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6 : Réunions

Author: Maliass
last update Last Updated: 2025-07-02 08:41:53

Je prends un des toasts posés sur l'assiette.

- Vera on va manger ensemble. Dit mon père.

- J'ai trop de réunions, il faut que j'y aille. Dis-je en remplissant un verre de jus.

On a décidé de travailler ensemble. Mais il faut que papa s'occupe de Bilel, donc pour l'instant j'ai tout le travail.

J'ai rendez-vous avec la banque, l'assurance, mon agent immobilier, mes fournisseurs, les chefs de nos entrepôts d'armes. Et la réunion d'urgence avec tous les chefs de cartel.

- Fait attention à ne pas trop te surcharger.

C'est le seul jour où ça arrivera. De toute façon après on travaillera ensemble, donc je n'aurai pas à tout gérer. Dis-je avant de boire mon verre d'une traite.

Je dépose mon verre sur le comptoir.

- J'y vais.

Il dépose un bisou sur mon front.

Je sors de la maison et m'approche de la voiture alors qu'un de mes sbires m'ouvre la portière.

En même temps, une Aston Martin arrive.

Je reconnais directement la voiture, Alessio.

Il s'arrête à quelques mètres de moi et sort de la voiture sans même retirer les clés.

- Je n'ai vraiment pas le temps, donc dépêche-toi. Dis-je alors qu'il arrive devant moi.

- Bonjour déjà, où est la politesse ?

Je regarde ma montre, il me reste dix minutes, ça devrait aller.

- Oui bonjour et tout ça, mais qu'est-ce que tu veux ?

Il sort une boîte noire de sa poche et l'ouvre, faisant apparaître une bague.

Un diamant de sûrement plusieurs carats vu le volume.

- On a dit une bague, pas un diamant...

- Je suis un mari généreux, je n'allais pas t'amener une alliance.

- Le diamant c'est pour les fiançailles, l'alliance c'est pour le mariage.

- C'est dans les bases mais sinon, on peut très bien donner un diamant pour le mariage. Donne ta main.

Je lui tends ma main et il prend la bague pour la glisser à mon doigt.

- Parfait. J'avais un doute sur la taille.

- Maintenant je dois y aller, si tu permets j'ai du travail.

- J'espère que tu passeras une mauvaise journée.

- Et moi, j'espère qu'un bus t'écrasera. Mais reste en vie j'ai besoin de toi pour mes affaires.

Son regard devient amusé.

Je monte dans la voiture alors qu'il monte dans la sienne.

Passer mon permis est dans mon futur programme.

J'enchaîne tous mes rendez-vous. Tellement que je n'ai même pas le temps de rentrer à midi.

J'arrive à la réunion avec la pègre. Tous les hommes les plus importants sont là. Y compris mon père et mon mari.

Ils se lèvent tous en me voyant, comme ils le faisaient avec mon père. Qui lui, reste assis.

C'est normal, c'est mon heure de gloire, comme il me l'a dit hier, c'est à mon tour de briller.

Mon père m'a tout appris depuis mon plus jeune âge.

Ce qu'il faut dire, comment il faut agir, comment il faut parler et se tenir droite.

Je m'assois entre mon mari et mon paternel.

- Messieurs, je vous présente votre nouvelle cheffe et ma fille. Dit mon père en posant une main sur mon dos.

Je n'en connais qu'un seul, Isaac.

Il a dix clubs dans tout le Mexique qui sont les principaux clubs qui font tout le travail, faire passer la marchandise, les transactions, etc.

Je l'ai rencontré il y a quelques heures. Il a été extrêmement sympathique et non misogyne.

Ça se passe plutôt bien, jusqu'à ce qu'avec mon père on arrive à Angel. Je parle avec lui, mais il a l'air si irrespectueux.

Un vieux, j'imagine qu'il ne supporte pas de voir une femme au pouvoir.

Il me répond seulement par des "hm" ce qui commence à me gonfler, et Alessio le remarque.

- Angel, réponds correctement. Dit mon père.

Je sens soudain une main sur ma cuisse, je vois celle de mon mari.

Je tente de rester calme, c'est le genre de geste qui a tendance à me couper le souffle ça.

- Je suis désolé Espanto mais je ne comprends pas pourquoi il y a une femme à cette table. On avait conclu avec ton arrière-grand-père que jamais une femme ne s'assoira à cette table.

- Sauf que c'était il y a cinquante ans. Les temps ont changé, et si tu n'es pas apte à discuter avec moi comme tu discutes avec mon père, tu peux abandonner ton poste. Je réponds, les yeux ancrés dans les siens.

