Dans l’ombre de la ville, Gabriel Moretti règne sur l’un des cartels les plus puissants d’Europe. Impitoyable, calculateur, il ne laisse aucune place à l’erreur… jusqu’à ce qu’il croise le chemin d’Alba, une femme au regard de braise et au passé trouble. Ancienne chirurgienne reconvertie en médecin clandestin pour les criminels, Alba cache un secret : elle fuit un autre empire de la pègre, celui de son père, un chef mafieux qui la destinait à un mariage stratégique. Mais lorsqu’elle soigne Gabriel après une attaque ennemie, elle devient bien plus qu’une simple médecin : elle devient sa faiblesse. Entre eux, c’est une lutte de pouvoir et de désir. Gabriel veut la posséder, Alba refuse de plier. Leur attraction est aussi violente que les guerres de territoire qui les entourent. Mais tandis que les ennemis se multiplient, les trahisons se nouent et le sang coule, une vérité éclate : ils sont liés par un passé plus sombre qu’ils ne l’imaginaient. Dans un monde où l’amour est une faiblesse et où la mort guette à chaque instant, Gabriel et Alba devront choisir : s’anéantir mutuellement… ou faire plier le destin pour réécrire leurs règles. Mais dans la mafia, toute passion a un prix…
Lihat lebih banyakGabriel Moretti
Le cuir brûlé, l’odeur du sang, la fumée noire qui s’élève dans la nuit.
J’ai mal. Une douleur sourde me vrille l’épaule, chaude et poisseuse. Je n’ai pas besoin de baisser les yeux pour savoir : la balle est entrée. Trop propre pour être un simple règlement de comptes, trop précis pour être un avertissement. On voulait me tuer.
Je plaque une main contre la blessure et me redresse contre la carcasse éventrée de ma voiture. Le métal est encore tiède, déformé par l’impact de l’explosion. Tout est allé trop vite. Un instant, nous roulions dans la nuit, Matteo au volant, trois de mes hommes en renfort. L’instant d’après, une gerbe de feu, la détonation, le crissement des pneus déchirant l’asphalte. Une embuscade. Millimétrée. Ils attendaient.
Mon souffle est court. Mes doigts tremblants glissent sur le cuir de ma veste, poisseux de sang. Je sens le liquide chaud couler lentement le long de mon bras, s’infiltrer sous le tissu. Je serre les dents. Pas maintenant. Pas ici.
Matteo rampe jusqu’à moi, son arme pressée contre sa poitrine. Son visage est tendu, une traînée de sang sur sa tempe.
— On doit bouger, capo.
Sa voix est basse, mais je perçois l’urgence sous le calme feint. Mes hommes sont éparpillés autour de nous, certains inertes, d’autres gémissants dans l’obscurité. Je n’ai pas besoin de compter. Je sais déjà que plusieurs ne se relèveront pas.
Je hoche la tête, tente de me redresser, mais une décharge de douleur explose dans mon épaule. Je grogne, serre la mâchoire. Chaque mouvement est une torture, chaque respiration un effort.
— La voiture ?
Matteo jette un regard vers la carcasse fumante.
— Foutue.
Évidemment. Mon regard balaie les ruelles sombres autour de nous. Je n’ai pas le luxe d’attendre des renforts. Si mes ennemis ont eu l’audace d’attaquer ici, c’est qu’ils savent ce qu’ils font. Ce n’est pas un avertissement, c’est une exécution manquée.
— Hôpital ? demande Matteo.
— Hors de question.
Pas de médecins. Pas de dossiers. Pas de preuves. Si je mets un pied dans un hôpital, il me faudra une armée pour en sortir vivant. Je dois disparaître avant que cette attaque ne devienne une déclaration de guerre officielle.
Mais il me faut un médecin. Et j’ai une option. Une qui ne me plaît pas.
Matteo me fixe, attendant une décision.
— J’ai quelqu’un.
Ses sourcils se froncent.
— Confiance ?
Je ne réponds pas immédiatement. Confiance ? Non. Mais elle est la seule qui puisse me rafistoler sans poser de questions.
Je recrache un filet de sang, inspire lentement. Ma voix est rauque, tranchante.
— Conduis-moi chez Alba Ricci.
Alba Ricci
Le silence de la nuit est un mensonge.
Dans l’obscurité de mon appartement, je tends l’oreille. J’ai appris à écouter au-delà du calme apparent. Un moteur qui ralentit trop près de mon immeuble. Des pas qui s’arrêtent devant ma porte. Une respiration retenue derrière un mur. Les signes avant-coureurs du danger sont souvent imperceptibles. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
Je referme ma main sur le manche du scalpel posé sur la table. Je ne dors jamais vraiment, pas profondément, pas depuis que j’ai fui ce qui devait être ma vie. La peur est une habitude, une vieille amie.
