Semua Bab Rejetée par l’Alpha, marquée par un autre : Bab 101 - Bab 110

Chapitre 102 — Les Chaînes du LoupLe froid me dévore.Je rouvre les yeux dans l’obscurité, et la première chose que je sens, c’est la douleur. Elle m’arrache un grognement rauque, presque inhumain. Des chaînes d’argent s’enfoncent dans ma peau, brûlant ma chair à chaque mouvement, répandant une odeur âcre de sang et de métal chauffé. Ma tête tourne, mes muscles tremblent, ma respiration est lourde, et pourtant… mon cœur bat. Il bat pour elle.Liora.Je murmure son nom dans le silence, comme une prière, comme un souffle qui me rattache à la vie.Mon dos est collé contre la pierre glaciale du mur, et mes poignets sont suspendus au-dessus de ma tête. Le moindre geste enfonce davantage les crochets dans mes os. Ils ont utilisé de l’argent pur. Ils savent exactement ce qu’ils font. Des gens qui connaissent la nature d’un Alpha. Des gens qui veulent me voir brisé.Je ferme les yeux un instant. J’essaie de sentir le lien, de la sentir elle — sa chaleur, son odeur, son énergie douce qui m’a

Chapitre 104 Je ne pouvais plus rester là, immobile, à attendre des nouvelles de Dalin. Chaque battement de mon cœur résonnait dans ma poitrine comme un tambour de guerre, chaque respiration me rappelait sa détresse, son appel silencieux à travers le lien qui nous unissait. La peur pour lui, pour notre enfant, brûlait en moi, mais elle s’accompagnait maintenant d’une force que je n’avais jamais connue, une puissance latente qui surgissait de l’intérieur, prête à se manifester.Je fermai les yeux un instant, laissant mes sens s’aiguiser. L’air autour de moi semblait se transformer, les sons ordinaires devenaient des murmures, chaque mouvement des feuilles, chaque craquement de branche, chaque respiration distante des créatures de la forêt se précisaient comme si j’avais soudain ouvert les yeux sur un monde entièrement nouveau. Mes sens de loup, toujours affûtés, explosaient maintenant au-delà de ce que j’avais imaginé. Je pouvais sentir la présence d’ennemis avant même de les voir, se

Chapitre 106 — La Traque du LienLa forêt s’étendait devant moi comme un océan d’ombres et de murmures.L’air était lourd, saturé d’humidité, et chaque pas semblait réveiller la terre endormie.Mais je n’entendais plus rien — ni le vent, ni les feuilles — seulement le battement sourd dans ma poitrine.Ce n’était pas le mien.C’était le sien.Celui de Dalin.À travers le lien, je sentais sa douleur, sa fatigue, son sang. Et malgré le froid qui me glaçait jusqu’aux os, une seule certitude brûlait dans mon cœur : je devais le retrouver.Je posai une main sur mon ventre. Mon enfant bougea, comme s’il sentait lui aussi la tempête en moi.— Je te promets, murmurai-je, la voix tremblante. Nous irons jusqu’à lui. Nous ne l’abandonnerons pas.Un éclat de lumière pulsa soudain dans mes veines, une vibration étrange que je ne comprenais pas encore. Ma nouvelle puissance se manifestait d’elle-même — instinctive, incontrôlable. Mes sens se décuplèrent. Je pouvais entendre les battements d’ailes d’

Chapitre 108 — Le Hurlement du Loup(Point de vue de Dalin)Je n’arrive plus à distinguer la réalité du rêve.Depuis des jours — ou des semaines, je ne sais plus — je flotte entre la douleur et l’oubli.Chaque respiration me coûte.Chaque battement de cœur résonne comme un coup de tonnerre dans mon crâne.Mais ce soir, quelque chose change.Une chaleur traverse ma poitrine.Une lumière douce, familière, éclaire l’obscurité dans laquelle je me noie depuis trop longtemps.Liora.Je le sens avant même d’ouvrir les yeux.Son aura, son odeur, son âme — tout ce qu’elle est me traverse d’un seul coup, comme une bouffée d’air après une longue noyade.Elle est là.Ici.Près de moi.Je veux parler, mais ma gorge brûle. Je veux bouger, mais les chaînes me tirent, mordant ma chair jusqu’à l’os.Et pourtant, malgré la douleur, un sourire faible étire mes lèvres.— Liora…Je sens sa présence tout près. Ses doigts effleurent les chaînes.Puis, soudain, tout explose.Une lumière aveuglante.Un souffl

Chapitre 110!: Le Hurlement de l’Injustice(Point de vue de Dalin)Le vent portait encore l’odeur du sang.De sa peau. De la mienne. De la guerre qui venait à peine de s’éteindre.Quand mes yeux s’ouvrirent, la douleur fut la première chose que je sentis — une brûlure dans chaque muscle, une lourdeur dans mon cœur. Le sol sous moi était froid, trempé d’eau et de sang séché. Je ne savais plus combien de temps j’étais resté inconscient.Puis je la vis.Liora.Étendue à quelques pas de moi, sa peau pâle comme la lune, immobile. Trop immobile.Ses cheveux sombres collaient à son visage taché de sang, et son ventre, celui que je devais protéger à tout prix, ne bougeait plus.— Non…Je rampai jusqu’à elle, la gorge serrée, les larmes brouillant ma vue.Je posai ma main tremblante sur sa joue glacée.— Liora… ma lune… réveille-toi, s’il te plaît…Aucune réponse.Rien, si ce n’est le murmure du vent et le cri lointain des corbeaux.Un hurlement déchira ma poitrine. Brutal. Animal.Je ne senti