All Chapters of Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère: Chapter 111 - Chapter 120

Octave en a tellement ri de colère qu’il lui a levé le pouce, admirant son état mental inébranlable.« Très bien, Arthur, tu as un cœur de pierre, je ne peux pas rivaliser. De toute façon, moi, je considère Léa comme une amie. Avec l’attitude de chien enragé de Mathis, s’il l’a emmenée, il l’allait forcément mordre au passage. Moi, je ne supporte pas ça, je suis pas rassuré. Je n’ai aucune envie de continuer à jouer avec toi. »Octave a désigné Damien du doigt : « Et toi, qui es resté planté là à regarder le spectacle sans ouvrir la bouche, accompagne donc ton cher frère de jeu. Dans cinq minutes, moi je pars chercher Léa. »Damien a souri, et il a vraiment sorti sa raquette, la tapotant contre le sol : « Allons-y, Arthur. »Octave : « … »Pff !Quel faux air de gentleman !En réalité, un vrai minable.En apparence, il avait l’air irréprochable, mais au fond, il n’y avait rien de plus éhonté.Adrien, lui, n’a rien dit, il est resté de côté à jouer avec son téléphone.Octave,

Léa s’était blessée à la main il y a quelque temps, alors elle avait gardé des pansements dans son sac.Elle est allée jusqu’au vestiaire et en a utilisé un pour recouvrir la marque rouge laissée par Mathis.Il lui restait une minute avant l’heure convenue.Elle n’est pas retournée tout de suite sur le terrain, et elle a préféré attendre Octave dans l’espace repos.Il n’a pas tardé à arriver.En la voyant seule de loin, il s’est senti soulagé.Il l’a appelée d’abord.Léa a levé la tête, et Octave s’est arrêté net. Il avait une excellente vue.Le regard qu’elle lui a lancé de loin était d’une violence féroce.Comme une panthère énervée.Il a accéléré le pas. Une fois près d’elle, elle a semblé pourtant comme d’habitude.Est-ce qu’il avait halluciné ?« Ce connard de Mathis t’a fait un sale coup ? »« Non. C’est à peu près réglé. »Mensonge. Léa avait qu’une idée en tête : comment faire payer Mathis.Même des pensées très noires lui ont traversé l’esprit.Comme… lui tranc

Léa avait envie de se rebeller.Mais vu le statut de Mathis, il n’y avait vraiment personne à Merville qui pouvait l’ébranler.Solène a jeté un regard lointain vers Arthur.Des pensées personnelles lui ont traversé l’esprit, mais elle n’a rien dit à Léa.Elle n’avait pas l’intention de creuser davantage : « Je te souhaite une bonne chance pour ton divorce. »Léa était restée plutôt lucide. En général, une femme divorcée comprenait mieux la nature humaine, se détachait un peu des illusions sur l’amour et le mariage, et apprenait à mieux savoir ce qu’elle voulait. C’était ça, grandir.Et Léa était une femme intelligente.Solène croyait plus en elle qu’en beaucoup d’autres.Elle ne l’a pas dérangée davantage pour lui laisser le temps d’encaisser. Elle est allée s’asseoir sur un autre banc, a bu de l’eau et s’est reposée.Léa est restée silencieuse quelques secondes.Quand Solène lui a demandé si elle comptait se venger de Mathis, elle avait brièvement regardé Arthur.Solène l’a

Même si Arthur ne le lui disait rien. Léa remettrait un pansement.Une fois que c’était fait, elle s’est calmée.Juliette lui avait balancé du vin rouge. Arthur avait pris sa défense. Ce n’était pas seulement parce qu’elle était son assistante. Il y avait aussi le fait que Juliette était un peu comme sa demi-sœur.Il n’aimait pas ce qu’il voyait, alors il était intervenu.En tant que « grand frère », il avait une raison de le faire.S’il avait retiré le pansement, c’était pour voir si Mathis l’avait frappée.Si c’était le cas, Arthur comptait s’en mêler.Mais en découvrant une trace de suçon, il s’est senti idiot.Léa a compris pourquoi il s’était énervé. Il avait voulu l’aider. Et au final, il s’est retrouvé piégé. Peut-être qu’il regrettait d’être intervenu. Peut-être qu’il s’en voulait.Pendant tout le trajet jusqu’au parking souterrain de la résidence, Arthur n’a rien dit.Ils sont sortis de la voiture, ont pris l’ascenseur, puis ont marché chacun de leur côté.Léa l’a a

Quand Léa est arrivée au bar, Léo et Louis étaient déjà en train de se battre.Victor avait lui aussi une bosse sur le front, complètement déboussolé.Quelques minutes plus tôt…Louis savait que Léo allait venir. Il avait donc prévu des gardes du corps. Dès que Léo est entré, il l’a provoqué :« Tu as des preuves que c’est moi ? Sinon, dégage. Et vu ta gueule, la faillite doit pas être loin. Franchement, j’ai hâte ! »Mais Léo ne s’est pas jeté sur lui. Il est resté calme.Louis a continué à le provoquer : « Léo, t’as vraiment une vie de merde. Ton beau-frère kiffe ma sœur, il m’a donné des milliards. Tu sais ce que ça veut dire ? Que toi et ta sœur, vous êtes des déchets. Si j’étais tombé aussi bas que vous, je me serais éclaté la tête contre un mur. J’irais tenir compagnie à ta mère dans sa tombe ! »Louis voulait que Léo craque.Comme ça, ses mecs auraient pu l’éclater « en réponse ».Même s’ils finissaient au poste, Léo passerait pour l’agresseur. Louis ne risquait rien.