บททั้งหมดของ Coup d'un soir prédestiné: บทที่ 11 - บทที่ 20

CHAPITRE ONZE : Réessayer Troisième point de vue Mark resta assis dans son bureau longtemps après la fin de la réunion de famille, l'écho de leurs voix hantant encore son esprit. « Héritage. Héritier. Mariage. Image. » Les mêmes mots se répétaient comme un disque rayé. Il se servit un verre, regardant le liquide ambré tourbillonner dans le verre, mais même cela ne calma pas le malaise qui lui tordait la poitrine. Les paroles de son père l'avaient touché plus profondément qu'il ne voulait l'admettre. Un héritier. Un enfant. La continuation du nom Hughes. Plus il y pensait, plus cela lui semblait une chaîne autour du cou plutôt qu'une responsabilité. Et pourtant… il n'était plus le seul à le surveiller. Les investisseurs s'agitaient. Les médias tournaient autour de lui comme des vautours. Et sa belle-mère avait déjà organisé ce dîner avec les Rinaldi. Il ne pouvait pas les laisser contrôler son récit. S'ils voulaient un héritier, il pourrait en créer un, à ses propres conditions.

CHAPITRE 13 : La visite de Laura chez sa mère. Le point de vue de Laura Je suis restée assise au bord de mon lit toute la matinée, les doigts nouant le bas de ma robe. Mon cœur battait la chamade. J’avais répété les mots des centaines de fois dans ma tête, mais chaque version se terminait par un « non » de Mark. Il fallait quand même que j’essaie. Je ne pouvais m’empêcher de penser à maman : comme elle devait paraître faible, comme elle devait se sentir seule. Cette seule pensée me serrait la poitrine. Je ne savais même pas qui avait payé ses factures d’hôpital ou qui l’avait ramenée chez elle. Je voulais juste voir son visage, lui tenir la main et m’assurer qu’elle allait vraiment bien. Quand dix heures sonnèrent, j’inspirai profondément et me dirigeai vers le bureau de Mark. J’avais les mains moites. Deux gardes se tenaient près de la porte, comme d’habitude, me fixant comme si je n’avais aucun droit d’exister. « Je… j’ai besoin de voir M. Hughes », dis-je doucement. L’un d’eu

CHAPITRE 15 : Le Compagnon Inattendu. Troisième point de vue : Le cœur de Laura s'était à peine calmé que la voiture s'arrêta à nouveau, à quelques mètres du portail du manoir. La conductrice se retourna légèrement. « Madame… M. Hughes veut que vous attendiez. » Son estomac se serra. *Oh non. Pas encore.* Avant qu'elle puisse demander pourquoi, la portière s'ouvrit et Mark monta à bord. Son parfum frais emplit immédiatement la voiture – tout en cèdre et en puissance, comme s'il transportait sa propre atmosphère partout où il allait. Il s'assit à côté d'elle, l'air calme mais distant, ajustant les poignets de son costume comme s'il ne s'agissait que d'un simple voyage d'affaires. Laura cligna des yeux. « Vous… venez avec moi ? » Le regard de Mark la regarda brièvement avant de se poser sur la vitre. « Vous ne partez pas seule. Je n'ai pas assez confiance en vous pour ça. »Les mots la blessèrent, même si son ton était presque désinvolte. « Je n'allais pas m'enfuir », dit-elle dou

Chapitre 17: La situation difficile de Laura Point de vue de Laura : Laura ne parvenait pas à se débarrasser du malaise qui la submergeait depuis ce jour passé dans le bureau de Mark. Son regard perçant, la suspicion dans son ton… tout cela la hantait. Chaque fois qu'elle croisait son regard sur elle, elle avait l'impression qu'il voyait le secret grandir en elle. Elle était assise près de sa fenêtre, le regard vide fixé sur le jardin en contrebas. Ses mains tremblaient, posées sur son ventre. « Tu ne peux pas le savoir », murmura-t-elle. « Pas maintenant. Jamais. » Mais elle avait beau essayer de se rassurer, la peur revenait sans cesse. Mark n'était pas du genre à abandonner facilement, et sa curiosité était dangereuse.Elle pensa à sa mère : comme elle avait l'air paisible la dernière fois que Laura était venue lui rendre visite, même avec ses béquilles à ses côtés. Cette pensée fit naître un petit sourire fragile sur ses lèvres. Mais cela ne dura pas. Le stress de cacher sa

CHAPITRE 19 : Secrets et Tensions : Je tenais en équilibre le seau de nettoyage dans une main et une serpillière dans l'autre, fredonnant doucement tandis que je parcourais le long couloir. Mon dos me faisait mal et mes chevilles recommençaient à gonfler. Je soupirai, me souvenant de l'avertissement du médecin : « Repose-toi », avait-il dit avec un sourire bienveillant. « Tu dois prendre soin de toi et du bébé. » J'avais alors acquiescé docilement, mais le repos était un luxe que je pouvais rarement m'offrir chez Mark. Chaque recoin devait briller. Chaque surface devait étinceler. Les exigences étaient incroyablement élevées, et c'était moi qui attendais d'elles. Pourtant, j'en avais presque fini pour la journée. Plus qu'une chambre à visiter : celle de Mark. J'hésitai devant la porte de sa chambre, la main posée sur la poignée. J'étais toujours mal à l'aise en nettoyant son espace.Ce n'était pas seulement la décoration luxueuse ou le parfum de son eau de Cologne qui flottaient