All Chapters of Puisque père et fils ont choisi la même femme idéale, pourquoi pleurer si je me remarie ?: Chapter 51 - Chapter 60

Sur ces mots, Maxime s’est levé d’un bond et, glacé de la tête aux pieds, a quitté la pièce à grandes enjambées.Son assistant a attrapé la mallette et l’a suivi de près.« Monsieur Charon, on dirait que Nora est décidée comme jamais à rompre tout lien avec vous. Que va-t-on faire ? »Hugues, désemparé, s’est exclamé : « Les plans de conception de la gamme de cette saison, Nora ne nous les a même pas encore livrés ! Et nous avons fait du battage médiatique pendant un mois. Si la nouvelle de cette rupture se répand maintenant, l’impact sera désastreux. Après tout, la majorité des acheteurs de nos véhicules électriques paient pour le design de Nora, ce sont ses fans. Sans elle, nos voitures ne seraient plus qu’une coquille vide et les ventes vont plonger ! »Adrien est resté figé sur place, la sensation d’une pierre de mille kilos lui écrasant la poitrine.Ses yeux, d’ordinaire arrogants, se sont assombris jusqu’à devenir d’un noir profond, lourds de nuages glacés.Il n’arrivait plus

À présent, elle s’était libérée de cette cage qu’était la famille Charon et se retrouvait seule au monde.Les regrets de sa mère, elle voulait les réparer un à un, les combler patiemment.Maxime l’a regardée avec intensité ; sa voix, rauque, a pris presque des accents de supplication : « Alors, Clairou, si tu ne veux pas que ma conscience me ronge, que je perde le sommeil, surtout ne me rends pas cet argent… d’accord ? »Claire ne parlait plus de remboursement, mais dans son cœur, elle s’était juré qu’une fois ses finances assainies, elle lui rendrait jusqu’au dernier sou.Après le dîner, ils ont échangé encore quelques mots sur les suites de la résiliation, puis Maxime s’est levé pour partir, même s’il aurait voulu rester seul avec elle un peu plus longtemps.Claire l’a accompagné jusqu’à l’entrée. Alors qu’il se penchait pour remettre ses chaussures, son regard s’est arrêté net sur la poubelle à quelques pas de là, dedans, il y avait encore quelques boîtes de médicaments vides et u

Ce parfum avait une élégance que l’odeur de poudre de Camille n’atteindrait jamais.« Monsieur Charon, Madame a vraiment des doigts de fée. Son remède vaut mieux que tout ce que les médecins peuvent prescrire ! », s’est exclamé Hugues.La douleur avait cessé. Dans le regard d’Adrien, la froideur hautaine était revenue.« Qu’essaies-tu de dire ? »Hugues s’est risqué : « L’aromathérapie que Madame vous avait préparée… vous devez bientôt en manquer ? Vous pourriez peut-être l’appeler, lui demander d’en refaire un peu ? »« Tu voudrais que je cède ? Que je m’abaisse devant elle ? », a ricané Adrien, un sourire glacé au coin des lèvres.Ses yeux de phénix lançaient des éclairs : « Il y a trop de choses que Claire ne peut pas abandonner dans cette famille. Tôt ou tard, elle reviendra, comme si de rien n’était. »Hugues a acquiescé docilement, tout en pensant tout le contraire.À ses yeux, cette fois, le départ de Claire n’avait rien d’un simple caprice.Même lui, qui n’était qu’un emplo

Hugues a levé brusquement la main et a arraché le badge suspendu au cou de l’hôtesse.D’une voix sèche, il a lancé : « Va tout de suite au service RH pour régler ton solde. Tu es licenciée. »La réceptionniste, saisie de panique, a reculé d’un pas et a balbutié : « M… mais qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi… ? »« Parce que tu es stupide, bornée et mal intentionnée ! Le groupe Charon n’emploie pas des incapables, encore moins des gens retors ! »……Après avoir mangé quelques douceurs, Adrien s’est senti légèrement fatigué.Il s’est affalé sur le canapé, les jambes entrouvertes, l’attitude nonchalante.Camille s’est assise tout près de lui et a murmuré d’une voix douce : « Addie, tu es encore préoccupé par la rupture du contrat avec Nora ? »« Oui », a répondu Adrien en fermant à demi les yeux, ses doigts pressant ses tempes douloureuses.Camille s’est presque penchée contre son épaule ; ses grands yeux brillants la faisaient ressembler à une fleur prête à s’ouvrir : « À mon avis,

Elle ne parvenait toujours pas à se maîtriser : une amertume lui montait à la poitrine.« Cela fait presque un mois… Quand comptes-tu enfin signer les papiers du divorce ? » a demandé Claire, en respirant profondément, le regard glacé.Les sourcils d’Adrien se sont froncés ; il a ricané froidement : « Tu t’es donné tout ce mal pour venir ici juste pour me dire ça ? »« À part ça, ai-je encore une raison de te voir ? »Claire a plissé les yeux et a balayé la pièce du regard : « Ton bureau est plutôt sympa… Adrien… Il ne manque plus qu’un grand lit pour que tu puisses vraiment t’y donner à fond. »Adrien a éclaté d’un rire furieux : « Claire, la paranoïa, ça se soigne ! »Elle a ignoré la pique et a repris, imperturbable : « Les papiers du divorce, tu les as bien signés, n’est-ce pas ? »« Je les ai déchirés. » a répondu Adrien d’un ton désinvolte.« Bien sûr, » s’est-elle dit. Elle s’y attendait.Après un court silence, Claire a sorti de son sac une liasse de documents, l’a posée su