All Chapters of Ex, arrête de supplier ! Elle épouse un grand patron !: Chapter 21 - Chapter 30

Marie a laissé paraître une légère gêne sur son visage, mais elle a tout de même répondu honnêtement : « Non, monsieur n'est pas rentré ces derniers jours. » En disant cela, elle n'a pas manqué de défendre Mathis en ajoutant avec un petit sourire : « Il a toujours été très occupé, ne t'emballe pas. » Chloé s'est contentée de répondre calmement : « D'accord, ne t'en fais pas. » Elle n'avait ni l'envie ni l'énergie de s'attarder sur les allées et venues de son ex-mari.Depuis plusieurs nuits, elle n'avait pas réussi à bien dormir. Une fois sortie de la douche, elle s'est allongée sur ce lit familier, espérant pouvoir dormir d'une traite jusqu'au matin. Pourtant, l'insomnie a encore frappé.Ce lieu ne semblait plus lui offrir la sécurité d'autrefois.C'était toujours la même chambre, le même lit, rien n'avait changé, et pourtant tout paraissait différent.Chloé a tendu le bras pour attraper son téléphone sur la table de nuit et, par ennui, a commencé à faire défiler son fil d'a

Relations conjugales.Toutes les femmes mariées comprennent bien ce que ce mot signifie.Les yeux d'Élise se sont légèrement écarquillés. Incrédule, elle a soufflé : « Tu ne te moques pas de moi, j'espère ? » « Comment pourrais-je plaisanter sur un sujet pareil avec vous ? » Chloé a levé les yeux, sur son petit visage qui tenait dans la paume d'une main, il ne restait plus qu'une expression terne. Sa voix est restée douce : « Maman, à part divorcer, je ne vois vraiment aucune autre solution. » « ... » Élise était furieuse, mais ce n'était pas contre Chloé qu'elle en voulait. C'était son fils et Clara qui la mettaient en colère ! L'un était complètement étourdi et un peu idiot, l'autre, insatiable, jouait sur les deux tableaux ! Arrivée à ce point, même si elle était une belle-mère autoritaire, elle n'avait plus la face pour conseiller à Chloé de ne pas divorcer.Comment aurait-elle pu ouvrir la bouche ? Son fils a simplement gâché trois ans de la jeunesse d'une autre fem

« Oui, le visa. » Chloé a improvisé sans y penser : « Camille m'a proposé d'aller faire un voyage aux États-Unis, mais je trouvais ça trop compliqué et je ne voulais pas y aller. Maman a entendu parler de ça et elle a dit qu'elle allait organiser quelqu'un pour m'aider à obtenir le visa. » À peine avait-elle terminé sa phrase que son téléphone a sonné. C'était un versement de cinq millions d'euros qui venait d'atterrir sur son compte courant.Mathis n'a pas insisté davantage, il a plutôt évoqué ce qui s'était passé la veille : « Tu m'avais dit que tu voulais me parler, c'était à propos de quoi exactement ? » À ces mots, Chloé a eu un léger sursaut, elle a pincé ses lèvres, puis a expliqué : « C'est à propos du visa, je pensais que si je te demandais de l'aide, ça pourrait me faciliter un peu les choses. » « Je suis arrivé trop tard alors ? » Mathis a souri en tournant la tête vers la boîte cadeau vide posée sur la table basse. « C'est le cadeau que tu m'as offert, non ? »

Chloé a brièvement posé son regard sur Clara, qui marchait derrière Mathis, puis a dit d'une voix parfaitement calme : « Ce n'est pas la peine, Camille m'attend. » « Chloé… » Mathis avait bien remarqué quelque chose d'inhabituel chez elle. Il lui a saisi le poignet, insistant doucement : « Attends une seconde. » Chloé a tenté de dégager sa main, mais il ne l'a pas lâchée. Il s'est simplement tourné vers Clara : « Monte dans la voiture d'abord. » « D'accord. Mais parle calmement avec Chloé. » Clara, malgré une apparence plutôt conciliante, avait secrètement serré les poings. Avant de monter dans la voiture, elle a lancé un regard noir à Chloé, visiblement contrariée.Mathis caressait doucement l'intérieur du poignet de Chloé avec son pouce, puis, après un moment d'hésitation, a déclaré : « L'autre jour à l'hôpital, quand tu as blessé Clara en la frappant, elle a accepté de ne pas porter plainte et de ne pas t'en tenir rigueur. De mon côté, je lui ai aussi donné ma parole : le

Simon était assis en face, sur la chaise derrière le bureau. Chloé, un peu nerveuse, se sentait sous pression car c'était son professeur. Elle devait lui faire valider son ordonnance.Ce patient lui avait été recommandé par des amis, et il plaisantait en disant : « Docteur Dubois, t'es tellement sérieux que je commence à me demander si je suis pas gravement malade. » Tous les patients de la clinique avaient su que Simon était le professeur à la fois de Chloé et d'Antoine.Simon a souri et a répondu : « Ne t'inquiète pas, elle est spécialisée dans les cas compliqués, ton problème, pour elle, c'est du gâteau. C'est juste que, devant moi, elle se sent toujours comme une stagiaire. » Il a jeté un coup d'œil rapide à l'ordonnance avant de la lui rendre.Depuis toutes ces années, Chloé a été la personne la plus douée en médecine qu'il ait rencontrée.Si cette vieille dame de la famille Fontaine ne la freinait pas autant, Chloé aurait probablement progressé des centaines, voire des mi