- Petite gamine pourrie gâtée, tu viens d'arriver. Je suis là depuis cinquante ans.

- Et je pense que tu as fait ton temps, Angel. Dit mon père. Mes hommes vont gentiment s'occuper de toi.

- Et ta fille deviendra la cheffe de ton cartel.

Son visage se décompose à mes mots alors que mes sbires vont le chercher.

Dans ce genre de milieu, laisser quelqu'un sortir de la mafia, c'est nous ramener à la mort. Il pourrait divulguer beaucoup trop de choses. Donc on les tue.

Sa main se resserre sur ma cuisse, me faisant d'avantage de l'effet.

- Bien, Ellos.

Mon père continue à parler, prenant le relai.

Je tourne la tête vers Alessio qui est concentré sur ce que dit Ellos.

Sauf que moi, il me déconcentre énormément.

On met fin à cette réunion, enfin !

Ils sortent tous de la salle sauf Alessio, puisque mon père va fumer avec eux.

Je retire sa main.

- Va te faire voir !

Il explose de rire.

- J'espère qu'ils n'ont pas remarqué que tu étais déconcentrée. Ce serait mauvais pour toi.

- Je ne rigole pas Alessio, ne refait plus jamais ça.

- On verra.

- Il n'y a pas de « on verra ».

- Parle moins fort, ils vont croire qu'on se dispute.

Je soupire pour évacuer un peu la colère.

- Madame Titov.

- Suarez.

- Tu portes ma bague.

- Pas pour longtemps.

- Mais tu la portes quand même. Et tu es ma femme. Pas celle d'Isaac Maleki.

Je rêve ou il est jaloux ?

- Tu es jaloux ?

Il rougit, mais très peu.

- Pas du tout.

- Si si, tu es jaloux.

- Tu lui as lancé des regards toute la réunion !

- Oui parce que je me moquais avec lui des autres. Et puis je ne suis pas vraiment ta femme, donc no stress.

- Pas vraiment ma femme mais je te considère comme telle. Donc évite de devenir une femme infidèle.

- Je me demande quel est le nombre de filles avec qui tu as couché depuis que tu as signé ce contrat, Alessio.

Il garde le silence, le regard coupable.

J'avoue que ça me fait comme une aiguille dans le cœur...

- C'est bien ce que je me disais. Je pense que maintenant on sait qui est le plus infidèle.

Je me lève et sors en sentant les émotions me submerger et me donner envie de pleurer.

Je ne sais même pas pourquoi j'ai eu envie de verser des larmes. Tout ça est faux, et cet homme est si détestable.

Je vais à côté de mon père.

- Je dois y aller, j'ai encore quelques rendez-vous.

- Tout va bien ?

- Oui ça va.

- D'accord...

Il dépose un baiser sur mon front.

- Envoie-moi un message quand tu seras arrivée à la maison si je n'y suis pas.

J'hoche la tête.

Je sors de la terrasse et me dirige vers l'ascenseur pour descendre, mais Alessio arrive en même temps.

- Je vais prendre les escaliers. Dis-je alors que l'ascenseur ouvre ses portes.

Mais il m'attrape littéralement par les jambes pour me porter sur son épaule malgré le fait que je me débats.

Il appuie sur l'un des boutons.

- Alessio ! Repose-moi ! Je te jure que je vais te buter !

Les portes de l'ascenseur se ferment et il me repose au sol.

Dès que mes pieds retrouvent la terre ferme je le gifle, sentant les larmes me monter aux yeux.

Je m'en fiche de ce qu'il fait avec d'autres femmes, mais mariage d'affaires ou pas, il m'humilie.

Je lui tourne le dos pour ne pas qu'il me voit pleurer.

- Vera...

- Ne me touche pas !

Il soupire, je le sens hésiter.

- Je suis désolé... je ne pensais pas que ça te blesserait...

- Je ne suis pas blessée... En faisant ça, tu m'humilies. Tu ne comprends pas ? Ça montre que ce n'est pas une relation sérieuse et que tu es en train de jouer avec moi, parce que moi, je ne peux pas faire ce que tu fais... je ne veux pas faire ça, parce qu'il s'est passé certaines choses dont tu n'es pas au courant...

Toutes les fois où il me touchait, sans que je ne dise oui.

Il ne m'a pas violé physiquement, mais avec des mots. En me disant ce qu'il me ferait, quand mon père ne sera pas là.

Mais il était tout le temps là et ça, c'est ce qui m'a sauvé.

- Vera...

J'essuie mes larmes, essayant d'arrêter les autres.

