui s'était passé, comme une vague qui ne cessait de déferler sur le rivage.- À quoi songez vous chère Luna ? demanda Freya, son regard curieux et inquiet.Celle-ci sortit de ses pensées, ses sourcils se fronçant légèrement, et lança un regard gêné à Freya, ses joues prenant une teinte rosée.- Je t'en prie,répondit-elle d'une voix tremblante mais déterminée, tutoyons-nous, je ne me sens

LUNAÉloignant d'un geste rapide le couteau qui coulissait entre ses seins, Luna, le cœur battant, perdit toute patience. Ses yeux, d'ordinaire empreints de courage, s'illuminèrent d'une lueur d'effroi, tandis qu'elle comprenait la menace qui pesait sur elle. Bien qu'elle s'efforçât de donner l'apparence d'une brebis effarouchée, son âme se rebellait contre l'injustice, et elle n'allait pas tolérer une seconde de plus que cet homme osât porter la main sur elle.- Mon seigneur, vos manières me semblent des plus déplacées, s'écria-t-elle, la voix tremblante mais empreinte de dignité, tandis qu'elle frottait le linge avec une intensité désespérée. Son regard, aussi farouche qu'un faucon en chasse, se posa sur lui, ses sourcils froncés trahissant son indignation.- Oserais-tu, vile créature, remettre en question mes manières ? s'écria-t-il, sa voix résonnant comme le tonnerre, tandis que son visage se déformait sous l'effet de la colère. Tu as l'audace de prétendre que je ne suis point co

Les yeux rivés entre quelques branches mortes des arbres sans vie de cette forêt, Luna se sentait perdue dans un océan de désolation. Son attention était attirée par le ciel azuré qui, lentement, se teintait de nuances dorées et orangées, comme un dernier souffle de beauté avant l'obscurité. Chaque pas qu'elle faisait semblait lui peser davantage, et la fatigue s'accumulait, l'enveloppant d'un voile de lassitude. Cela faisait un moment qu'elle marchait sans but, errant dans cette forêt qui semblait aussi désespérée qu'elle.La soif et la fatigue avaient fini par avoir raison d'elle, et elle s'effondra finalement, étendue au sol contre son gré. Son corps, lourd et fatigué, ne répondait plus à sa volonté. Elle ferma les yeux un instant, laissant échapper un soupir tremblant, alors qu'une larme solitaire glissait sur sa joue. Luna sentit ses yeux s'humidifier, non seulement à cause de la fatigue, mais aussi du poids accablant de ses pensées. Ses souvenirs dérivaient vers sa famille, vers

LUNALe regard de Luna était figé dans celui de l'homme, une intensité glaciale l'envahissant. Elle n'avait pas saisi les mots de son assaillant, comme s'ils étaient engloutis par un brouillard de terreur. Tout ce qu'elle percevait, c'était l'ombre de sa mort imminente qui s'approchait, telle une tempête prête à déferler sur elle.Son cœur battait à tout rompre, chaque pulsation résonnant dans sa poitrine comme un tambour de guerre. La peur la paralysait, un froid glacial s'insinuant dans ses veines. Ses pensées tourbillonnaient, entre désespoir et instinct de survie. Elle se sentait prise au piège, comme un oiseau coincé dans une toile d'araignée.Dans un ultime effort pour s'échapper, elle enfonça ses mains dans le sol, la terre froide et rugueuse s'infiltrant sous ses ongles. Ses doigts agrippèrent une poignée de sable, et avec une détermination désespérée, elle le lui jeta à la figure. L'action fut presque instinctive, un acte de survie. Le sable volait dans les airs, et elle vit