Puis, trois coups secs contre ma porte.
Pas un simple visiteur. Quelqu’un qui sait où me trouver.
Je ne bouge pas, la lame froide entre mes doigts.
— Alba. Ouvre.
La voix est rauque, basse, mais reconnaissable entre mille. Gabriel Moretti.
Mon cœur rate un battement. Il ne devrait pas être ici. Il n’a jamais mis les pieds chez moi. Il ne vient jamais en personne. Quand l’un de ses hommes est blessé, il envoie quelqu’un d’autre. Pourtant, il est là, derrière cette porte, et ça ne peut signifier qu’une chose : il est en sale état.
Je pose la lame et déverrouille la porte.
La première chose que je vois, c’est le sang.
Sa chemise noire est poisseuse, collée à son torse, un liquide sombre s’étendant du tissu à sa peau. Son bras droit pend légèrement, raide, inutilisable. Il a pris une balle. Son regard, froid comme l’acier, se plante dans le mien. Il est pâle, mais il tient debout. Je devrais être soulagée qu’il n’ait pas perdu connaissance. Je ne le suis pas.
Gabriel franchit le seuil d’un pas lourd.
— Ferme la porte.
Je referme derrière lui, croise les bras.
— Qui t’a fait ça ?
Son expression ne change pas.
— C’est important ?
Je soupire. Il ne me dira rien. Je ne pose pas de questions, c’est notre arrangement tacite.
Je le guide vers la table d’examen que j’utilise pour mes patients clandestins. Il s’y laisse tomber, une main crispée sur son épaule blessée.
— Enlève ta chemise.
Un sourire fugace tord ses lèvres, un éclat de défi dans ses yeux.
— Si tu voulais me voir torse nu, il suffisait de demander.
— Si je voulais te voir torse nu, je ne choisirais pas une nuit où tu pisses le sang sur mon parquet.
Son sourire s’efface, remplacé par un rictus de douleur lorsqu’il défait lentement les boutons de sa chemise. Il ne grimace pas, mais je vois la tension dans sa mâchoire, la façon dont il retient sa respiration. Il est habitué à la douleur.
Quand il écarte le tissu, la blessure se dévoile. Une plaie nette, une entrée propre. La balle est toujours logée dans sa chair. Je fronce les sourcils.
— T’as eu de la chance. C’est passé à côté d’une artère.
— Je suis toujours chanceux.
Je lève les yeux vers lui.
— C’est pas ce que ton état me dit.
Il ne répond pas. Son regard m’accroche, me défie de creuser plus loin. J’attrape une paire de gants et prépare m
on matériel. Il ne peut pas rester ici trop longtemps.
— Tu veux une anesthésie ?
Gabriel ricane.
— Fais vite.
Gabriel22h00 – Le poids de l’éternitéLe ciel est sombre, une couverture d’étoiles éparpillées à travers les cieux. La ville s’est calmée, son bourdonnement s’estompe avec les heures qui passent. Tout est paisible, presque trop paisible après tout ce que nous avons traversé. Je suis assis près de la fenêtre avec Alba, sa tête reposant sur mon épaule, nos mains entrelacées. Nous n’avons pas besoin de mots en cet instant ; le simple fait d’être ensemble suffit.Mais je sais que le silence entre nous porte un poids plus grand—quelque chose d’important. Ce soir, c’est comme si le monde retenait son souffle. Comme si tout ce qui nous avait menés ici, à cet instant précis, n’avait été qu’une longue préparation.Alba bouge légèrement, ses doigts effleurant les miens. Je sens son regard peser sur moi avant même de me tourner vers elle. Quand je le fais, ses yeux sont remplis d’une émotion que je peine à identifier—de la douceur, de la vulnérabilité, mais aussi une force tranquille.— « Je ne
Gabriel22h00 – Un instant de répitLa pièce est baignée par la douce lueur de la lune qui filtre à travers les rideaux, projetant des ombres mouvantes sur le sol. Alba est allongée à côté de moi, sa tête posée sur mon torse, sa main traçant de lents cercles sur ma peau. Il y a une tension dans l’air, quelque chose qui s’est accumulé entre nous depuis des jours et qui, maintenant, semble enfin se libérer.Le silence n’est pas vide. Il est chargé de tout ce que nous n’avons pas encore dit, de ces émotions que nous avons trop longtemps redouté d’affronter. Mais ce soir, il n’y a plus de peur. Ce soir, tout semble à sa place.Je tends la main pour repousser une mèche de cheveux derrière son oreille, effleurant sa peau au passage. Elle bouge légèrement, lève les yeux vers moi. Son regard est sombre, empreint d’une intensité que je ne parviens pas à nommer—du désir, de la passion, mais aussi quelque chose de plus fragile, de plus brut.— Je n’aurais jamais cru ressentir ça à nouveau, murmu
