All Chapters of Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère: Chapter 121 - Chapter 130

Nathalie était venue parce que Léa l’avait appelée.Mais ça, elle s’y attendait.En entendant le mot « Louis » prononcé avec tendresse, Léa n’a eu aucune réaction.Mais Léo, bloqué par les gardes, l’a regardée avec un regard froid et accusateur.Il pensait que Léa allait lever les yeux vers Nathalie avec espoir, comme avant.Mais non. Léa restait calme.Qu’est-ce qui lui arrivait ?Léo a froncé les sourcils.Suffisait qu’elle montre un peu de faiblesse, et il allait la dégager à coups de pied. Elle ferait mieux de ne pas s’y mêler.Louis, lui, en voyant Nathalie, a changé de ton. Son visage s’est tordu d’une fausse détresse : « Nathalie, t’es enfin là ! Léo est venu me cogner, et sa sœur m’a traité de débile ! Tu veux pas les calmer ? Ils abusent trop ! »Léo a lâché un rire sec : « Bien sûr. T’as vraiment le profil du mendiant professionnel. »Louis tremblait de rage : « Nathalie, t’as entendu, hein ! »Nathalie était aussi en colère. Elle a crié : « Léo ! Tu peux m’expliq

En voyant Antoine, Léa a légèrement froncé les sourcils.Elle savait qu’il était inséparable de Mathis.Mathis aimait Élise, et Louis était son frère.Forcément, Antoine allait soutenir Louis.Le visage de Victor s’est figé aussi. Il a soufflé à Léo qui était l’homme devant eux, pour qu’il se prépare.Léo a répondu par un ricanement.Il assumait tout. Il n’avait peur de rien.Mais Mathis...Qu’est-ce qu’il avait vraiment avec Léa ?Il n’arrivait pas à comprendre. Alors il a planté ses yeux durs sur sa sœur. Sa main s’est serrée en poing sans qu’il s’en rende compte.Il s’imaginait déjà ce que ça donnerait de cogner Mathis.Les conséquences seraient lourdes, très lourdes.Et pourtant, son poing s’était encore serré.Il devait devenir plus fort.Pour un jour, avoir assez de force et de légitimité pour mettre une claque à Léa et la réveiller.Louis, de son côté, avait poussé un soupir de soulagement en voyant Antoine.Tout de suite, il s’était mis à se plaindre.Il a juré

En entendant le nom de Mathis, Arthur a légèrement froncé les sourcils.Visiblement, ce type lui avait gâché l’humeur.« Ses histoires ne me concernent pas. Si tu veux t’en mêler, fais-le toi-même. »Octave a insisté : « Léa travaillait tranquillement chez Groupe ATech. C’est seulement après ton retour que Mathis l’a poussée à partir. Et puis c’est ton frère, tu es mieux placé que moi pour gérer ça… »« Tu veux jouer au papa de Léa ? Alors fais-le, mais ne viens pas m’emmerder avec ça. »Arthur a désigné la porte du doigt. « Sinon, tu sors. »Octave a plissé les yeux.Arthur était glacial, détaché, comme s’il n’avait pas une once d’humanité.« Tu joues à quoi, là ? Tu fais le gentil devant tout le monde, mais derrière tu joues un autre rôle. Pourquoi tu l’as raccompagnée chez elle, alors ? »Arthur a pensé à la marque de baiser sur le cou de Léa. Son expression est restée neutre, mais son regard s’est refroidi d’un coup.Il a fixé Octave un instant : « J’ai besoin de te rendr

Mathis tenait un verre à la main. En voyant Léa, il l’a regardée avec un air totalement indifférent.Léa savait que Mathis ne se souciait pas d’elle.Dans leur relation, c’était toujours elle qui cédait.Elle l’avait aimé autrefois, alors elle acceptait tout sans discuter.Mais c’était tout ce qu’elle avait compris de Mathis.Jamais elle n’aurait pensé qu’il puisse lever la main sur Léo.Ça, c’était sa ligne rouge.Dans la vie, il y a toujours des choses qu’on tient à protéger. Et aujourd’hui, Léo était la personne la plus proche qu’elle avait. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit.Et Mathis, lui, avait osé.Léa, à cet instant, avait eu envie de lui sauter à la gorge.De déchirer ce masque froid qu’il portait.De fracasser toute sa prétention glaciale au sol.Mais très vite, elle a détourné le regard. Sans un mot, elle l’a évité et a continué son chemin.Elle n’a même pas regardé Antoine.Il était ami avec Mathis. Ils n’étaient clairement pas du même mond

Quand Léa a posé cette question, Arthur a immédiatement compris ce qu’elle cherchait à faire.Le regard de prédatrice qu’elle lui avait lancé sur le court de tennis, la veille, prenait tout son sens.… Tout ça pour ça.Arthur n’a pas répondu tout de suite.Dans le regard de Léa, il a vu passer un mélange de gêne, d’anxiété, de nervosité, de peur…Elle s’apprêtait sans doute à avouer qu’elle voulait se servir de lui.Et ça la terrifiait.Mais voir toutes ces émotions traverser le visage d’ordinaire si froid de Léa, Arthur a trouvé ça intriguant.Bien sûr, dans le fond de ses yeux, il y avait aussi une lucidité redoutable.Devinant à quel point Léa était tendue et pleine de doutes, Arthur a volontairement gardé le silence.Léa ne tenait plus. Elle a joint ses mains sur ses genoux et s’est mise à les frotter nerveusement.Ses collègues pouvaient revenir à tout moment. Elle n’avait plus le luxe d’attendre. Elle a répété, pressée : « Arthur, tu détestes Mathis ? »« Tu veux qu’o