Chapitre 3: Des frères jumeaux
Le carrelage froid de la cuisine contrastait avec la chaleur des corps allongés. Thomas et Léa, essoufflés mais comblés, savouraient encore les derniers instants de leur moment intime.
Leurs respirations, en écho dans la pièce, commençaient à retrouver un rythme plus calme. C'est alors que le son brutal et intempestif de la sonnette brisa cette quiétude, résonnant comme une décharge dans l’air.
Thomas, agacé, se redressa d’un coup.
« Sérieusement ? » grogna-t-il en regardant vers la porte.
Léa, prise de panique, se redressa aussi rapidement, se couvrant instinctivement de ses bras.
« C’est qui ? » murmura-t-elle, les yeux agrandis par la surprise.
« Théophile... » souffla Thomas, visiblement irrité. « C’est toujours lui quand il s’agit de débarquer au mauvais moment. »
Sans plus attendre, Léa se leva et courut presque maladroitement vers la chambre de Thomas, ramassant ses vêtements à la hâte. Thomas resta un instant là, à la regarder s’éclipser, un sourire amusé flottant sur ses lèvres malgré lui.
Puis, ravalant son agacement, il attrapa son pantalon laissé en vrac sur une chaise, l’enfila rapidement, et se dirigea vers la porte.
En ouvrant, il tomba nez à nez avec Théophile Mathin , son frère jumeau, affichant ce sourire typique et légèrement moqueur qu’il connaissait si bien.
« Eh bien, t'en as mis du temps ! » lança Théophile avec une fausse impatience exagérée. Il observa rapidement son frère, et son sourire s’élargit encore plus. « Mais… dis donc, t’as une tête ! Qu’est-ce que tu faisais ? »
Thomas le regarda, légèrement exaspéré, tout en s’efforçant de ne pas répondre à sa provocation. Il le laissa entrer, sachant très bien que résister à l'humour de Théophile n'était jamais simple.
« Ce que je faisais ne te regarde pas, » répliqua Thomas en refermant la porte derrière lui.
Théophile, sans attendre la moindre invitation, se dirigea vers la cuisine avec l’aisance de quelqu’un qui se croit chez lui. Il ouvrit le placard, sortit une bouteille de vin, et se servit un verre avec nonchalance.
« Sérieux ? » dit Thomas en levant un sourcil. « Tu crois vraiment que t’es chez toi pour te servir comme ça ? »
Théophile haussa les épaules, tout en prenant une gorgée de son vin. Il posa son verre avec élégance et fit une moue théâtrale.
« Eh, on est chez la famille, non ? » dit-il en éclatant de rire. « Et puis, vu l’état dans lequel tu viens de m’ouvrir, j’ai bien besoin d’un petit remontant ! » Il fit un clin d’œil provocateur.
Thomas soupira, agacé mais amusé malgré lui. Théophile avait toujours cette manière désinvolte de le désarçonner.
« Tu sais, t’es vraiment insupportable, » dit Thomas, un sourire en coin malgré son air bougon. « J’aurais pu être occupé avec... autre chose. »
« Ah oui ? C’était évident ! » répliqua Théophile, moqueur. « Ça se voyait à ta tête, mec. T'as le teint rouge d’un gars pris sur le fait. D’ailleurs, j’ai pas vu Léa. Elle est où ? » demanda-t-il en feignant une innocence qu'il ne possédait pas.
Thomas plissa les yeux, tentant de garder son calme, mais ne put s'empêcher de sourire face à l’audace de son frère.
« Elle est... occupée. Et toi, qu’est-ce que tu veux, Théophile ? À part venir m’interrompre, bien sûr. »
Théophile, posant son verre, s’assit négligemment sur le canapé de la cuisine, une jambe reposant sur l’autre dans une posture détendue.
« Ah, rien de spécial. Je passais dans le coin et je me suis dit que ce serait sympa de voir mon frère adoré. Mais apparemment, j’ai mal choisi mon moment ! » Il éclata de rire une fois de plus. « Faut croire que le destin veut toujours que je sois là pour gâcher tes moments précieux ! »
Thomas secoua la tête, résigné, tout en s’appuyant contre le comptoir.
« Ouais, c’est ça. T’as toujours ce don. »
Théophile prit une autre gorgée de vin, scrutant son frère avec amusement.
« Allez, détends-toi un peu. C’est pas comme si je comptais rester longtemps. Juste une petite visite de courtoisie... et un peu de vin, évidemment. Mais maintenant que je suis là, raconte-moi... comment ça se passe avec Léa ? »
Thomas le regarda un instant, avant de sourire malgré lui. Leur complicité, malgré les provocations, était indéniable.
« Ça se passe bien... très bien, même, » répondit Thomas, un éclat dans les yeux.
Théophile hocha la tête, satisfait, avant de lever son verre en l’air.
« Eh bien, à Léa et toi, alors ! » s’exclama-t-il joyeusement, trinquant dans le vide. « Et surtout à moi, le meilleur frère du monde, qui sait toujours débarquer au bon moment ! »
Thomas roula des yeux mais ne put s'empêcher de rire à son tour. Leur échange, malgré l’irruption, s’achevait sur la note habituelle : une taquinerie fraternelle et une compréhension silencieuse. C’est comme ça qu’ils fonctionnaient, après tout.
