Semua Bab "Brisée entre ses bras": Bab 51 - Bab 60

Le vent d’hiver de Londres fouettait son visage alors qu’Inaya sortait précipitamment du bureau. Elle avait besoin d’air, de distance, de silence… mais même le bruit de la ville semblait résonner comme une clameur dans sa tête. Chaque mot, chaque regard, chaque geste de Louis depuis la veille tournait en boucle dans son esprit. Ce mélange étrange de douceur et de dureté la désarmait. Un instant, il la repoussait comme si elle n’avait jamais compté, et l’instant suivant, il lui adressait ce regard protecteur qui trahissait qu’elle n’était pas indifférente à lui.Elle resserra son manteau autour d’elle, traversant la rue sans vraiment savoir où aller. Dans ses mains, son téléphone vibra. Encore un message de lui. Rentre. On doit parler. Court, sec, sans fioritures.Elle hésita. Une partie d’elle voulait ignorer ce message, mais l’autre savait que fuir ne ferait qu’aggraver les choses. Elle inspira profondément avant de retourner sur ses pas.Lorsqu’elle entra dans le bureau, Louis se te

Le silence pesait lourd dans l’appartement déserté par Inaya. Louis restait figé près de la porte, ses doigts caressant machinalement la poignée comme s’il cherchait à retenir un fantôme. Il savait qu’il venait de franchir une ligne, une frontière fragile où la passion se mêlait au désespoir, et pourtant, il ne regrettait rien. Pas encore.Les pensées tourbillonnaient dans sa tête, embrouillant sa vision, comme un brouillard épais qui ne voulait pas se dissiper. Il s’approcha du bureau, attrapa son téléphone, et déverrouilla un message qu’il avait reçu plus tôt dans la journée. Une série de photos, accompagnées d’un texte court mais percutant : “Elle ne sait pas tout. Le passé est plus sombre que ce que tu imagines. Prends garde.”Le message venait d’un numéro inconnu. Un contact mystérieux dont il n’avait plus entendu parler depuis des années. Un nom lui revint à l’esprit : Damien. Ancien associé, ancien ami, et surtout un homme dont les secrets pouvaient détruire des carrières et de

Le lendemain matin, un ciel gris enveloppait Libreville d’une lourdeur pesante. Inaya se réveilla encore bouleversée par la nuit agitée et les révélations de Louis. Son esprit ne cessait de tourner autour des vérités dévoilées, des promesses échangées, et surtout de l’incertitude qui planait sur leur avenir.Elle s’assit sur le bord du lit, les mains tremblantes. Elle savait désormais qu’elle ne pouvait plus fuir. La guerre que Louis avait évoquée n’était pas seulement une menace extérieure, c’était un combat intime, un affrontement contre un passé qui refusait de mourir.Le téléphone vibra sur la table de nuit. Un message. Simple, sans nom, sans expéditeur : « Nous devons parler. Il y a plus que tu ne sais. »Inaya sentit un frisson glacial la traverser. Ce message ne pouvait venir que de Mélina.Un coup d’œil à l’horloge lui indiqua qu’elle devait partir au bureau. Pourtant, elle ne pouvait se résoudre à ignorer ce message.Elle appela Louis, sa voix tremblante trahissant son inquié

Le crépuscule étendait ses ombres épaisses sur Libreville, enveloppant la ville dans un voile d’incertitude. Inaya se tenait près de la grande baie vitrée de l’appartement de Louis, scrutant les rues désertes en contrebas. Son esprit bouillonnait de questions sans réponses, et chaque bruit extérieur la faisait sursauter.Le message anonyme, la photo, les menaces… tout cela semblait orchestré avec une précision terrifiante. Elle savait désormais que le danger n’était pas seulement une ombre lointaine : il se rapprochait, prêt à frapper.Louis entra silencieusement, ses traits tirés par la fatigue. Il posa une main rassurante sur son épaule.— On ne peut plus reculer, murmura-t-il. Marcus ne va pas attendre qu’on soit prêts pour agir.Elle hocha la tête, déterminée.— Alors on doit prendre les devants.Ils passèrent la soirée à examiner chaque piste, chaque indice. Le détective privé engagé par Louis avait déjà remonté la trace de Marcus jusqu’à une entreprise écran opérant dans les mil

Le matin suivant, Libreville s’éveillait sous un ciel lourd, d’un gris menaçant. L’air semblait saturé d’électricité, comme si l’orage approchait — pas seulement dans le ciel, mais aussi dans leurs vies. Louis et Inaya n’avaient presque pas dormi. Le nom du comptable que leur avait donné l’ancien associé de Marcus résonnait dans leurs têtes : Philippe N’Domba. Cet homme détenait les clés pour détruire Marcus, mais il était également en danger mortel. Louis se tenait devant le plan de la ville affiché sur le mur du bureau, traçant mentalement le meilleur itinéraire pour rejoindre la cachette de N’Domba. Inaya, assise sur le canapé, faisait défiler son téléphone à la recherche d’informations, mais chaque vibration la faisait sursauter. Depuis l’apparition de l’enveloppe sur leur rebord de fenêtre, elle se sentait observée, surveillée… comme si chaque geste était enregistré quelque part. — On doit bouger vite, dit Louis en se tournant vers elle. Plus on attend, plus Marcus a le temps