All Chapters of Je l’ai quitté, et le PDG est devenu fou d’amour: Chapter 31 - Chapter 40

Léon : « Ton père est venu ce soir. Il a provoqué un sacré scandale avec ta mère, au point d’exiger que l’hôpital lui rende l’argent des frais médicaux. »Les sourcils de Camille se sont froncés aussitôt. « Et ma mère ? Elle va bien ? »Léon l’a rassurée : « Marie est avec moi, ne t’en fais pas. Je lui ai donné mille euros, il s’est calmé. »Camille est restée stupéfaite. Il avait osé accepter l’argent de Léon, ce salaud ?Elle n’aimait pas que Léon prenne ce genre d’initiatives dans son dos, mais elle n’a pas pu trop lui en vouloir non plus. Après tout, il avait agi pour sa mère. Mais elle savait aussi que ce genre de chose, après la première fois, pouvait très bien se reproduire... encore et encore.Elle a donc pris la décision de le prévenir.Après avoir viré les mille euros à Léon, Camille a écrit : « Dr Ferrand, merci pour ce que vous avez fait pour ma mère cette fois-ci. Mais la prochaine fois, je vous en prie, ne donnez plus d’argent à mon père. S’il revient, dites-lui de

Camille a ricané froidement : « Alors fais-moi le plaisir de la tenir en laisse. Qu’elle arrête de venir me chercher des noises pour un rien ! »Sur ces mots, Camille a tourné les talons et a quitté le bureau en claquant la porte, laissant Martin seul, debout au milieu de la pièce, les sourcils légèrement froncés.Quelques instants plus tard, Martin a sorti son téléphone et a appelé Lucas.« Alors, t’as trouvé quelque chose ? »Lucas a répondu : « M. Bernard, le directeur adjoint est décédé, donc on n’a pas pu vérifier avec lui. Mais on a retrouvé l’enseignante qui s’occupait de Mlle Hubert à l’époque.Elle nous a dit que Mlle Hubert avait été victime de harcèlement, ce qui lui a causé un traumatisme psychologique. Mais l’établissement avait tout étouffé. »Les traits de Martin se sont assombris.Lucas a enchaîné : « Il y a autre chose. »« Dis. »« Le directeur de l’époque affirme que la petite fille avec une tache rouge au lobe de l’oreille s’appelait Lucia. Il est possible

« Ton... ton patron ? » s’est exclamée Marie, abasourdie.Camille a éludé, d’un ton vague : « Papa a des créanciers qui n’arrêtent pas de me coller. Mon patron est sympa, alors il m’a affecté quelques gardes du corps pour veiller sur moi. »Ce n’est qu’à ce moment-là que Marie a poussé un soupir de soulagement.« Tant que tu vas bien... Mais la prochaine fois, ne coupe plus ton téléphone, tu m’as fichu une de ces trouilles ! »Camille l’a rassurée rapidement, puis elle a raccroché. Elle s’est dirigée vers la fenêtre, le regard tendu vers l’extérieur.Moins de dix minutes plus tard, une Maybach noire a déboulé à toute vitesse dans la cour. Martin est descendu de voiture, le visage fermé, une noirceur terrible dans les yeux, et il est entré dans la villa d’un pas menaçant.Camille a fermé les yeux, exténuée. Elle savait. Elle savait qu’une nouvelle tempête était sur le point d’éclater.Elle s’est retournée lentement et, le cœur battant, s’est approchée de la porte de la chambre.

Trois jours d’affilée. À chaque fois que Martin rentrait, Polina lui répétait la même chose : Camille refusait toujours de manger.Les deux premiers jours, il avait réussi à garder son calme. Mais là, trois jours sans rien avaler ? Elle était donc prête à mettre sa santé en jeu pour gagner sa foutue liberté... et tout ça pour un autre homme ?Le visage fermé, Martin est monté à l’étage d’un pas lourd. Il a congédié les gardes postés devant la chambre, puis a ouvert la porte.La pièce était sombre, à peine éclairée par la lumière bleutée de l’écran d’ordinateur. Sur le lit, Camille dormait, recroquevillée sur elle-même, le visage pâle.Alors qu’il s’approchait, Martin a remarqué du coin de l’œil deux flacons posés à côté du clavier. Il s’est penché, les a saisis et a lu l’étiquette. Ses sourcils se sont immédiatement froncés.Il les connaissait, ces médicaments. C’étaient des antidouleurs puissants, réservés aux crises aiguës. Il a ouvert les boîtes il n’en restait presque plus.S

« À quoi tu pensais, là ? »Camille était encore perdue dans ses pensées quand la voix furieuse de Martin a éclaté devant elle.Elle a levé la tête, a pincé les lèvres et s’est excusée : « Désolée, j’ai pas eu le réflexe de réagir. »En voyant l’air coupable de Camille, la colère de Martin s’est soudain bloquée dans sa poitrine.« Laisse tomber. Monte. »Camille a répondu d’une voix basse et a jeté un dernier regard au bâtiment des hospitalisations avant de suivre Martin dans la voiture.Le moteur a démarré. Camille a murmuré doucement : « Merci... »Martin a retiré sa veste tachée sans répondre. Son regard, pourtant si élégant, était assombri par une tension palpable. Qu’est-ce qui lui avait pris, au juste ? Dès qu’il avait vu Camille en danger, son corps avait réagi tout seul, il s’était précipité pour la sauver.Alors même que sa vie à lui valait bien plus que celle de Camille.« T’as attiré l’attention de quelqu’un, récemment ? » a-t-il demandé d’une voix froide.Camille