All Chapters of Divorcée et remariée après 3 ans d'indifférence : ses larmes tardives: Chapter 221 - Chapter 230

Elle savait qu'à cet instant, elle ne comptait que sur elle-même.Fouillant dans son sac, elle a trouvé une montre téléphonique pour enfants. Elle l'avait achetée tout à l'heure lors de sa promenade. Trouvant le gadget mignon, elle comptait demander à son assistante de commander le même modèle comme récompense pour les élèves de son centre artistique. Jamais elle n'aurait imaginé que cette montre lui sauverait la vie.Elle a appelé Xavier en vitesse.Soudain, des pas ont résonné à l'approche. Affolée, elle a raccroché précipitamment.Le chauffeur se tenait maintenant à quelques mètres, téléphone collé à l'oreille, et ses paroles glaçantes sont parvenues distinctement à Chloé :« Lucien, tu as volé le brevet de notre entreprise, tu as ruiné ma société, brisé ma famille ! Crève donc ! J'ai ta femme ici, tu ferais mieux de me rendre ce que tu me dois, ou je la tue ! »Quoi ? Son enlèvement était lié à Lucien ?Chloé a mordu sa lèvre, maudissant intérieurement : « Lucien, tu n'es qu

Lucien n'aurait jamais cru que Norbert avait osé passer à l'acte. Il est resté figé quelques secondes, puis son visage s'est assombri : « C'est lui ?! Il a vraiment osé s'en prendre à toi ? »Les dents serrées, il a ajouté : « Sois tranquille, je te rendrai justice. »Chloé a eu un rire froid : « Lucien, ressaisis-toi. C'est à cause de TOI, de TES actes, que tout cela M'EST arrivé. Je vais ME charger de demander justice. Mais TOI, TU devras payer pour TES erreurs. »Sous le choc de l'accusation, il s'est défendu, la voix lourde : « Ne crois pas ses mensonges. Qu'ai-je pu faire de mal ? Tout est de sa faute, il a complètement perdu la raison... »« Vraiment ? » Les yeux clairs de Chloé le transperçaient, comme pour fouiller son âme.Calme et déterminée, elle a poursuivi : « Lucien, avant, je te croyais juste stupide en amour. Mais maintenant, je réalise que tu es aussi moralement pourri. Tu crois vraiment que tes actions resteront impunies ? »Comment pouvait-elle oublier que l'

Chloé a éclaté un rire ironique : « Ce que ma mère accepte, moi je ne l'accepterai jamais. Alfred, tu crois vraiment ses mots ? Tu penses sérieusement que je te confierais mon centre d'art ? Réveille-toi ! Et en plus, tu oses falsifier ma signature ? La loi, pour toi, c'est décoratif ? »Alfred, le visage empourpré par la fureur, a explosé : « Une femme comme toi sait gérer tout ça ? Et puis ma mère et la tienne sont sœurs, non ? Me confier le centre, c'est le garder en famille ! C'est toujours mieux que de le voir tomber un jour entre les mains d'un mari étranger ! Moi au moins, je suis des tiens ! Pendant que tu seras à faire des rencontres ou à te marier, je serai là. Je gérerai ta boîte, je te rapporterai de l'argent… Comme ça, tu auras enfin quelqu'un sur qui compter ! »La logique de cet homme était d'une absurdité à faire rire jaune.« S'il te plaît, ouvre les yeux et regarde la situation en face. Tu crois que parce que tu es plus costaud que moi, tu as le droit de dépenser m

Chloé a appris par l'aide-soignante d'Iris que Béatrice et Alfred n'avaient pas fait leur apparition. Une nouvelle qui l'a rassurée.Quant à savoir si sa mère lui en voudrait, cela ne la préoccupait guère.Chloé ne pouvait changer la mentalité d'Iris, tout comme Iris ne pouvait ébranler ses principes.Le lien mère-fille ferait inévitablement passer les rancunes avec le temps. Cela dit, Chloé restait convaincue que ce même lien ne devait en aucun cas justifier les tentatives de contrôle psychologique de sa mère.Cette histoire a fini par parvenir aux oreilles de Xavier.Il lui a demandé si elle avait besoin d'aide, mais Chloé a décliné avec un sourire assuré : elle gérait.Xavier a respecté son choix et n'est pas intervenu, se contentant de mettre Azurine en relation avec quelques contacts pour accélérer la résolution du dossier.Une quinzaine de jours plus tard, Béatrice a refait surface. Radicalement différente de son attitude arrogante précédente, elle a adopté cette fois un t

« Vraiment ? Moi, j'appelle ça défendre mon dû. Et d'ailleurs, c'est Alfred qui est redevable à Lucien, pas moi. »Puis, fixant Alfred avec un sourire narquois, elle a poursuivi : « Tu as l'air si épris de Lucien. Pourquoi ne pas lui offrir ton cœur, puisque tu lui dois déjà tant ? Après tout, l'amour véritable ne connaît pas de genre… et Lucien a visiblement bon goût. »Alfred, rouge de confusion, a balbutié : « Arrête... tes... tes absurdités ! »Iris et Béatrice ont affiché une grimace aussi amère qu'un citron vert.Prévoyant la réprimande maternelle, Chloé a coupé court : « Écoute, maman. Si tu préfères croire leurs fables plutôt que ma raison, je cesserai mes visites. Je me contenterai de payer tes factures. Au moins, l'argent, lui, ne raconte pas d'histoires. »Les yeux brillants de larmes indignées, Iris s'est exclamée : « Tu oses me parler ainsi ? Tu chantages maintenant ta propre mère ? »Chloé a senti une lassitude l'envahir. Elle voyait trop bien où menait l'influence