Loué un gigolo, décroché un milliardaire의 모든 챕터: 챕터 21 - 챕터 30

Le grand-père de Christian était exactement comme je l'avais toujours redouté : grand, imposant, les cheveux d'argent taillés avec une précision parfaite, et ce regard perçant qui semblait traverser n'importe quel masque. Joseph Kensington dégageait cette aura qui imposait le respect dès qu'il entrait dans une pièce. Du genre d'homme qui n'avait jamais besoin d'élever la voix pour se faire entendre.En nous approchant, j'ai remarqué comment plusieurs invités s'écartaient discrètement, comme si une force invisible les repoussait pour lui laisser passage. Il était entouré de quelques hommes d'affaires, mais à la vue de Christian, il les a congédiés d'un simple geste.« Papi, voici Zoé Bennett, ma fiancée », a présenté Christian d'une voix calme. J'ai tout de même perçu la tension subtile qui crispait ses épaules.« Enfin, nous nous rencontrons, Mademoiselle Bennett », a dit Joseph en me tendant la main. Son accent de Valentia était doux mais impossible à ignorer.« Enchantée, Monsi

Francesca Montgomery. Ce nom que Christian avait prononcé cette nuit-là, au milieu de la tempête. Comme une cicatrice qui faisait encore mal dès qu'on la touchait. La femme qui l'avait trahi de la pire façon. Et elle se tenait là, la main tendue vers moi, un sourire calculé posé sur des lèvres parfaites.« Enchantée », ai-je répondu en serrant sa main plus fort que je ne l'avais voulu. « Zoé Bennett. »« Zoé », a-t-elle répété, comme si elle goûtait le prénom, le faisant rouler sur sa langue. « Quel nom… singulier. Christian a toujours eu des goûts particuliers. »Son accent de Valentia enveloppait ses paroles d'une musicalité trompeuse, une douceur de surface derrière laquelle perçait pourtant une lame affûtée. À mes côtés, Christian demeurait figé, raide comme une statue. Il était presque méconnaissable comparé à l'homme qui m'avait embrassée quelques minutes plus tôt.« Alors, comment vous êtes-vous rencontrés ? » a demandé Francesca. « Christian ne met presque jamais les pied

Les mots d'Alex restaient suspendus entre nous, lourds de sous-entendus. Un frisson a traversé mon corps, souvenir perfide d'instants que mon cœur n'a jamais totalement effacés. Je voulais rester de marbre, mais mes réactions me trahissaient.Le silence devenait pesant quand une voix glaciale a fendu l'air.« Est-ce que je vous dérange ? »Je me suis retournée brusquement. Christian se tenait au bas de l'escalier. Ses yeux, d'ordinaire si chaleureux lorsqu'ils se posaient sur moi, brillaient d'une dureté minérale. Sa mâchoire était crispée, son corps tendu comme une lame.Alex, lui, ne montrait pas la moindre gêne. Il a reculé d'un pas, un sourire provocateur aux lèvres.« Rien d'important. Je partageais seulement quelques souvenirs avec ta fiancée », a-t-il dit d'un ton faussement détendu. Son regard s'est attardé sur moi. « Zoé et moi... nous avons un long passé en commun. »Christian a réduit la distance entre nous d'un pas mesuré, jusqu'à se placer à mes côtés. Son bras a gli

Je me suis penchée vers le miroir pour tracer la dernière touche de rouge à lèvres. Le tissu bleu nuit épousait parfaitement ma silhouette, comme s'il avait été conçu pour moi seule. À chaque mouvement, la soie glissait avec une grâce aérienne, donnant à l'ensemble une allure presque irréelle. Rien d'ostentatoire pour autant : comme tous les cadeaux de Christian, la robe mêlait sobriété et élégance, raffinement et mesure.Il était déjà descendu pour vérifier les derniers préparatifs, et je restais seule, mes pensées tourbillonnant sans répit. La conversation de la veille revenait me hanter : son aveu d'un reste de sentiments pour Francesca, mon propre aveu de ce rêve enfoui de travailler dans les relations publiques. Deux êtres cabossés qui s'efforçaient de paraître un couple parfait… L'ironie de la situation m'avait frappée de plein fouet.Quand je suis enfin descendue aux vignes où se tenait la réception, j'ai eu un instant de doute, je ne reconnaissais presque plus l'endroit.

Du point de vue de ZoéJ'ai couru. Sans direction, sans but — juste pour m'éloigner. Loin de cette scène. Loin de lui.L'image de Christian et Francesca, leurs lèvres presque jointes, s'était imprimée dans mon esprit comme une brûlure au fer rouge. « Ne t'inquiète pas. C'est fini », avait-il dit en sortant. À présent, je savais exactement ce que signifiaient ces mots.Je n'étais pas censée en être affectée. Tout cela n'était qu'un arrangement. Christian ne m'avait jamais promis ni fidélité ni loyauté. Pourtant, ma poitrine se serrait comme si j'avais encaissé un coup. Et mes yeux, malgré moi, s'emplissaient de larmes qui ne voulaient plus s'arrêter.Mes pas m'ont entraînée d'abord dans les jardins, puis au milieu des vignes. Le clair de lune découpait un chemin argenté entre les rangs. La robe bleue, si élégante quelques heures plus tôt, s'emmêlait autour de mes jambes. Elle ralentissait ma fuite. Mais qu'importe la direction : on ne fuit pas ce que l'on porte en soi, ni les émot