All Chapters of Le compagnon caché: Chapter 181 - Chapter 190

Chapitre 181 – La Nuit du Sang et de la Lune1. La Bataille ÉclateLa nuit s’ouvrit sur un hurlement.Pas un cri de douleur, ni de peur — mais celui d’une guerre longtemps contenue. Le sol vibrait sous les pattes des loups, l’air se chargeait d’électricité, et le ciel, lourd de nuages noirs, semblait lui aussi prêt à éclater.Le Bêta rival, visage tordu par la haine, leva la main.— À moi ! hurla-t-il.En un instant, ses partisans bondirent hors de l’ombre, des dizaines de loups aux crocs luisants, aux yeux rougis par la rage. Ils se ruèrent sur les loyaux, et la clairière devint un champ de bataille.Des grognements, des corps heurtant la terre, des gémissements.Les griffes déchiraient la chair. Le sang éclaboussait les pierres sacrées.Des siècles d’unité, brisés en une seule nuit.Et au centre de ce chaos, elle — Arielle — se tenait debout, tremblante, les yeux écarquillés, incapable de comprendre comment la paix tant espérée venait de se transformer en enfer.Mais quelque chose b

Chapitre 183 – La Traque de la TrahisonJe me tenais seule dans la clairière de notre refuge secret, le vent caressant mon visage, mes mains posées sur mon ventre arrondi. Chaque souffle était un rappel constant de ma vulnérabilité et de ma force : je portais la vie, et pourtant je devais me préparer à affronter la trahison qui menaçait Kael, la meute et notre avenir. Mes yeux brillaient d’une détermination que même la fatigue ne pouvait effacer. Il fallait que je contrôle ces pouvoirs qui, jusqu’à présent, s’étaient déchaînés comme une tempête imprévisible.Je pris une profonde inspiration et fermai les yeux. La magie en moi frémissait, s’agitait, prête à exploser. Les sensations étaient étranges : chaque battement de cœur, chaque souffle de vent, chaque craquement de branche éveillait une résonance en moi. Je pouvais sentir les présences autour de moi, les énergies des arbres et du sol, même les intentions les plus subtiles de mes alliés. C’était effrayant… et fascinant à la fois.—

Chapitre 185– Le Cercle de LamesLa forêt devenait plus dense à mesure que nous approchions du territoire de la meute voisine. L’air y était plus froid, plus chargé, comme si chaque arbre connaissait notre secret et murmurait notre arrivée à travers les feuilles. Kael marchait légèrement devant moi, son corps tendu, chaque muscle prêt à se déployer au moindre danger. Je sentais sa tension, son inquiétude, sa rage contenue… mais aussi son besoin viscéral de me protéger.Moi, je suivais son rythme tant bien que mal. Ma respiration était maîtrisée, mais l’épuisement se glissait dans mes os. Ma grossesse rendait chaque pas plus lourd, mais je refusais de faiblir. Pas maintenant. Pas alors que l’avenir de notre enfant et de notre meute dépendait de notre force.— Encore quelques kilomètres, murmura Kael en jetant un coup d’œil en arrière.— Je peux tenir, répondis-je, malgré la fatigue qui brûlait mes poumons.Mais au fond… quelque chose n’allait pas. Mes sens, devenus plus aiguisés depuis

Chapitre 186Le soleil n’avait même pas encore atteint le sommet du ciel que les premiers murmures commencèrent à circuler dans la clairière de la meute. J’étais occupée à vérifier l’entraînement des jeunes loups, à guider mes omegas loyaux, lorsque les hurlements désordonnés de la confusion me parvinrent. Les guerriers se précipitèrent vers le hall de l’Alpha, et je compris immédiatement que quelque chose de grave venait de se produire.Auren. Je le savais. Ce fils ambitieux, obsédé par moi, incapable d’accepter un refus, avait encore trouvé le moyen de créer le chaos.À l’instant où j’entrai dans la salle, les murmures s’intensifièrent et les regards se tournèrent vers le centre, où Auren se tenait droit, le menton levé et le sourire arrogant collé aux lèvres. Il s’adressa au conseil avec une assurance glaciale :— La Luna de Kael… dit-il en ponctuant ses mots d’un geste théâtral, a accepté ma proposition.Le silence tomba, lourd, oppressant, comme si le souffle de tous avait été as

Chapitre 189Le vent sifflait dans les arbres alors que la clairière s’emplissait d’un grondement croissant. Les murmures, les chuchotements et les ordres des loups d’Auren se mélangeaient à la tension déjà palpable. Chaque muscle de mon corps était tendu, chaque respiration calculée. Je sentais Kael juste derrière moi, son aura puissante vibrant à travers le lien qui nous unissait. Sa présence me donnait force, mais en même temps, la colère et la peur qui brûlaient en lui se mêlaient à la mienne, créant un feu incontrôlable dans ma poitrine.Puis Auren, avec un sourire mauvais et assuré, leva les mains, et un hurlement retentit à travers la vallée. Des renforts arrivaient, d’autres loups provenant des territoires voisins, loyaux uniquement à lui, aux portes de la clairière. Leur nombre était intimidant, leurs armes prêtes, et leurs intentions claires : nous écraser, prendre Kael et souiller notre meute.— Maintenant ils veulent nous écraser, Kael, murmurai-je, la voix tremblante mais