Il me prend par la taille pour me tourner contre lui.

- Non je ne veux pas. Dis-je alors qu'il me prend dans ses bras contre son torse.

En réalité, c'est tout ce que je voulais.

- Je ne savais pas, je suis désolé.

Je retiens mes prochaines larmes.

- Je suis ridicule...

- Mais non, tu as le droit de pleurer autant que tu veux Vera. Ce n'est pas un crime.

Je renifle et expire profondément.

- Je suis vraiment désolé, je ne recommencerai pas je te le promets.

- C'est pas parce que je suis amoureuse.

- Je sais.

70 étages, c'est long.

- Et j'accepte ce câlin parce que tu m'y obliges, sinon jamais j'aurais accepté.

Il ricane.

- Si tu veux Vera.

Le bruit de l'ascenseur retentit et je me retire directement de ses bras. Il n'y a personne, c'est bon.

- Je dois y aller. Dis-je en sortant de l'ascenseur.

Je monte dans la voiture que Hiram conduit.

J'assure mes derniers rendez-vous de la journée et rentre à la maison. Je vois mon père en train d'aider Bilel pour ses devoirs.

Je me lave les mains avant de sortir les cartes bancaires.

Cinq cartes chacun. Mettre tout notre argent dans un seul compte serait trop risqué.

J'ai noté les numéros, les codes et les identifiants de chacun.

- Vera viens, il faut que je te parle. Me dit-il alors que je vois Bilel monter.

Je récupère toutes les cartes et m'approche de lui.

- Il y a quelques millions dans chaque compte, et j'en ai mis dans des coffres à la banque aussi, comme tu avais dit.

Je m'assois à côté de lui.

- Pour les maisons ?

- Il faut que je trie tous les contrats que Baston a laissé, normalement on avait plein d'autres propriétés, mais je ne sais pas ce qu'il en a fait. J'ai dit qu'on viendrait visiter demain.

- Hmm, tu as parlé avec Isaac ?

- C'est fait aussi. Dis-je en lui donnant cinq des cartes. J'ai trouvé un accord avec lui.

- Et pour le dîner de famille avec ton faux mari ?

- Il ne m'a pas encore donné la date. Je suis partie voir la fille d'Angel, elle passera à la tête du cartel et travaillera régulièrement avec moi.

Il passe une main autour de moi pour me prendre dans ses bras. Il dépose un baiser sur ma tempe.

- Comme tu voudras, c'est très bien tout ce que tu as fait aujourd'hui.

- Merci. Les cardiologues ont dit quoi pour Bilel ?

- Qu'il lui fallait une greffe du cœur. Je vais m'en occuper.

- Mais il y a un risque, non ?

- Il y en a, mais je vais prendre les meilleurs médecins, tout ira bien. Tu veux bien qu'on parle un peu de toi ?

- Il n'y a rien à dire sur moi.

- Alessio m'a appelé. Tu n'as rien à me dire ? Tu en es sûre ?

Je soupire, quel connard d'en avoir parlé à mon père.

- Je ne veux pas en parler.

- Vera, je veux savoir.

- De toute façon tu ne pourras rien y faire.

- Je veux quand même savoir. Qui t'a fait du mal ? Qui a touché à ma fille ?

- C'était Baston. Avant que tout ça n'arrive...

- Qu'est-ce que...

- Quand j'étais petite et que tu me laissais avec lui, il en profitait pour me toucher à des endroits où il ne fallait pas. Au début, je pensais que c'était normal parce qu'il me disait que c'était quelque chose de normal. Mais en grandissant, je me suis rendue compte que ce n'était pas le cas... Une fois, il est rentré dans ma chambre pour commencer à... à se faire du bien sur moi... je lui ai demandé d'arrêter sinon je te le dirais, et il m'a dit que tu avais déjà assez de problèmes... que tu le croirais lui plutôt que moi.

Je retiens mes larmes en déchirant anxieusement la peau de mes ongles.

- Il m'a dit ce qu'il voulait me faire... et qu'il me le ferait quand tu ne serais pas là. Chaque fois que tu sortais, j'avais si peur...

Je me mets à trembler.

Calme-toi Vera, il ne te fera plus de mal.

À cette époque, c'était ton meilleur ami, tu l'aurais cru à ma place.

- Vera... à l'instant où tu m'aurais dit ça, je serais parti le tuer.

- De toute façon, c'est trop tard maintenant. Dis-je en essuyant mes larmes.

Il me prend dans ses bras. Je resserre son étreinte.

Je suis si épuisée...

- Je suis désolé, mon ange, je suis désolé de ne pas avoir remarqué.

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