Semua Bab Rejetée par l’Alpha, marquée par un autre : Bab 111 - Bab 120

Chapitre 111 — Les Âmes PerduesLe vent soufflait à travers les montagnes comme un cri ancien, portant avec lui le goût du sang et de la cendre. Dalin avait été exilé. Chassé de son propre territoire, rejeté par ceux qu’il avait juré de protéger. Ils l’avaient trouvé couvert de sang, le regard sauvage, les chaînes d’argent encore brûlantes autour de ses poignets. Et à ses pieds, Liora, immobile, pâle comme la lune.Personne n’avait voulu entendre ses mots. Personne n’avait vu la vérité.Alors on l’avait jugé. Trahi. Banni.Pendant ce temps, dans un recoin oublié de la forêt, Liora ouvrit les yeux.Un souffle rauque s’échappa de ses lèvres. Son corps était lourd, brisé, chaque muscle hurlait. Le souvenir du combat, de la douleur, du cri de Dalin se fracassait dans son esprit. Elle tenta de bouger — une lueur argentée pulsa sous sa peau, comme si une force ancienne la maintenait encore en vie.Une silhouette se tenait devant elle.Une louve spectrale, blanche comme la neige, aux yeux d’

LChapitre 113 – Le Retour de la LunaLorsque le clan aperçut Liora franchir les imposantes portes du domaine, un silence pesant s’abattit sur la cour comme une tempête soudaine. Chaque souffle, chaque bruissement de pas, chaque murmure sembla s’arrêter dans l’instant. Les loups se figeaient, les mâchoires crispées, les yeux écarquillés. La femme qu’ils pensaient morte, celle qu’ils avaient enterrée dans leurs souvenirs et dans leurs esprits, marchait parmi eux, vivante, resplendissante et furieuse. Son aura puissante émanait une autorité incontestable, une force que même les plus endurcis ne pouvaient ignorer.Les comploteurs, ceux qui avaient ourdi la chute de Dalin et son exil, sentirent leur cœur s’arrêter. Tout leur plan, toute leur manipulation, semblait dérisoire face à la présence imposante de Liora. Leurs mains tremblaient, leurs langues se nouaient. Quelques-uns reculèrent instinctivement, frappés par une peur mêlée de respect et de honte. D’autres, incapables de soutenir so

Chapitre 115 – Le Jugement de Vérité(Point de vue de Dalin)Le silence après mon rugissement est presque aussi lourd que la terre elle-même. Je peux sentir la peur, la stupeur, l’incrédulité… tout se mélange dans l’air froid du soir. Les torches tremblent sous la brise, et devant moi, la meute tout entière semble retenir son souffle. Puis, mes yeux trouvent les siens.Liora.Vivante. Rayonnante.Mon cœur s’arrête, puis repart brutalement, comme si la lune elle-même m’avait frappé. Elle est là — pas un souvenir, pas un rêve, mais bien elle. Et pourtant, tout en moi hurle de douleur. Ses yeux portent la lumière du ciel et les ténèbres de ce qu’elle a traversé.Je tombe à genoux. Mon corps est couvert de sang séché, de poussière, de cicatrices qui brûlent encore du poison d’argent. Mais à cet instant, rien n’existe sauf elle.— Liora… je souffle, presque incapable de respirer.Elle s’avance vers moi, les larmes roulant sur ses joues, un mélange de force et de fragilité. Mais avant que j

Chapitre 117 Je me réveillai lentement, le corps engourdi, les muscles endoloris, chaque souffle me rappelant la violence de la bataille de la nuit dernière. La lumière de l’aube filtrait à travers les fentes du toit de bois du refuge improvisé où on m’avait emmenée. Mes yeux s’ouvrirent avec difficulté, et je me retrouvai seule dans la pièce, ou du moins c’est ce que je pensais. Mon corps était faible, mon esprit encore embrouillé par la fatigue et la douleur, mais mon cœur… mon cœur battait avec une urgence sourde. Le silence n’était pas complet : au-delà des murs, des voix portaient des éclats d’angoisse, de colère, et de confusion.Je me redressai légèrement, sentant le vertige m’envahir, et tendis l’oreille. Les murmures vinrent à moi comme un vent chargé de menaces. C’étaient des voix que je reconnaissais — les anciens, les Beta, certains guerriers fidèles à la meute — et ils débattaient avec une intensité qui me glaçait le sang.«… comment peut-on envisager de le réintégrer ap

Chapítre 119La lune était haute dans le ciel, projetant une lumière argentée sur la clairière où Liora et ses loups fidèles attendaient. Le souffle court, les muscles tendus, elle sentait l’adrénaline parcourir ses veines. Ses sens étaient en alerte totale — elle percevait chaque bruissement dans les arbres, chaque mouvement des ennemis approchant. Le Beta et sa meute renégate étaient là, tapis dans l’ombre, prêts à frapper.« Restez proches. Ne laissez personne nous séparer », murmura-t-elle à ses compagnons. Sa voix, calme mais ferme, portait une autorité naturelle qui fit frissonner les autres loups. Même dans sa grossesse, sa présence imposait respect et puissance.Soudain, le silence éclata en chaos. Le Beta bondit des ténèbres avec ses loups, leurs crocs étincelants sous la lune. Liora réagit instantanément — un souffle d’énergie jaillit d’elle, un éclat doré qui désorienta plusieurs ennemis. Ses yeux brillèrent, et les vagues de sa puissance firent trembler le sol, déracinant