All Chapters of Malédiction De La Pleine Lune: Chapter 51 - Chapter 60

Pendant qu'il est tourné vers sa commode, j'enlève mon t-shirt trempé et le jette sur le côté. Il se retourne en entendant le bruit de l'impact sur le sol. Puis il lève les yeux vers moi : les yeux écarquillés. Il laisse les vêtements qu'il a sortis de la commode et s'approche lentement de moi. Je le fixe dans les yeux pendant qu'il marche pour m'atteindre. Tandis qu'il m'observe, je passe la main derrière mon dos, détache mon soutien-gorge et le jette à côté de mon t-shirt. Il prend une profonde inspiration, mais ne s'avance pas pour me toucher. J'hésite, puis je m'accroupis et déboutonne mon jean. Je l'enlève lentement, tout en essayant de maintenir le contact visuel. Je me tiens droite et je vois ses yeux parcourir lentement mon corps, qui n'est plus vêtu que de sous-vêtements.Il enlève son short et s'approche lentement de moi. Il m'attire dans ses bras et m'embrasse passionnément. Il s'écarte légèrement. « Tu es sûre ? » Me demande-t-il, en me lançant un regard qui signifie que j

Je l'observe à nouveau, ne pouvant croire qu'elle n'ait rien fait. Dimitri intervient. « Non, je ne pense pas qu'elle l'ait blessée, mais elle lui a sûrement dit quelque chose. Elle a cet air de vouloir s'enfuir. » Je regarde Abélia qui semble vouloir assassiner Dimitri pour l'avoir trahie. « Qu'est-ce qu'elle lui a dit ? » Je demande avec rage. J'en ai assez que cette garce essaie de semer la discorde entre Abélia et moi. Mais Dimitri a raison, elle a vraiment l'air de vouloir prendre la fuite.Abélia baisse les yeux vers ses pieds et secoue la tête. Je lui relève le menton pour qu'elle me regarde, et je vois qu'elle lutte pour ne pas pleurer. Merde. Je la fixe d'un regard sévère pour la faire craquer. « Elle n'a rien dit que je ne savais déjà », lâche-t-elle avant de s'arracher brusquement de mes bras et de se diriger vers l'intérieur, nous laissant, Dimitri et moi, la suivre.« Tu as entendu quelque chose ? » Je demande à Dimitri par le lien mental. Je le vois l'observer, comme si

Je les accompagne jusqu'à la porte et les serre tous dans mes bras, en leur disant qu'on se reverra demain matin. En prononçant ces mots, je jette un coup d'œil vers la maison de Liam, incertaine si je les reverrai tous. Cette pensée m'attriste, mais j'essaie de le cacher, même si je ne trompe personne.Dimitri se dirige chez Liam, tandis que les autres rentrent chez eux. Je reste là à les regarder partir quand je ressens une présence qui m'observe. Mal à l'aise, je rentre précipitamment. « Ma chérie, il faut aller te reposer. Lève-toi tôt pour qu'on puisse charger la voiture et faire tes adieux, d'accord ? » J'acquiesce et monte dans ma chambre.Je reste assise à mon bureau pendant un moment, fouillant dans mes affaires. Malheureusement, mes écouteurs sont déjà rangés dans un de mes sacs, me laissant dans le silence. Soudain, j'entends ce qui ressemble à un pas dans le couloir. Ma mère est allée se coucher il y a des heures. Peut-être qu'elle aussi est anxieuse et n'arrive pas à dor

La nuit suivante, on a dû réopérer Abélia à deux reprises. Je vois l'espoir s'éteindre peu à peu dans les yeux de tous, même dans ceux de Dimitri. À chaque fois qu'on vient nous tenir au courant, son regard s'assombrit davantage. Il s'efforce de tenir bon pour tout le monde, mais il commence à craquer. « Les garçons, rentrez vous reposer un peu. On vous préviendra dès qu'il y aura des nouvelles », suggère ma mère d'une voix douce. Personne n'arrive à dormir, mais elle insiste pour qu'on essaie. Je dis non de la tête. Pas question que je parte avant de l'avoir vue. Ma mère soupire, sachant qu'elle ne gagnera pas si elle insiste.Mon père intervient : « Allez à la maison pour vous doucher et vous reposer. On vous appellera s'il y a du changement. » Il utilise son ordre d'Alpha. Tout le monde se lève, sauf moi. Il me regarde, déconcerté. « Je ne pars pas tant que je ne l'aurai pas vue ! » Je lance en me rasseyant, défiant mon père du regard. Je vois un léger sourire sur les lèvres de ma

Nous voyons la thérapeute entrer dans la salle d'attente. Elle nous fait signe de la suivre dans un petit cabinet. Je dis à Dimitri par le lien mental de rester auprès d'Abélia : il s'y dirige aussitôt. Elle est déjà restée seule plus longtemps que je ne le souhaiterais.Mes parents et moi pénétrons dans la pièce, où elle nous invite à nous asseoir. Nous nous asseyons et attendons paisiblement qu'elle prenne la parole, pour nous dire ce qu'elle veut dire. Elle pousse un soupir et regarde mon père. « C'est son père qui a fait ça, selon elle. » Mes parents écarquillent les yeux avant de me jeter un regard, en essayant de maîtriser leur expression. Son père ? Depuis que je la connais, elle n'en a jamais eu. Avant que je ne puisse poser la moindre question, Dr Kalie poursuit : « Je n'ai pas réussi à lui faire dire grand-chose, mais elle s'accuse de tout. Elle est au courant du décès de sa mère, elle l'a vue. Elle raconte qu'elle a enlevé un collier qui, selon elle, la dissimulait à son