All Chapters of Loué un gigolo, décroché un milliardaire: Chapter 11 - Chapter 20

J'ai pris une grande inspiration, rassemblant tout le courage qu'il me restait.« Le sexe ne fait pas partie de l'accord. »Un instant, Christian a semblé réellement surpris. Ses yeux se sont écarquillés, et le masque de confiance inébranlable a vacillé. Presque aussitôt, il l’a réinstallé sur son visage : ce sourire séducteur que je connaissais trop bien est revenu se dessiner sur ses lèvres.« Tu en es sûre ? » a-t-il soufflé en se penchant vers moi, si près que je sentais déjà sa chaleur sans qu'il me touche. « Parce que je me souviens parfaitement comment tu as gémi mon prénom la dernière fois. »Mes joues se sont embrasées, la honte me rongeant de l'intérieur. Sans prévenir, les images de cette nuit dans la piscine ont resurgi. L'eau tiède nous enveloppant, ses doigts parcourant ma peau… et son corps épousant le mien comme s'il y avait toujours eu sa place.« Je ne savais même pas que c'était ton vrai prénom ! » ai-je protesté en croisant les bras, comme si ce geste pouvait

Le mardi matin, j'attendais devant la maison, le cœur serré. À mes côtés, une valise de taille moyenne et, sur mon épaule, un sac flambant neuf — tous deux offerts par Christian.J'avais opté pour la sobriété : un jean griffé parfaitement ajusté, une blouse en soie bleu marine et des ballerines confortables. Rien d'ostentatoire, mais infiniment plus luxueux que tout ce que j'avais porté jusque-là.Mon cœur a manqué un battement. Un rugissement discret s'est rapproché du trottoir : une Lamborghini Urus noire, lisse comme un fauve prêt à bondir.Christian en est descendu. Costume bleu nuit impeccable, lunettes de soleil qui accrochaient la lumière du matin. Son sourire m'a frappée de plein fouet. Et, même si je détestais l'admettre, mon cœur s'est emballé malgré moi.« Bonjour, ma fiancée », a soufflé Christian en se penchant pour déposer un baiser léger sur ma joue.« Ne m'appelle pas comme ça », ai-je marmonné, tentant d'ignorer le parfum entêtant de sa cologne qui s'infiltrait ju

La salle de bain, elle, respirait l'opulence. Une baignoire immense occupait un coin, et la douche semblait faite pour une famille entière. Sur les étagères, les flacons alignés donnaient l'impression d'un spa cinq étoiles. Je me suis douchée rapidement, laissant l'eau emporter un peu de ma nervosité. En sortant, j'ai choisi une jupe midi et un chemisier clair. Sobre, mais suffisamment élégant pour un déjeuner dans un manoir.Christian était assis dans un fauteuil, absorbé par son téléphone. Quand j'ai franchi le seuil, il a levé les yeux vers moi. Son regard m'a traversée, comme s'il me découvrait vraiment.« Prête pour le déjeuner ? » il a demandé en se levant.J'ai acquiescé, le cœur serré par un léger trouble.Nous sommes descendus jusqu'à une terrasse couverte qui dominait les jardins. La table était dressée pour deux, avec de la porcelaine fine et des verres en cristal. Un serveur en uniforme se tenait légèrement en retrait, prêt à intervenir au moindre geste.« J'ai pensé

Même dans l'obscurité, j'ai perçu son hésitation.« Tu es sûre ? »« Oui. » J'ai dégluti avec peine. « S'il te plaît. »J'ai entendu le froissement discret de ses pas sur la moquette. Le matelas s'est affaissé légèrement lorsqu'il s'est allongé à côté de moi, en gardant une distance respectueuse.La chaleur de son corps se faisait sentir sans qu'il ait besoin de me toucher. Mon cœur a fini par ralentir, malgré l'éclair qui a traversé la chambre et la détonation qui a suivi. Le tonnerre n'avait plus la même emprise qu'un instant plus tôt.« Ça va mieux ? » a-t-il demandé, d'une voix plus douce que je ne l'avais jamais entendue.« Oui », ai-je soufflé, soulagée que la nuit dissimule la rougeur de mes joues.Nous sommes restés allongés un moment sans parler, seulement bercés par le martèlement de la pluie contre les vitres.« Alors... les orages ? » a-t-il demandé finalement, une pointe d'amusement dans la voix. « Je n'aurais jamais cru que tu pouvais avoir peur de quelque chose. »

Élise a réduit la distance avec cette démarche parfaitement calculée qui la caractérisait, chaque pas rappelant à quel point elle semblait faite pour briller dans ce genre de milieu. Elle portait un ensemble ivoire qui devait valoir plus que trois mois de mon salaire. Sa coiffure était impeccable, son maquillage si lisse qu'on aurait dit une retouche de magazine.Et comme si l'univers avait décidé de compliquer ma soirée encore davantage, Alex est apparu juste derrière elle.Ma main a cherché instinctivement celle de Christian et l'a serrée fort. Son regard s'est posé sur moi, et j'ai vu son expression changer aussitôt : il avait compris.« Monsieur Kensington », a lancé Élise avec une aisance étudiée, son sourire professionnel incapable de dissimuler l'éclat calculateur de ses yeux. « Quelle surprise de vous croiser ici. C'est un plaisir d'avoir le Domaine Kensington parmi nos clients. »« Mademoiselle Banks », a répondu Christian, sa politesse glacée. « C'est Marcus qui s'occup