Gabriel23 h 30 – Tension SilencieuseLe silence de la nuit nous enveloppe comme un manteau, doux et chaud. Après le dîner, après tous les mots échangés et ceux restés en suspens, il ne reste plus que notre présence. Alba est là, juste à côté de moi. Je sens le léger mouvement de sa respiration, la chaleur de son corps si proche du mien. Nous avons parlé, nous nous sommes confiés, et maintenant… maintenant, la suite semble inévitable.Mais rien n’est précipité. Il n’y a ni urgence, ni pression. Ce n’est pas le besoin qui nous pousse, mais quelque chose de plus profond. Une connexion qui s’est tissée entre nous, silencieuse, mais indéniable. Ce soir n’a rien à voir avec le chaos d’avant. Ce soir parle de ce que nous avons construit, de ce que nous avons trouvé l’un en l’autre, au milieu des ruines.Je baisse les yeux vers elle et, un instant, je vois sa vulnérabilité. Elle ne la cache plus, pas comme avant. Elle s’est ouverte, pas totalement, mais suffisamment pour que je distingue la
Gabriel19h00 – Mise en scèneLa ville s’est calmée, le soleil n’est plus qu’un souvenir lointain alors que la nuit étend son étreinte fraîche sur tout ce qui l’entoure. Le silence est revenu, ce genre d’accalmie qui suit une tempête. La tension dans l’air s’est dissipée, ne laissant qu’un calme presque irréel.J’ai prévu quelque chose pour ce soir. Alba mérite un moment spécial, quelque chose qui soit rien qu’à nous. Après tout ce que nous avons traversé, elle mérite de se sentir… appréciée. Je ne peux pas effacer le passé, mais peut-être que je peux lui offrir une soirée sans le poids du monde sur ses épaules.Je me tiens dans la petite cuisine de l’appartement que nous avons pris pour la nuit, la pièce baignée par la lueur douce des bougies que j’ai disposées. La table est simple—rien d’extravagant—mais suffisamment soignée pour donner de l’importance à ce moment. Une bouteille de vin rouge trône au centre, les verres déjà à moitié remplis, attendant l’instant opportun. Une musique
Gabriel7h00 – Un nouveau jourLa lumière du soleil traverse la fenêtre, projetant de longues ombres dans la pièce. Je suis encore allongé à côté d’Alba, mon bras autour d’elle, sa tête posée sur ma poitrine. La chaleur de son corps contre le mien me semble être une bouée de sauvetage. C’est étrange, à quel point tout a changé en si peu de temps, comment, il y a encore quelques heures, nous n’étions pas sûrs de ce que l’avenir nous réservait. Mais maintenant, sous cette lumière douce du matin, tout semble différent. Comme si nous avions entamé un nouveau chapitre de notre vie, même si nous ignorons encore où il nous mènera.Je ne veux pas bouger. Je ne veux pas troubler cette paix fragile que nous avons trouvée. Mais je sais que nous ne pouvons pas rester ici éternellement. Le monde extérieur nous attend, avec son chaos et son incertitude.Alba remue à côté de moi, sa main pressant légèrement ma poitrine alors qu’elle bouge. Elle n’ouvre pas les yeux, mais ses gestes sont lents, délib
Et quoi qu’il arrive, nous l’affronterons avec la même force qui nous a portés à travers nos jours les plus sombres.Parce que nous ne sommes plus seuls.Et ensemble, nous pouvons tout reconstruire.---1h00 – Un instant de calmeLa pièce est plongée dans l’obscurité, seulement éclairée par la lueur tamisée des lampadaires dehors. La pluie tombe toujours, créant une rythmique apaisante contre la fenêtre. Un calme étrange s’installe, celui qui semble irréel après des semaines de tension et de chaos. Comme un instant suspendu, volé à la réalité.Je suis assis au bord du lit, les coudes sur les genoux, observant Alba. Elle est installée dans le fauteuil près de la fenêtre, les jambes repliées contre sa poitrine, le regard perdu au-delà des gouttes de pluie. Elle semble fatiguée, pas seulement physiquement, mais profondément épuisée, vidée par tout ce qu’elle a dû traverser. Pourtant, elle reste droite, résiliente, comme si elle refusait de s’effondrer.Je devrais dire quelque chose. Bris
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