Semua Bab Je l’ai quitté, et le PDG est devenu fou d’amour: Bab 21 - Bab 30

Polina est justement arrivée avec les plats quand elle a aperçu Martin, et elle s’est aussitôt précipitée pour l’accueillir.« Vous êtes rentré. »Martin a desserré un peu sa cravate. « Elle ne mange plus, ces derniers temps ? »Le visage de Polina s’est rempli d’inquiétude. « Mademoiselle Leroy veille toutes les nuits. Et comme elle ne mange pas régulièrement, elle a beaucoup maigri. »« Elle veille ? » Martin a jeté un coup d’œil vers la porte close de la salle de bain. « Elle fait quoi, exactement ? »Polina a montré la table, où traînaient encore les croquis que Camille n’avait pas eu le temps de jeter.« Elle dessine. »Martin a attrapé une feuille au hasard et l’a regardée. Des croquis de mode ?Il a froncé les sourcils. Il ne se souvenait pas avoir vu la moindre mention de design dans son CV. Elle avait appris ça depuis quand ?Il était encore en train de feuilleter les dessins quand Camille est sortie de la salle de bain.En le voyant avec ses croquis, son expression

Camille a pris la carte de visite et a répondu avec aisance : « Merci pour votre aide, M. Robuchon. Je vais y aller. »Alex n’a pas détourné le regard jusqu’à ce que Camille ait disparu. Elles se ressemblaient trop... vraiment trop...« Alex ! »La voix de Véronique l’a brusquement tiré de ses pensées.En voyant qu’il fixait toujours le dos de Camille, elle s’est agacée aussitôt, « Alex ! Pourquoi tu regardes aussi cette garce ? »En entendant Véronique parler ainsi, Alex a aussitôt froncé les sourcils.« Et toi, tu penses encore ressembler à une demoiselle de bonne famille avec ce genre de langage ? »« Avoue que tu la trouves jolie, cette garce, hein ? Pourquoi tu prends toujours sa défense ? »...Pour éviter d’autres ennuis inutiles, Camille a choisi de retourner auprès de Martin.À peine s’est-elle assise à ses côtés que Martin l’a regardée, surpris par son teint pâle.« Tu ne te sens pas bien ? »Camille a esquivé la question, « Juste un peu étouffée. »Martin a cal

Camille baissait les yeux, tiraillée. Après avoir longuement hésité, elle s’est dit qu’elle n’arriverait pas à en parler. Elle ne devait pas prendre sa mère ni son enfant comme excuse pour réclamer une avance sur l’argent prévu dans le contrat.C’était à elle de prendre soin de sa mère. Et c’était elle aussi qui avait choisi de garder cet enfant. Alors, de quel droit disposait-elle pour demander de l’argent à quelqu’un d’autre ?Et puis... elle ne pouvait pas être certaine que Martin ne se mettrait pas à soupçonner quelque chose.Camille a donc trouvé un prétexte maladroit, « J’ai oublié ce que je voulais dire. Je te le dirai quand ça me reviendra. »À peine ces mots lâchés, elle a fui la pièce, presque honteuse. Martin a froncé les sourcils. À en juger par son expression, ce n’était clairement pas un simple trou de mémoire.Plongé dans ses réflexions quelques secondes, il a fini par saisir son téléphone et appeler Lucas....Le lendemain matin, quand Camille s’est réveillée, el

Camille, impassible, a levé la main et a frappé contre la vitre. À l’intérieur, toutes les secrétaires se sont retournées d’un coup. En voyant Camille, elles se sont immédiatement tues.Camille a franchi le pas de la porte et a souri, « Pourquoi vous arrêtez de parler dès que j’arrive ? C’est pas moi la principale intéressée ? Je devrais au moins avoir droit à un peu de participation, non ? »Les secrétaires se sont regardées sans rien dire, muettes comme des carpes.Camille, les bras chargés de dossiers, s’est avancée jusqu’au bureau situé tout à l’avant et s’est arrêtée, ses yeux balayant froidement la pièce.« Au lieu de vous concentrer sur la vie des autres, mettez donc cette énergie dans votre boulot. »Puis elle a posé les documents sur le bureau.« Mme Renaud, c’est vous qui avez lancé les bavardages pendant le travail. Vous avez une grande part de responsabilité. Allez au service comptable récupérer votre paie de ce mois-ci, puis vous partez. »Mme Renaud a ouvert de gra

Réa est restée figée un instant. Il lui a fallu un bon moment pour comprendre. Qu’est-ce qui aurait bien pu mettre Martin dans un tel état, au point de le faire partir précipitamment, si ce n’était pas Camille ?Mais qu’est-ce qu’elle avait, cette Camille, pour occuper une place aussi importante dans le cœur de Martin ? Elle n’était qu’une maîtresse de bas étage, une femme de l’ombre !Le visage de Réa s’est assombri. Très bien, si c’est comme ça... que cette maîtresse ne vienne pas se plaindre si elle décide de frapper fort....Après avoir envoyé sa position, Camille, l’air de rien, a glissé son téléphone dans sa poche. Sauter de la voiture était bien trop risqué, elle n’a pouvait pas agir sur un coup de tête. Elle a fermé les yeux, adossée contre la portière, et a réfléchi calmement à la manière d’affronter ce qui l’attendait.Dix minutes plus tard, la voiture s’est arrêtée. Camille a relevé la tête. Devant elle, un entrepôt délabré.« Descends ! »La portière s’est ouverte br