ANDRÉDès que je passe la porte, une odeur familière me saisit un mélange de cuir usé, de jasmin doux et entêtant, et cette essence sauvage, indomptée, qui est Camille.Elle est là, dans la pénombre du salon, immobile, appuyée contre le mur comme une reine sur son trône. Son regard, un feu calme, presque insolent, me fixe sans détour, sans masque. Un regard qui me dit tout et rien à la fois, qui me défie et m’appelle.Elle porte ce chemisier blanc, léger et fragile, ouvert sur un décolleté qu’elle sait rendre insoutenablement tentant. L’ourlet tombe en cascade sur sa clavicule, découvrant un éclat de peau nue, tiède, vibrant d’une promesse silencieuse.Je reste un instant à l’observer, mon corps tendu comme une corde prête à lâcher, le cœur battant trop fort pour mon calme apparent.Puis je m’avance, les mains légèrement tremblantes, presque en pilote automatique.Mais elle recule d’un pas, son sourire s’élargissant avec une malice féline.— Pas si vite.Sa voix est basse, ferme, velo
Terakhir Diperbarui : 2025-08-11 Baca selengkapnya