LÉNAJe pose la main sur la poignée.Je veux sortir.Je dois sortir.Mais la porte claque, sèchement, dans un coup bref, sans appel.Je reste figée, la paume contre le bois, le souffle suspendu.Il est là.Derrière moi.Je sens d’abord sa chaleur, puis son souffle, et enfin son corps, qui me rattrape comme une vague trop lourde, trop dense, qui m’enveloppe tout entière.Il ne dit rien.Il n’a pas besoin.Son torse contre mon dos, son ventre contre mes reins, son sexe, dur, appuyé juste là, contre mes fesses tendues par la peur ou le désir je ne sais plus.Je me fige. Mais mon corps, lui, a déjà répondu.Mes cuisses se pressent. Mon ventre se contracte. Mes lèvres s’entrouvrent.Et une chaleur ancienne, familière, honteuse, m’envahit.Il se penche. Son souffle m’effleure l’oreille.— Ne bouge pas.Ses mains glissent le long de mes bras, lentement, fermement, comme s’il voulait m’imprimer dans sa peau. Puis elles se posent sur mes hanches, m’encerclent, me tiennent.Il se frotte à moi,
Terakhir Diperbarui : 2025-08-02 Baca selengkapnya