All Chapters of Embrasse-moi ou Tue-moi : Chapter 41 - Chapter 50

Mon Dieu, qu’ai-je fait pour mériter un tel sort ? Une mère absente et un psychopathe de père. Il a fallu que je me fasse kidnapper afin de découvrir la vraie face de l’homme avec lequel je vis depuis vingt ans ? Le vrai visage de mon père ? Maintenant que j’y pense, ma mère avait peut-être une bonne raison de s’en aller ? Elle aurait dû me prendre avec elle, au moins je n’aurais pas connu le monstre qui l’a enceinté et j’aurais peut-être été plus heureuse ? Plus libre avec une vie paisible ? Mais c’est trop tard maintenant, je ne peux plus fuir la réalité, ma réalité. Mais s’il y a une chose dont j’en suis sûre à compter de ce moment, c’est que dorénavant, Paul Moretti est mort pour moi.Des heures s’écoulèrent sans que je ne m’en rende compte. Il faisait déjà nuit et j’étais toujours allongée sur mon lit. Je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer à chaque fois que le souvenir de la fille, hurlant de douleur et suppliant mon père, traversait mon esprit. Je me sentais vide de l’in

L’atmosphère semblait chaude d’un coup malgré la fraîcheur de l’eau dégoulinant sur nos corps. Essoufflée, je gesticulais sous l’effet de ses caresses tandis que mon bas était déjà tout mouillé, espérant désespérément qu’il me pénètre enfin. Mais Vittorio n’était pas encore prêt à m’offrir ce plaisir. Il retira son doigt et commença maintenant à frotter sa bite contre mon clitoris gonflé sans abandonner mes tétons qu’il prenait plaisir à mordre comme un chien sauvage. Quelle tuerie, mon Dieu !– Prends-moi maintenant s’il te plaît, implorai-je en tirant ses cheveux, gémissant comme une folle.Je n’attendais qu’une seule chose : qu’il me pénètre. Mais il me faisait languir, multipliant mes cris de supplices en se frottant contre ma chatte sans jamais me prendre. Il se retourna soudainement pour coller mon dos contre la vitrine et me pénétra d’un coup sec. Je lâchai un hurlement de plaisir mêlée de satisfaction en enfonçant mes ongles dans son dos. Il grogna en s’enfonçant à n

------ Émilie -----Le donjon, cette fameuse chambre interdite ? Le souvenir de ma première expérience dans cette chambre me revint à l’esprit et je sentis mon cœur se nouer ? Oh mon Dieu, que me réserve Vittorio ? Il vaudrait mieux que je ne me fasse pas d’idées car je tremble rien qu’à y penser. J’inspirai profondément avant de prendre la direction de ma chambre. J’ai intérêt à être dans la chambre dans vingt minutes comme il l’a ordonné ou je risque d’être punie. Je pris rapidement mon bain puis j’enfilai une robe. Je nouai mes cheveux en chignon et je fixai mon reflet dans le miroir pendant quelques instants, essayant de réguler ma respiration. Je m’éclipsai enfin de la chambre et m’aventurai dans le couloir à l’aile Est. En un clin d’œil, je me retrouvai devant la porte de la chambre. Je repassai à nouveau mes yeux sur l’inscription au-dessus de la porte : une fois à l’intérieur, plus de retour en arrière possible. Je tournai le poignet puis m’introduisit à

– Émilie, dépêche-toi un peu, criai-je depuis le séjour.Depuis trois semaines, une avalanche de passion et d’étincelle réside entre Émilie et moi. C’est un petit coin de paradis. Ah l’amour !Émilie m’a guéri, oui elle a atténué mes douleurs profondes. Me réveiller chaque jour à côté d’elle, la contempler pendant qu’elle dort comme un innocent bébé puis lui faire l’amour tous les matins, c’est comme si elle m’avait transporté dans un autre univers. Un univers où la haine, les ressentiments n’ont pas leur place, un monde où son père n’a jamais existé.Mais en parlant de son père, où peut-il bien être ? Jusqu’à présent, la police colombienne ne l’a pas encore coincé et je n’ai pas de nouvelle non plus. Peut-être parce que je suis trop occupé à m’amouracher de sa fille. Mais un méchant ne devient pas gentil du jour au lendemain alors je ferais mieux de me remettre sur le coup et le traquer. Paul est l’exemple parfait pour expliquer le dicton : «  méchant un jour, méchant p

-------- Vittorio ---------Sous mes ordres, mes deux hommes de mains, conduisirent l’inconnu dans un endroit assez calme et un peu désert. Le genre d’endroit parfait pour administrer une leçon à ce pervers.– C’est quoi ton prénom ? questionnai-je à l’individu, désormais à genoux devant moi, les mains liés dans son dos.– Jonas, répondit-il. S’il vous plaît, ne me tuez pas, j’ai commis une erreur, implora-t-il.– Effectivement Jonas, tu as commis une erreur impardonnable et tu vas payer pour ça parce que tu t’en es pris à la mauvaise personne. Cela t’apprendra à harceler les innocentes jeunes filles.– Je vous en supplie.Il pleurait à chaude larmes. Quel ennui de voir un homme pleurer de la sorte, comme un nouveau-né. C’est vraiment pathétique. Je voulais le torturer et le punir de mes propres mains mais plus je le regardais, plus je me rendais compte qu’il n’en valait pas la peine.J’inspirai profondément en remuant mon arme entre les mains, réalisant