Semua Bab Je l’ai quitté, et le PDG est devenu fou d’amour: Bab 11 - Bab 20

Camille est restée figée sur place.Alors c’était donc ça. Si Martin était parti si vite ce matin, ce n’était pas parce qu’il lui faisait la tête. C’était parce que la femme sur la photo était apparue à l’entreprise.Évidemment. Pour lui, elle n’était qu’un simple exutoire. Pourquoi se fatiguerait-il à lui en vouloir ? Camille a eu un sourire amer, a serré le colis contre elle et a repris le chemin de l’entreprise.En fin de journée, après avoir bouclé son travail, Camille a pris les compléments qu’elle avait achetés et s’est rendue à l’hôpital pour son service de garde.En chemin, son téléphone a sonné : un numéro inconnu. À peine a-t-elle décroché qu’un hurlement déchirant s’est élevé dans le combiné. C’était la voix de son père :« Camille ! Vite, viens me sauver ! Ils vont me couper les doigts, viens sauver ton père ! »Le visage de Camille a blêmi. Avant même qu’elle ait pu réagir, une autre voix, masculine, inconnue, a parlé : « Mlle Leroy, c’est bien vous ? Aujourd’hui, votre p

Huit heures, dans les bureaux de l’entreprise.Pendant que Martin était en réunion, Camille est allée aux toilettes. En sortant, elle est tombée sur Réa, qui était en train de se laver les mains.Camille lui a jeté un bref regard, puis a détourné les yeux. Mais Réa, avec un sourire, a alors lancé : « Tu es vraiment dévouée... Venir travailler après s’être fait rouler de coups hier soir. »Camille a suspendu son geste. Donc Réa était là, ce soir-là ? Alors c’était pour cela que Martin avait raccroché en sa présence ?Camille lui a répondu, le visage impassible : « Mlle Hubert, Contentez-vous de vos affaires. »Réa a éclaté d’un rire moqueur. « Martin ne t’a pas crié dessus, au fait ? »Camille a relevé la tête, le fixant d’un regard de glace. Elle a demandé : « Qu’est-ce que tu veux dire ? »Réa s’est essuyé les mains tranquillement avec une serviette en papier.« Si je ne me trompe pas, Martin doit te détester pas mal, non ? Après tout, aucun homme n’aime une femme qui paie ses dettes

La respiration de Martin a eu le souffle coupé pendant deux secondes.La seconde d’après, il a attrapé violemment le menton de Camille, et a lancé, furieux : « Camille, c’est moi qui commande dans cette relation. Tu n’as pas à décider quand ça s’arrête ! À partir d’aujourd’hui, sans mon autorisation, tu ne sors plus du Manoir Iris ! »...Camille ne savait même plus comment elle était ressortie de la chambre de Martin. Elle savait juste qu’après avoir prononcé ces mots, il l’avait brutalement prise une nouvelle fois.Si elle avait pu revenir en arrière, elle n’aurait jamais dit ça. Au moins, elle aurait encore pu aller à l’hôpital, ou au bureau. Mais maintenant, elle n’avait plus rien.Elle était devenue un jouet de Martin, qu’il nourrissait, gardait, utilisait quand il en avait envie... et pouvait jeter tout aussi facilement.Durant cette semaine d’enfermement, Camille s’était efforcée de finir ses maquettes de design. Une fois payée, elle l’avait immédiatement transféré sur le compte

Ce qu’elle redoutait le plus est évidemment arrivé. Camille s’est empressée de se dégager des bras de Léon. Mais à peine son pied droit a-t-il touché le sol qu’une douleur violente l’a obligée à se figer brutalement.Elle a levé les yeux vers Léon : « Docteur Ferrand, je vous laisse veiller sur ma mère, s’il vous plaît. »Léon a hoché la tête et l’a regardée s’éloigner en boitant. Ce n’est que lorsque sa silhouette s’est effacée avec la distance qu’il a tourné les yeux vers la Maybach garée à l’entrée de l’hôpital.Arrivé près de la voiture en même temps que Camille, Lucas lui a ouvert la portière. Une bouffée glaciale et menaçante a aussitôt envahi l’habitacle.« Monte ! » a grondé Martin.Camille, tendue, est montée immédiatement dans la voiture. À peine a-t-elle posé les fesses sur le siège que Martin a saisi son menton, la forçant à croiser son regard chargé d’une colère brûlante.Son visage était dur, fermé, et sa voix tranchante, « Camille, tu as décidé de faire la sourde

« Camille, qu’est-ce que tu viens de dire ? » Martin a froncé les sourcils, visiblement perplexe.La voix de Camille avait été trop faible. Il n’avait pas bien entendu ce qu’elle venait de murmurer.Le visage pâle de douleur, les lèvres presque blanches, Camille s’apprêtait à parler quand Lucas a débarqué en courant, l’air inquiet, un téléphone à la main.« Monsieur Bernard ! Un appel urgent ! »« Plus tard ! » a répliqué Martin sans même le regarder.Il a pris Camille dans ses bras et a quitté la villa à grandes enjambées pour rejoindre la voiture.« Mais c’est un appel de... vous le savez. » a dit Lucas, un peu embarrassé.Martin s’est arrêté net.Il a hésité un instant, les sourcils toujours froncés, puis a installé Camille sur la banquette arrière.« Lucas va t’emmener à l’hôpital. Je viendrai te voir plus tard. »Puis, il a tout de suite pris le téléphone que lui tendait Lucas et l’a porté à son oreille.Camille, de toutes ses forces, a agrippé la veste de Martin, « Ne