All Chapters of Le voleur et la mafia impitoyable: Chapter 11 - Chapter 20

Emelia« Tu crois que tu peux t'excuser et t'en tirer comme ça ? » La voix de Bianca claqua dans l'air tandis qu'elle se tenait au-dessus de moi, un rictus cruel crispant ses lèvres. « Tu n'es qu'un fardeau ici, Emelia. Tu te crois spéciale ? Détrompe-toi. »Je n'avais aucune idée de comment les choses avaient pu dégénérer à ce point. Un instant auparavant, je traversais simplement le couloir, essayant de passer d'une pièce à l'autre, et puis c'est arrivé. J'avais accidentellement marché sur la chaussure d'une femme de chambre. Elle avait eu la gentillesse de sourire et de me dire que ce n'était rien, que c'était une simple erreur. Mais Bianca ? Bianca y voyait une raison de me faire souffrir.« Je suis désolée », m'étais-je excusée rapidement, essayant de prendre du recul et d'éviter toute confrontation. Mais Bianca n'était pas satisfaite. Elle se fichait des excuses, et encore moins de ce qui me rendait humaine. Elle avait déjà décidé que j'étais indigne d'elle. « Tu devrais t'excu

EmeliaJe n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais le visage du médecin – le regard qu’il m’avait lancé après que je lui ai tendu ce papier. Mon cœur battait la chamade. Et s’il le disait à Logan ? Et s’il changeait d’avis ? J’avais fait un pacte que je ne pouvais plus contrôler, et maintenant, j’en payais le prix fort, rongée par la peur.Au petit matin, lorsque la lumière du jour a filtré par la fenêtre, je n’avais toujours pas trouvé le sommeil. J’avais mal à la tête et j’étais épuisée. Je me déplaçais lentement, craignant que le moindre bruit n’attire quelqu’un à ma porte. J’ai touché mon ventre sans le vouloir, la main tremblante. « S’il vous plaît », ai-je murmuré. « S’il vous plaît, laissez-moi garder le secret. »J’ai pris une grande inspiration et j’ai essayé de paraître normale. Si Logan remarquait quoi que ce soit d’étrange, il commencerait à poser des questions. Je ne pouvais pas laisser faire ça.Le petit-déjeuner s’est déroulé dan

Emelia Je sentais son regard sur moi, même quand il ne me regardait pas. À chaque coin de rue, je m'attendais à le voir. Le moindre bruit me rendait nerveuse. Logan n'avait pas besoin de parler ; son silence en disait long. Je savais qu'il se méfiait de moi. Je savais que le temps pressait.Ce matin-là, en entrant dans la salle à manger, il était déjà là. Il ne m'a pas saluée. Il a simplement hoché la tête en direction de la chaise en face de lui. Je me suis assise lentement, essayant de ne pas paraître nerveuse.L'odeur de la nourriture m'a retourné l'estomac. J'ai fait tourner les œufs dans mon assiette et j'ai fait semblant de manger.« Mange », a-t-il dit sans lever les yeux de son journal.« Je n'ai pas faim. »Sa voix restait calme, mais son ton était sec. « Tu as dit la même chose hier. »J'ai esquissé un sourire forcé. « Peut-être que je n'aime tout simplement pas ce que je mange. »Il a baissé son journal et m'a regardée droit dans les yeux. « Tu crois que c'est un jeu ? »«

LoganLe téléphone sonna trois fois avant que le docteur ne réponde.« C’est Logan Thorne », dis-je d’une voix calme mais ferme. « Vous serez à mon bureau dès demain matin. Sans retard. »« Oui, monsieur », répondit-il rapidement. Je percevais le tremblement dans sa voix. « Bien sûr, monsieur Thorne. J’y serai. »Je raccrochai.C’était hier soir. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit après cet appel. Assis derrière mon bureau, je fixais les lumières de la ville jusqu’à ce que l’aube perce les rideaux. Mes pensées étaient obsédantes. Quelque chose clochait chez Emelia. Elle était pâle, malade, elle m’évitait, faisant semblant d’aller bien. J’avais vu de la peur dans ses yeux, mais pas celle que j’attendais. C’était quelque chose de plus profond, de caché.Maintenant, j’allais le découvrir.À huit heures pile, on frappa à la porte de mon bureau. « Entrez », dis-je d'un ton froid.Le docteur Harris entra, l'air nerveux mais s'efforçant de garder son calme. Il ajusta ses lunettes et serra s

LoganAprès avoir quitté sa chambre, j'étais incapable de réfléchir clairement. La colère me brûlait la poitrine. J'ai descendu le couloir, essayant de contrôler ma respiration, mais la rage ne cessait de grandir. Chaque mot qu'elle avait prononcé résonnait dans ma tête. Elle m'avait caché quelque chose d'énorme, et je ne l'avais pas vu venir. Je l'observais chaque jour, et pourtant, elle avait réussi à me mentir.Je suis entré dans mon bureau et j'ai claqué la porte. Le bruit a résonné dans la pièce. Je suis allé directement au bar et me suis servi un verre, le liquide tremblant dans le verre. Je l'ai vidé d'un trait, puis je m'en suis resservi un.« Elle m'a menti », ai-je murmuré. « Après tout ce que j'ai fait pour elle. »Le deuxième verre a été plus violent. J'ai senti la brûlure dans ma gorge, mais cela n'a rien fait pour me calmer. Ma main s'est crispée sur le bord du bureau tandis que je fixais le sol. Elle portait mon enfant, et elle avait prévu de me le cacher. Je ne savais