Semua Bab Quand il a choisi l’autre, j’ai choisi son frère: Bab 121 - Bab 130

Même si Léo devait finir en prison quelques jours, Louis perdrait bien plus que lui.En entendant ça, Louis a vu rouge, ses yeux semblaient prêts à exploser.« N’importe quoi ! Il est juste venu se défouler, en m’accusant d’avoir piraté leur jeu ! »« Et ça ne m’empêche pas de te cogner ! » a lâché Léo.Louis s’est mis à trembler, il a attrapé une bouteille, prêt à frapper comme un fou.Mais le gérant avait prévu le coup : les vigiles l’ont immédiatement immobilisé.Sous ses longs cils noirs, le regard de Léo était froid et plein de rage : « Louis, si je trouve la moindre preuve que t’as touché à notre boîte, je te lâche plus jamais, tu m’entends ? Parasite ! »Cette bouche de Léo, personne ne pouvait la supporter.Louis a explosé : « Nathalie ! Appelle la police ! Même si je devrais entrer en prison, je veux que Léo m’accompagne ! »Nathalie a enfin réagi : « Non… »« Nathalie ! T’as entendu comme il m’insulte ? Moi, je le supporte plus ! »Elle a rétorqué : « Et si tu fini

Antoine : « … »Alors quoi ? Elle venait de lui tourner le dos ?Léa a attrapé la main de Léo et l’a tiré vers la sortie.Antoine, une main dans la poche, a posé son regard sur le poignet de Léo retenu par sa sœur.Le gérant est revenu après avoir réglé la situation. En les voyant, il a sursauté.Le regard d’Antoine faisait peur.Qu’est-ce qui se passait encore ?À la sortie du bar.Nathalie attendait. En voyant Léa, son visage s’est assombri : « Léa, qu’est-ce que t’as eu aujourd’hui ? Pourquoi tu parlais si mal ? »Son expression, pleine d’incompréhension, ressemblait à celle de Catherine.Le cœur de Léo a fait un bond.Lui, jamais il n’a cherché chez Nathalie un air de leur mère. Ça, c’était Léa qui le faisait toujours.Quand Léa a refusé Antoine, Léo s’est un peu calmé.Mais là, son regard est redevenu tranchant.Que Léa se perde elle-même, soit. Mais il ne voulait pas le voir de ses propres yeux.Il pensait ça quand Léa s’est avancée vers Nathalie.Sa main à lui cr

Mais Victor ne tolérait pas non plus les moqueries de ses collègues.« Occupe-toi de tes affaires ! »Victor a conduit Léa jusqu’au bureau de Léo.Le bureau de Léo était dans un désordre total. Arrivé à l’entreprise, il s’était calmé.Il n’avait pas le choix, il devait affronter les problèmes liés au développement du jeu.Victor a tiré une chaise et a invité Léa à s’asseoir.Léo ne supportait pas de voir Victor jouer les lèche-bottes. Il a soufflé avec mépris, puis a regardé Léa : « Tu comptes pas partir ? »Ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. Jusqu’ici, Léa n’avait pas eu le temps de bien l’observer. Elle l’a enfin regardé attentivement : « T’es pas un peu curieux, toi ? »« Dis ce que t’as à dire, ou pas. »« J’ai divorcé de Mathis. On va récupérer les papiers bientôt. »Léo avait une main posée sur sa souris. D’un coup, il l’a serrée fort. Son regard jusque-là fixé sur l’écran a fini par se tourner vers Léa. Son visage est devenu grave.Il a demandé : « Pourquoi il me

Élise a esquissé un sourire. Elle voyait bien que Mathis était en train de la complimenter, à sa manière.Nolan : « Si Léa est prête à sacrifier l’entreprise de son propre frère juste pour te tenir tête… alors franchement, je pige pas ce qu’elle a dans la tête. »Personne ne croyait que Léa pouvait régler seule les problèmes de Léo.Si elle n’en était pas capable, pourquoi elle ne lâchait pas prise ?C’est juste une démission, rien de dramatique.À refuser de céder, elle devenait bornée, déraisonnable. Malade, même.Peut-être qu’Antoine, lui, avait changé d’état d’esprit. Ce qu’ils disaient ne lui donnait pas envie de participer. Au contraire, il ressentait un certain rejet, sans pouvoir l’expliquer.Il fixait son verre, un peu ailleurs.Mathis l’a regardé du coin de l’œil : « À quoi tu penses ? »Antoine a secoué la tête : « À rien. »« Tu serais pas en train de tomber amoureux ? »Antoine a été surpris. Il ne s’attendait pas à ce que Mathis lui pose cette question.Il a r

Il fallait beaucoup de courage pour faire le premier pas.Et si Arthur ne répondait pas… son silence serait déjà une réponse : un refus.« Tu me raccompagne », a dit Arthur.Solène a aussitôt réagi : « Léa, c’est toi qui ramènes Arthur chez lui. »« …D’accord ! »Super. Il y avait encore de l’espoir.Solène : « Arthur, alors je vous laisse. »Il a hoché la tête.Une fois Solène partie, Léa a regardé Arthur, attendant une réponse.Il n’a rien dit. Il a consulté son téléphone un instant, puis s’est levé.Léa gardait toute son attention sur lui.« Arthur, tu veux rentrer ? »Il a simplement répondu « Mmh » en se dirigeant vers la sortie.Il est allé aux toilettes.Léa l’a attendu devant la porte.Elle avait tellement de choses en tête qu’elle n’a même pas vu Mathis s’approcher, alors qu’il était déjà à deux mètres d’elle.Quand elle l’a remarqué, son regard est devenu glacial.Mathis n’avait pas l’habitude de la voir comme ça, mais ça ne l’a pas perturbé : « T’as démissio