Lahat ng Kabanata ng "Brisée entre ses bras" : Kabanata 31 - Kabanata 40

Inaya referma lentement la porte derrière elle, le cœur battant. Le silence dans l’appartement londonien de Louis n’avait jamais été aussi lourd. Les mots échangés quelques heures plus tôt continuaient à résonner dans sa tête comme des coups de tonnerre dans un ciel déjà fissuré. Elle s’était jurée de rester forte, mais Louis avait cet effet sur elle, ce pouvoir déstabilisant qui effaçait toutes ses certitudes.Elle s’avança jusqu’au salon, où il était là, debout, appuyé contre le mur, les bras croisés, le regard sombre. Il n’avait pas bougé depuis son départ précipité. Son expression était indéchiffrable, mélange de colère, de regrets et… d’attente.— Pourquoi es-tu revenue, Inaya ? demanda-t-il d’une voix grave, presque rauque.— Parce que je déteste fuir. Et parce que… j’ai besoin de réponses.Il haussa les sourcils, s’approcha d’elle lentement, comme on approche une blessure ouverte, avec précaution, mais aussi avec une certaine fascination.— Et tu crois que je suis la réponse à

Le lendemain matin, la lumière timide filtrait à travers les rideaux de l’appartement. Inaya s’était réveillée seule dans le grand lit. Louis était déjà parti – ou peut-être ne s’était-il jamais couché à ses côtés. Elle ne savait plus. Ses pensées étaient embrouillées, bousculées par tout ce qu’ils s’étaient dit la veille.Elle s'étira lentement, encore enveloppée dans le parfum de Louis qui persistait sur les draps. Elle se leva, enfila un pull trop grand pour elle – sûrement le sien – puis sortit dans le salon. Un mot manuscrit l’attendait sur la table :> "Je reviens. Ne pars pas. – Louis."Un sourire hésitant se dessina sur ses lèvres. Mais à peine eut-elle posé le mot qu’un autre détail attira son attention. Un classeur entrouvert. Un vieux carnet noir, légèrement abîmé, dépassait. Elle n’aimait pas fouiller, mais quelque chose dans ce carnet l’appelait.Elle l’ouvrit.Et ce qu’elle découvrit la figea.Des lettres. Des dizaines. Des pages entières, toutes adressées à elle.“Inaya

Inaya marcha sans s’arrêter, sous la pluie fine de Londres. Elle ne savait même pas où elle allait. Elle voulait juste fuir. Fuir ce mensonge, ce vide, cette trahison. Encore.Deux semaines.Il avait osé. Après tous ses mots, ses aveux, ses regards brûlants. Il l’avait regardée dans les yeux… et lui avait menti.Cette fois, quelque chose s’était brisé. Mais pas elle. Non. Elle, elle se reconstruisait. Différemment. Brutalement. Une mue douloureuse, mais nécessaire.Elle finit par s’arrêter devant un petit hôtel discret à Notting Hill. Elle demanda une chambre. Paya comptant. Monta. S’enferma. S’effondra sur le lit. Le souffle coupé. Elle voulait crier. Pleurer. Dormir. Disparaître.Mais son téléphone vibra à nouveau.> Louis (15 appels manqués)Louis : Inaya, je t’en supplie, réponds-moi. C’est une manipulation. Tu me connais, tu sais que je ne suis pas ce genre d’homme.Louis : Je vais t’expliquer, je vais te prouver que cette vidéo est fausse. Laisse-moi te voir.Louis : Je t’aime.

La pluie avait cessé. Londres semblait figée dans une étrange immobilité, comme si la ville elle-même retenait son souffle. Inaya, elle, ne retenait plus rien. Pas sa colère, pas ses questions, et encore moins son envie de vérité.Elle marchait aux côtés de Joris, son demi-frère, en silence. Chaque pas vers son hôtel la rapprochait d’une décision qu’elle ne savait pas encore comment assumer. Son père… un traître. Maïssa… une manipulatrice financée. Et Louis… peut-être innocent, peut-être pas. Mais au milieu de ce chaos, Inaya n’était plus la fille qu’on pouvait manipuler.Une fois dans sa chambre, elle referma la porte à double tour, se laissa tomber sur le lit, puis ouvrit à nouveau le dossier. Elle parcourut les documents ligne après ligne. Ses mains tremblaient. Pas de peur. Mais d’adrénaline.Tout était là. Preuves d’infiltration. Faux rapports. Enregistrements modifiés. Et au cœur de tout : le nom de son père. Balthazar D. Makanga. Ancien diplomate, homme d’affaires intouchable,

Inaya resta immobile, les mains crispées sur la lanière de son sac, fixant Louis comme si elle cherchait à lire au-delà de ses mots. Il était là, devant elle, imposant et mystérieux, et malgré toutes les promesses qu’elle s’était faites, elle sentait son cœur battre à un rythme incontrôlable.— Tu n’as rien à me dire, Inaya ? demanda Louis, sa voix grave résonnant dans le silence qui les entourait.Elle soutint son regard, mais son corps tout entier tremblait.— Qu’est-ce que tu veux que je dise, Louis ? Que je suis désolée ? Que je regrette ?Il avança d’un pas, réduisant dangereusement la distance entre eux.— Je veux que tu sois honnête, répondit-il. Avec moi… et avec toi-même.Inaya détourna les yeux. Les souvenirs de leur passé, de leurs disputes, de ses humiliations, tout cela revenait à la surface comme une tempête prête à éclater. Pourtant, au milieu de cette douleur, il y avait encore cette flamme.— Je n’ai pas de compte à te rendre, murmura-t-elle, la voix brisée par une ém