Alors que Théophile et Thomas discutaient, riant encore des taquineries habituelles, la porte de la chambre s’ouvrit doucement. Léa apparut, désormais bien vêtue dans une tenue simple mais élégante. Elle traversa la cuisine avec un sourire chaleureux.
« Salut Théophile ! Ça fait un moment ! » lança-t-elle en s’approchant de lui avec affection.
Théophile, toujours enjoué, se leva pour l'accueillir et lui fit deux bises légères sur les joues. Son sourire s'élargit en lui répondant avec son habituel ton taquin.
« Léa ! Toujours aussi resplendissante. Si seulement Thomas savait s'y prendre aussi bien avec les compliments… »
Thomas, assis au comptoir, observait la scène d’un œil amusé, mais se redressa en feignant la jalousie.
« Eh, eh, pas trop près de ma copine, mon cher frère, » plaisanta-t-il. « J’ai déjà assez de mal à te supporter sans que tu viennes me piquer ma petite amie ! »
Léa, légèrement gênée mais souriante, leva les yeux au ciel tout en s’asseyant à côté de Thomas. Théophile éclata de rire et haussa les épaules.
« T’inquiète, Tom, t’es assez grand pour te débrouiller tout seul... enfin, j’espère ! » Il reprit une gorgée de vin et s’installa de nouveau confortablement dans sa chaise, regardant Léa. « Alors, raconte, comment va la vie avec ce grand dadais ? Il ne t’embête pas trop ? »
Léa éclata de rire à la remarque, et Thomas fit semblant de froncer les sourcils, avant de répondre à sa place.
« Je crois qu'elle s'en sort très bien, merci. Elle sait comment me remettre à ma place quand il le faut, pas vrai Léa ? »
« Oh oui, je m'en charge très bien, » répondit Léa avec un clin d’œil complice.
Le trio continua à discuter de tout et de rien, partageant des anecdotes légères. Ils parlèrent de leurs journées respectives, de petites choses du quotidien. Théophile, comme toujours, faisait en sorte que l'ambiance soit détendue, glissant ici et là des petites plaisanteries pour les faire sourire. Le temps passait agréablement, quand soudain, le téléphone de Thomas vibra sur la table.
Il jeta un coup d’œil à l’écran et vit le nom de son père s'afficher. Immédiatement, son expression changea, devenant un peu plus sérieuse.
« C’est papa, » dit-il en décrochant rapidement. « Allô ? Papa, tout va bien ? »
À l'autre bout du fil, la voix grave et légèrement inquiète de leur père résonna.
« Thomas, écoute-moi. J'ai besoin que toi et ton frère veniez me voir tout de suite. C'est urgent. Il faut que je vous parle à tous les deux. »
Thomas, intrigué par le ton inhabituellement pressé de son père, se redressa sur sa chaise, jetant un coup d’œil à Théophile, qui avait arrêté de plaisanter pour écouter la conversation.
« Euh… papa, Théophile est déjà là, avec moi, » répondit Thomas. « Il peut t’entendre en ce moment. Qu’est-ce qui se passe ? »
Il y eut un bref silence à l’autre bout du fil, avant que leur père ne reprenne, cette fois avec encore plus de gravité.
« Parfait, alors. Je veux que vous veniez tout de suite. Il n’y a pas de temps à perdre. »
Thomas sentit l’inquiétude monter en lui. Son père n’était pas du genre à dramatiser sans raison. Il échangea un regard interrogatif avec son frère avant de répondre.
« D’accord… on arrive tout de suite. »
Il raccrocha le téléphone et resta un instant silencieux, réfléchissant à la situation.
« Qu’est-ce qu’il voulait ? » demanda Théophile, désormais sérieux.
« Il dit que c’est urgent et qu’il doit nous voir tous les deux immédiatement, » répondit Thomas, sa voix basse, trahissant son trouble.
Léa, qui avait observé la scène avec attention, posa une main réconfortante sur l’avant-bras de Thomas.
« Vous devriez y aller tout de suite, » dit-elle doucement. « Ça a l’air important. »
Théophile hocha la tête, son sourire effacé. Il se leva, posa son verre de vin sur la table et attrapa sa veste, prêt à partir.
« Ouais, on ferait mieux de filer. Si papa parle comme ça, c’est qu’il ne plaisante pas. »
Thomas acquiesça. Il se leva à son tour, enfilant rapidement une veste et se tournant vers Léa.
« Je t’appelle dès qu’on a plus d’infos, d’accord ? »
Léa lui offrit un sourire rassurant et un rapide baiser sur la joue.
« Fais attention à toi, » murmura-t-elle.
Théophile, quant à lui, semblait déjà plongé dans ses pensées, un froncement de sourcils légèrement visible sur son visage habituellement détendu. Les deux frères échangèrent un regard complice avant de sortir de l’appartement, laissant Léa derrière eux, seule, mais avec une vague d'inquiétude quant à ce qui les attendait.
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