ANDRÉSes mains remontent, comme si elles suivaient une carte invisible tracée sur mon torse, attentive, méthodique, presque clinique dans leur lenteur, et ma chemise, pourtant si banale, si neutre un instant plus tôt, devient soudain un obstacle qu’elle fait disparaître avec une aisance désarmante, sans violence, sans empressement juste cette certitude tranquille que le temps lui appartient.Je ne l’aide pas.Je ne dis rien .Mais je ne l’arrête plus.Mes bras pendent de chaque côté de mon corps comme deux poids morts, incapables de trouver un geste juste, inutiles, presque honteux.Et pourtant, chaque fois que ses doigts frôlent un morceau de ma peau mise à nu, chaque fois qu’elle passe d’un muscle à l’autre, je frémis malgré moi, imperceptiblement, mais assez pour qu’elle le sente, assez pour qu’elle sache qu’elle est en train de gagner un combat que je refuse même d’admettre.Elle ne dit rien.Elle respire.Elle effleure.Ses paumes sont tièdes, calmes, mais elles ont cette manièr
Terakhir Diperbarui : 2025-08-07 Baca selengkapnya