บททั้งหมดของ Coucher Avec Le Milliardaire Interdit : บทที่ 81 - บทที่ 90

Chapitre 82|| POINT DE VUE D'ALISA ||Les doigts de Lucien se resserrèrent autour de mon poignet, mais juste assez pour me faire comprendre, sans jamais me faire mal. Ses yeux étaient comme des lames acérées braquées sur mon visage, froids et maîtrisés, comme ils l'étaient toujours lorsque nous nous trouvions devant sa famille.« Alisa, tiens-toi bien », m'avait-il dit une minute plus tôt d'un ton grave et sec, comme si j'étais une adolescente imprudente plutôt que la femme qui portait son enfant. « Ce n'est pas le lieu pour faire des scènes. »Ses mots résonnaient encore dans mes oreilles lorsqu'il m'entraîna vers la salle à manger. Chaque pas me semblait plus lourd, comme si le sol en marbre poli essayait de coller mes pieds au sol. Je ne voulais pas retourner à l'intérieur ; je ne voulais pas voir leurs regards critiques ni entendre leurs insultes soigneusement voilées. Je voulais juste respirer.« Je ne veux pas y retourner », murmurai-je en m'arc-boutant un instant, même si je s

Chapitre 84|| Point de vue d'ALISA ||Lorsque Lucien m'a raccompagnée chez lui ce soir-là, le silence qui régnait dans la voiture pesait plus lourd que l'obscurité à l'extérieur. Les lumières de la ville défilaient en traînées floues, mais mes yeux refusaient de les suivre. Je restais assise, raide, les mains crispées en poings sur mes genoux, la poitrine encore brûlante à cause de l'image qui tournait en boucle dans ma tête.J'ai finalement craqué.« Qu'est-ce que c'était que ça, Lucien ? » ai-je demandé, la voix tremblante mais suffisamment forte pour fendre l'air. « Pourquoi tu lui as pointé une arme dessus ? T'as perdu la tête ? Ou c'est vraiment ce que tu es ? Un mafieux ? Un criminel ? Un vrai... »Il a serré le volant de toutes ses forces. « Alisa... »« Non ! » l'ai-je interrompu sèchement. La peur, le choc, l'humiliation... tout cela tourbillonnait en moi comme une tempête prête à éclater. « J'ai beaucoup toléré en peu de temps, mais ça ? Aujourd'hui, tu m'as vraiment fait

Chapitre 86 || POINT DE VUE D'ALISA ||Lucien poussa la porte sans frapper, et pendant une fraction de seconde, mon souffle se bloqua dans ma poitrine. Je venais de rentrer dans la pièce, moins de dix minutes auparavant, et l'air autour de moi était encore imprégné d'une légère nervosité. Mais heureusement, j'étais déjà assise sur le bord du lit, les cheveux encore légèrement humides à cause de la brise froide que j'avais affrontée dehors, et mon cœur battait lentement, comme si j'essayais de faire semblant de ne pas avoir bougé.Les yeux de Lucien balayèrent la pièce avec acuité, comme il le faisait toujours lorsqu'il craignait de perdre le contrôle d'une situation. Puis son regard se posa sur moi. La tension sur son visage se relâcha légèrement, mais le poids de son inquiétude demeura.« Tu es là », dit-il doucement, presque à lui-même, comme s'il répondait à une peur intérieure. Puis sa voix se durcit. « Bien. »Je me forçai à esquisser un petit sourire. « Où aurais-je pu aller

Chapitre 88|| POINT DE VUE D'ALISA ||J'ai entendu le bruit sec de la porte qui s'ouvrait avant même que Lucien n'entre. Ce seul bruit m'a fait comprendre que la tempête avait déjà atteint ma chambre. Lucien est entré, refermant la porte derrière lui avec une force maîtrisée. Son regard s'est immédiatement posé sur moi, et j'y ai vu de la colère, de la peur et quelque chose de plus sombre encore.« Où étais-tu ? » Sa voix était basse mais brûlante, chaque mot me transperçant davantage.« Où ? Avec qui ? Et pourquoi ? »Je n'ai pas baissé les yeux. « Arthur m'a emmenée. Tu le sais déjà. »Lucien s'est avancé, la colère se lisant dans son expression. « Tu... as-tu la moindre idée de ce que tu as fait ? Alisa, ta vie est en danger ! Combien de fois t'ai-je dit de ne pas quitter la maison ? Et tu... tu es quand même sortie avec lui ? »Je sentis ma mâchoire se crisper. « Parce que je ne veux plus vivre comme ça. »Il s'arrêta brusquement, me fixant comme s'il n'arrivait pas à croire ce

Chapitre 90|| POINT DE VUE DE LUCIEN ||Les médecins étaient toujours à l'intérieur. Alisa était toujours à l'intérieur. Et mon esprit était en proie à un conflit intérieur depuis le moment où les infirmières l'avaient emmenée en urgence.Je leur avais dit – non, ordonné – de sauver Alisa en premier.Dès que ces mots avaient franchi mes lèvres, j'avais compris que Marcel avait entendu quelque chose qu'il ne s'attendait pas à entendre de ma part.Il se tenait maintenant à côté de moi, raide et pensif, me jetant des regards toutes les quelques secondes comme s'il essayait de déchiffrer un puzzle dont la structure avait soudainement changé.Le temps s'écoulait lentement. Chaque minute semblait durer une heure, suffisamment longue pour que chaque souvenir du visage pâle et du corps inerte d'Alisa se rejoue dans mon esprit. Je serrai les mâchoires et m'efforçai de respirer régulièrement, mais le calme refusait de revenir.Finalement, Marcel expira et se tourna vers moi.« Lucien, dit-il d