All Chapters of L’ombre du passé : Chapter 31 - Chapter 40

PDV Mélodie Flashback Une tempête éclate, déchaînée, alors que nous sommes sur le chemin du retour de la soirée. Le vent hurle, la pluie fouette la voiture, créant un vacarme assourdissant qui semble vouloir masquer le silence lourd, presque gênant, qui règne à l'intérieur de l'habitacle. Ce n'est pas le silence de la paix, mais celui d'une tension non exprimée. Soudainement, la sonnerie stridente d'un téléphone coupe le fil de mes pensées, me tirant brusquement de mes réflexions anxieuses. Jeff répond, et son visage, habituellement impassible, se fronce, ses sourcils se rejoignant en une expression sombre : le signe indubitable d'une mauvaise nouvelle reçue par téléphone. Son regard devient dur, ses traits se tendent. « J'arrive tout de suite, » répond-il, sa voix sèche et autoritaire, avant de raccrocher brusquement. Sans un mot de plus, il tente de se garer au milieu d'une route isolée, à l'écart de toute habitation, l'éclairage public inexistant laissant les lieux dans une obs

PDV Mélodie Le reflet de mon sourire machiavélique se dessine sur la surface froide et impitoyable du miroir du lavabo. Mes yeux, habituellement empreints d'une certaine innocence, brillent d'une hargne nouvelle, d'une détermination farouche. Chaque cicatrice invisible, chaque humiliation subie, chaque douleur endurée, tout cela se cristallise en une seule et même pensée obsédante : « Tous ceux qui m'ont fait du mal doivent finir par payer. Je vais devoir faire d'une pierre deux coups. Préparez-vous tous, car ma vengeance sera destructrice, aussi destructrice que celle que j'ai juré contre mon père et mes violeurs. » Les mots s'échappent de mes lèvres comme un souffle vénéneux, un serment murmuré dans le silence de la salle de bain. Le passé, loin d'être un poids, devient un carburant, alimentant la flamme noire qui brûle désormais en moi. Le visage que je vois dans le miroir n'est plus celui de la victime, mais celui de la prédatrice, prête à tout pour assouvir sa soif de justice –

« Bonjour, ici Mademoiselle Claire, la réceptionniste, » m'informe une voix professionnelle. « Juste pour vous informer qu'un chauffeur ici présent dit avoir en sa possession le sac de Mademoiselle Mélodie qu'elle a certainement oublié dans son taxi. » Un soupir de soulagement m'échappe. Le sac ! La clé potentielle du mystère. « Effectivement, » je réponds, ma voix retrouvant une certaine assurance. « Dites au Monsieur d'attendre un peu, car je vais tout de suite le récupérer. » « D'accord, Mademoiselle Ana, » répond-elle avant de raccrocher. Je descends sans plus attendre à la réception de l'immeuble, mon esprit bouillonnant d'hypothèses. Je tombe sur un homme aux environs de la quarantaine, son visage buriné par les intempéries et les soucis. Par son look, ses vêtements simples et légèrement usés, il est évident qu'il fait partie de cette population laborieuse qui peine à joindre les deux bouts, un homme du peuple qui se cherche, qui travaille dur pour sa subsistance. « Bo

"Il y a la directrice qui t'a convoquée à son bureau. Immédiatement." Diana se leva, le cœur battant la chamade, l'écho des paroles de Mona résonnant dans ses oreilles. Une convocation de la directrice n'était jamais bon signe, surtout pour elle. Le secret qu'elle portait, tel un fardeau invisible, menaçait constamment de refaire surface. "Je dois y aller," annonça-t-elle, son regard croisant celui de Lucas. Il y lisait une pointe d'inquiétude, mais aussi une résolution inébranlable. Lucas se leva à son tour, sa main se posant doucement sur son bras. "Je viens avec toi." "Non," répondit Diana, sa voix plus ferme qu'elle ne le pensait. "C'est mieux que j'y aille seule. Je ne sais pas de quoi il s'agit, mais je préfère gérer ça moi-même." Elle lui adressa un sourire rassurant, tentant de masquer l'angoisse qui la rongeait. "Je vous retrouve après." Elle quitta la salle privée, laissant derrière elle

Elles nous surprennent, figés dans cette étreinte inattendue, mais, à mon grand étonnement, elles continuent leur chemin comme si la scène leur était indifférente, un léger sourire amusé effleurant leurs lèvres. Je les suis du regard, incrédule, mon étonnement se transformant en une pointe de gêne.Lucas, percevant ma surprise, accentue son sourire, ses yeux brillants de malice. « Est-ce suffisant pour te faire comprendre qu'ici, c'est mon royaume ? » demande-t-il, sa voix empreinte d'une assurance insolente, presque arrogante. Son emprise sur ma taille se fait plus ferme, comme pour souligner son pouvoir.« Oui, mon cher prince, » je réponds, jouant le jeu, un sourire ironique se dessinant sur mes lèvres. « Mais si vous voulez bien m'excuser, j'ai beaucoup de choses à apprendre dans ce royaume qui est le vôtre. Des cours m'attendent. » Je le regarde avec un défi amusé dans les yeux.« D'accord pour cette fois-ci, je serai clément envers vous, » dit-il, un clin d'œil malicieux, relâch