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Chapitre 16 — Entre leurs mains 12
Last Updated:
2025-08-07 22:16:42
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PRENDS-MOI SAUVAGEMENT Chapitre 21 — Entre leurs mains 17
LénaMes doigts s’agrippent à ses épaules, mais ce n’est pas pour le repousser, c’est pour m’empêcher de tomber. Je sens son genou se glisser entre mes cuisses, m’arrachant un gémissement que je ne peux pas retenir, et je le déteste autant que je le veux à cet instant précis.— Tu crois que tu peux me provoquer et t’en sortir… souffle-t-il contre ma peau, sa bouche déjà sur ma mâchoire, descendant le long de mon cou.— Je ne crois rien… je sais, je murmure, même si ma voix tremble d’autre chose que de la peur.Sa main s’insinue sous le tissu de ma chemise, remonte sur ma taille, ma cage thoracique, jusqu’à ce que ses doigts frôlent le galbe de ma poitrine. Un frisson violent me traverse, me faisant basculer la tête en arrière. Le moindre centimètre qu’il gagne sur moi est une victoire qu’il savoure.Je le pousse soudain, assez fort pour qu’il recule de deux pas, et je le regarde, haletante, les lèvres rouges, les mains crispées. Il me dévisage, et dans ses yeux il n’y a plus de patron
PRENDS-MOI SAUVAGEMENT Chapitre 20 — Entre leurs mains 16
LénaSon nom tombe dans l’air comme un couperet— Léna, dans mon bureau, tout de suiteSa voix résonne à travers l’open space, pas assez forte pour que tout le monde entende distinctement, mais assez ferme pour que les plus proches lèvent la tête. Mon estomac se contracte. Je sens déjà que chaque pas que je devrai faire sera un aveu silencieux, et il sait. Oh oui, il sait.Je baisse les yeux sur mon écran, feignant de relire un document, comme si j’avais besoin d’une minute pour finir… mais en réalité, je lutte contre la panique. Mes cuisses me tirent encore de la veille, la chaleur de ce qu’il m’a fait brûle encore sous ma peau, et je sais que même en me tenant droite, ma démarche me trahira.Il est là, immobile, planté dans l’encadrement de son bureau, mains croisées dans le dos. Il ne répète pas l’ordre. Il ne détourne pas les yeux. Il attend. Et son attente est plus oppressante que la menace elle-même. Chaque seconde est un piège. Quinze minutes passent, interminables, et je sens
PRENDS-MOI SAUVAGEMENT Chapitre 19 — Entre leurs mains 15
LénaL’air frais du matin me saisit à peine la porte franchie. Je pensais que la lumière du jour dissiperait un peu le poids brûlant de la nuit, mais au contraire, chaque pas semble rallumer le souvenir dans mon corps. Une chaleur sourde qui me colle à la peau.Il marche juste à côté de moi, main dans les poches, mais son épaule frôle la mienne à chaque mouvement. C’est volontaire. Tout est volontaire chez lui.Il sait parfaitement comment occuper l’espace, comment imposer notre proximité comme un fait acquis.— Tu pourrais marcher un peu plus loin, dis-je en fixant la rue devant nous.— Et rater la tête des gens quand on arrivera ? Hors de question.Je souffle, agacée.— Tu sais que ça va jaser.— Je compte dessus.Il n’accélère pas. Au contraire, il ralentit parfois, me forçant à m’aligner sur son pas. Et quand une voiture passe, il me jette un coup d’œil amusé, comme s’il savait que de l’extérieur, on ressemble déjà à un couple.— Tu pourrais au moins… faire semblant, dis-je à voix
PRENDS-MOI SAUVAGEMENT Chapitre 18 — Entre leurs mains 14
Léna Je ne sais pas vraiment combien de temps nous avons dormi.Le soleil filtre à travers les rideaux, pas assez pour inonder la pièce, juste assez pour teinter d’or pâle la chaleur dense qui nous entoure. Mes paupières sont encore lourdes quand je sens son souffle régulier contre ma nuque. Un bras puissant m’emprisonne toujours, sa main posée sur mon ventre comme un cadenas vivant. Sa peau colle à la mienne, et chaque minuscule mouvement ravive cette douleur douce, profonde, qui pulse encore entre mes cuisses.Souvenir brûlant.Souvenir possessif.Souvenir de lui.J’essaie de me tourner un peu, mais mes muscles protestent, mes jambes semblent hésiter à me porter. Un petit gémissement m’échappe.Il resserre son étreinte aussitôt.— Reste.Sa voix est basse, rauque, encore chargée de sommeil.— Il faut… il faut qu’on se lève, soufflé-je, plus pour moi que pour lui.— Non , pas encore.Ses lèvres effleurent mon épaule, y déposent un baiser lent, comme s’il voulait me dire qu’il ne lai
PRENDS-MOI SAUVAGEMENT Chapitre 17 — Entre leurs mains 13
LÉNAJe ne sais pas combien de temps on reste ainsi, lui sur moi, ses mains encore accrochées à mes hanches comme s’il craignait que je m’échappe, nos souffles mêlés, la sueur et le reste qui collent nos peaux, et puis il bouge enfin, se redresse lentement, ses doigts glissant le long de ma taille, il me regarde, longuement, comme s’il imprimait chaque image dans sa mémoire, et il me tend la main, sans un mot, juste ce geste qui ne me laisse pas le choix, et moi je la prends, parce qu’il n’existe plus rien d’autre à prendre que luiIl m’entraîne dans la salle de bain, l’air y est plus frais, mais je frissonne surtout de sentir qu’il me guide encore, que je ne contrôle rien, que je le suis comme on suit une évidence, il ouvre le robinet de la grande baignoire encastrée, l’eau coule, claire au début, puis trouble de vapeur, emplissant la pièce d’un voile humide qui rend tout plus flou, plus intime, plus irréel, il verse un peu d’huile parfumée et le parfum chaud, presque sucré, m’envelo
PRENDS-MOI SAUVAGEMENT Chapitre 16 — Entre leurs mains 12
LÉNAJe ne sais pas comment il est revenu, s’il a quitté la pièce ou s’il est resté dans l’ombre, tapi là, juste à côté, à me regarder respirer, suinter, m’ouvrir sans défense, je sais juste qu’il est là, de nouveau, debout près du lit, vêtu d’un simple pantalon, torse nu, les muscles tendus, les yeux plus sombres que la nuit, et moi, je suis toujours allongée, les cuisses entrouvertes, le corps à vif, la gorge nouée, encore mouillée de lui, de moi, de cette chose entre nous qui me consumeJe ne bouge pas, je n’ose pas, je suis suspendue à ce regard qui me sonde, me perce, me sculpte, je suis encore attachée au bord de son silence, comme pendue à un fil invisible qui me tient au-dessus du videIl s’approche sans bruit, sans parole, il s’agenouille près du lit, sa main chaude sur mon genou, lente, précise, presque tendre, il remonte doucement, il trace sur ma peau les vestiges de ce qu’il m’a fait, il s’imprègne de son œuvre, il me lit comme un livre dont il aurait écrit chaque page av
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