MAËVAIl tète encore, avide, perdu. Chaque minute qui passe le consume un peu plus, le réduit à ce corps tremblant, suspendu entre désir et humilité. Ses yeux clos, sa mâchoire crispée, son souffle irrégulier… je le sens chavirer, vaciller sur le fil de sa dignité. Je le berce d’un geste lent, mes doigts glissant dans ses cheveux, et je ris doucement, un rire bas, cruel, qui pulse contre sa tempe comme un avertissement.Puis, je laisse ma main descendre. Lentement. Inexorablement. Elle frôle son flanc, franchit sa ceinture, s’enfonce jusqu’à sa virilité déjà en feu. Un sursaut traverse son dos, sa bouche se fige une seconde sur mon sein, et un râle rauque m’échappe en écho à sa réaction. Il n’est plus l’homme de pouvoir, il est réduit à un corps suppliant, un corps qui ne peut plus mentir.Je le serre, je le caresse comme on dompte une bête sauvage, mes doigts alternant pression et caresses, observant chaque spasme, chaque frémissement. Il gémit, halète, ses hanches se tendent contre
Last Updated : 2025-09-03 Read more