Camille La lumière rasante de l’après-midi filtre à travers les hauts vitraux de l’atelier, striant le sol de bois usé de bandes dorées et poussiéreuses, et l’air est épais, chargé de l’odeur âcre de la térébenthine, des pigments secs, et d’une tension électrique qui semble vibrer dans chaque particule autour de moi, je me tiens devant le chevalet, les doigts crispés sur le bord en chêne, la peau déjà frissonnante sous son regard, il m’a déshabillée sans hâte, comme on dénoue un cadeau précieux, laissant glisser ma robe noire le long de mes hanches avant de l’écarter d’un coup de pied négligent, maintenant je suis nue, vulnérable, et pourtant plus puissante que jamais parce qu’il me regarde comme si j’étais déjà une œuvre d’art avant même qu’il ne pose un seul trait sur moi .Il s’approche, torse nu, les muscles de ses bras saillants sous les traînées de peinture séchée qui maculent sa peau comme des cicatrices de guerre, un pantalon de toile beige, taché et froissé, moule à peine l’
Huling Na-update : 2025-11-25 Magbasa pa