All Chapters of Divorcée et remariée après 3 ans d'indifférence : ses larmes tardives: Chapter 201 - Chapter 210

Ses yeux se sont emplis de larmes. La voix étranglée par l'émotion, elle a murmuré : « Quand ? À quel moment as-tu retrouvé la mémoire ? »Iris lui a saisi la main : « Cela fait longtemps... Sinon, pourquoi aurais-je insisté pour que tu épouses un homme riche ? Mes frais médicaux mensuels sont astronomiques. Sans le soutien de ton père, comment aurais-je pu te laisser porter cette charge toute seule ? »Chloé était submergée par une vague d'émotions contradictoires. Elle a essuyé ses larmes. « Maman, crois-moi. Je peux gagner assez d'argent pour que nous vivions confortablement. Et puis… Xavier n'est pas si médiocre que tu le dis. Il est compétent et travailleur. Il a déjà acheté un appartement grâce à ses propres efforts. »Elle lui a décrit alors l'emplacement et le prix approximatif du bien acquis par Xavier.Mais Iris n'a pas eu l'air impressionnée. « Peu importe ses efforts, combien de propriétés pourrait-il acheter ? Les indemnités de divorce versées par Lucien incluaient une

Xavier venait à peine de quitter l'hôpital qu'il a reçu un message d'Hugo : « Mamie est arrivée à Royanville. »Perplexe, Xavier s'est demandé les raisons de ce déplacement. Sa grand-mère, femme d'une piété profonde, vivait habituellement recluse dans un couvent financé par la famille Marchand aux portes de Paris. Et il y avait un hôpital privé attenant qui veillait sur sa santé fragile.Pourquoi avait-elle soudain traversé la moitié du pays ? Serait-ce à cause de lui ?Il a rebroussé chemin vers l'hôpital.En poussant la porte de la chambre, il a découvert Lesly disposant une statuette de la Vierge sur la table de chevet. Et devant elle, des cierges parfumés, fleurs fraîches et une coupelle de bonbons.Il s'est passé une main sur le front, soupirant devant ce déploiement de ferveur.Lesly, venant tout juste de terminer ses prières, l'a aperçu et l'a appelé d'un geste urgent : « Xavier ! Viens vite prier avec moi ! »Il a esquivé d'un geste poli : « Mamie, tes prières suffisent

Chloé a ri doucement : « Lui, c'est un véritable bourreau de travail. Peut-être qu'il doit plaider aujourd'hui. Le croiser relève du miracle. »Élise a claqué sa langue : « Deux fous du travail, voisins qui plus est, avec des bureaux à étages différents… et pourtant si difficiles à vous rencontrer ! Quand Lucien emménagera ici, je me demande si notre cher M. Marchand restera aussi insaisissable, haha… »Elle ne cachait pas son amusement narquois à l'idée de ce chaos potentiel.Chloé, en imaginant Lucien travaillant à proximité, a senti son appétit s'évaporer.De fait, elles n'ont pas rencontré Xavier au restaurant.Élise, tout en regrettant leur absence de chance, a attaqué sa salade. Soudain, une vague de nausée violente l'a saisie. Elle a porté la main à sa bouche, a pâli instantanément tandis qu'une douleur aiguë lui tordait le ventre.« Tu as mangé quelque chose de mauvais ? » s'est inquiétée Chloé.Élise, trop souffrante pour parler, a serré les dents.Chloé l'a emmenée pr

Chloé a poussé un rire froid : « Tu vois ? Tu n'as pas changé. Tu veux tout, sans jamais renoncer à rien. Si tu comptes sur le soutien de la famille Laurent, cesse de prétendre à ma reconnaissance. Honnêtement, c'est honteux. J'ignore comment Jeanne te supporte, mais moi, c'est terminé. »Sur ces mots, elle a écarté Lucien et s'est éloignée d'un pas décidé.Elle a acheté une salade dans un restaurant voisin et est retourné la manger à son bureau. Alors qu'elle était à moitié terminée, Alfred est entré, portant plusieurs sacs luxueux de plats à emporter.Il a déposé les contenants sur son bureau et les a ouverts un à un, révélant des mets raffinés et aromatiques, visiblement préparés par un chef privé.« J'ai rencontré quelqu'un en bas. M. Bernard, je crois. Il travaille juste au-dessus de nous. On dit qu'il dirige une grande entreprise, mais je me demande pourquoi il a déménagé ici soudainement. »« Il m'a longuement parlé et a insisté pour m'offrir ces plats. Je veux pas tout gar

Jeanne, rare occasion de se retrouver seule avec Lucien, savourait ce moment. Mais contrairement à sa joie évidente, le visage de Lucien restait de marbre, comme si chaque minute en sa compagnie lui pesait.Autrefois, il ne l'aurait pas traitée avec une telle froideur, ni accueilli ses avances avec autant de réticence. Mais les êtres sont étranges : une fois les sentiments retirés, même feindre l'affection devient une épreuve.Chloé, après sa journée de travail, s'est rendue comme d'habitude à l'hôpital pour voir Élise. En traversant le couloir, elle a aperçu Lucien et Jeanne.Elle a choisi de les ignorer et a poursuivi son chemin.Mais Jeanne l'a interpellée : « Chloé ! Toi aussi à l'hôpital ? Quelle coïncidence ! »Chloé a esquissé un sourire forcé : « En effet. »Jeanne a enchaîné, sucrée : « Tu es là pour consulter… ou pour rendre visite ? »« Visiter une amie », a répondu Chloé avec neutralité.Jeanne a fait un signe de tête entendu avant de lancer, rayonnante : « D'ailleu