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AU NOM DE L'AMOUR
AU NOM DE L'AMOUR
Auteur: Love King story

Chapitre 1

#AU_NOM_DE_L_AMOUR

#EPISODE_1

Duval : hier après les entraînements, comme je t'avais dit que je m'étais fait mal à l'épaule là, mon entraîneur m'a demandé de venir au carrefour pour prendre l'argent des médicaments. Quand je suis arrivé, imagine avec qui il était ?

Sonia : si tu dis une fois le nom de la personne ça va faire quoi ?

Duval : il était avec ta copine Sabine. La fille là n'a plus honte hein 

Sonia : honte de quoi ? 

Duval : mon entraîneur est un homme marié, en plus il peut être l'égal de son père. Si tu sors avec un homme de sa génération juste pour de l'argent, tu dois avoir honte...

Sonia : ton entraîneur n'a pas aussi honte de draguer une jeune fille alors qu'il est marié ? S'il te plaît, lorsque nous sommes ensemble évitons de parler des autres, et parlons plutôt de nous.

Duval : si je parle d'elle, c'est parce que c'est ta copine

Sonia : j'ai dit de parler juste de nous, ce n'est pas parce que ma copine est comme ça que je vais l'être forcément, je sais que c'est là-bas que tu veux chuter depuis.

Duval : OK c'est bien comme tu connais déjà. 

Sonia : Avec cette douleur à l'épaule que tu disais tantôt, tu veux toujours aller aux entraînements aujourd'hui ?

Duval : pour être dans le groupe qui va jouer samedi, je suis obligé d'aller aux entraînements aujourd'hui.

Sonia : et si tu t'étouffes là-bas tu vas dire quoi ?

Duval : je vais être prudent mon petit cœur, je te promets.

Sonia : d'accord j'ai compris, moi je vais sortir tout à l'heure avec Sabine.

Duval : humm

Sonia : tu tousses quoi ? Le rhume vient de t'attraper aussi ou quoi ?

Duval : je ne comprends pas toujours ce que tu gagnes en marchant avec cette fille...

Sonia : est-ce que moi je choisis tes amis ? Non je ne pense pas. Tu dois faire autant pour mes amies.

Duval : je ne comprends pas seulement ce que tu fais avec des filles qui ont une réputation comme celle de Sabine. Tout le monde la connaît au campus.

Duval et Sonia étaient deux jeunes étudiants à l'université de Buea, dans la région de sud-ouest au Cameroun. Âgés respectivement de 19 ans et 18 ans. Ils entretenaient une relation amoureuse depuis plus 1 an. Sabine la meilleure amie de Sonia était régulièrement leur sujet de dispute. Duval trouvait que cette fille avait une mauvaise influence sur sa petite amie.

Roger : toc-toc gars c'est déjà l'heure des entraînements, nous sommes arrêtés.

À la porte c'était Roger le meilleur ami et coéquipier de football de Duval. Les deux s'entraînaient dans une équipe locale de la ville.

Roger : eh Sonia, bonsoir je ne savais pas que tu étais là.

Sonia : bonsoir, ne t'inquiètes pas, moi même je sortais déjà.

Roger : il faut dire à ton gars qu'il doit apprendre à être à l'heure aux entraînements s'il veut être footballeur professionnel.

Comme prévu, ils étaient allés aux entraînements, et Sonia avait rejoint sa copine Sabine pour préparer la sortie qu'elles avaient le soir.

Sabine : depuis que je t'attends, tu étais où ?

Sonia : après les cours, je me suis d'abord arrêtée chez Duval, parce que hier il me disait qui avait mal à l'épaule.

Sabine et Sonia étaient colocataires d'une jolie petite chambre moderne.

Sabine : oui je sais parce que leur entraîneur là me drague, j'étais avec lui lorsque Duval est passé prendre l'argent des médicaments. Il voulait même déjà m'afficher, j'ai fait comme si je ne le connaissais même pas.

Sonia : un peu de respect hein, C'est de mon gars que tu parles.

Sabine : quel genre de gars même ? Un gars qui est incapable de te payer un vrai téléphone ? Tu viens le vanter devant devant moi. Petite blessure à l'épaule et c'est son entraîneur qui donne l'argent des médicaments. Tu vois un pauvre gars qui manque quoi faire de son temps, il prend les chaussures qu'il veut être footballeur, pendant que ses égaux jouent avec les Samuel Eto'o, lui il passe son temps à courir ici à Buea. Mais c'est là-bas que toi tu meurs, avec tous les amis que je t'ai déjà présentés ici. C'est mon gars... C'est mon gars... Gare routière ou quel genre de gars?

Sonia : C'est celui que j'aime et je crois en son talent de footballeur, il va réussir un jour.

Sabine : si je n'étais pas là, c'est son talent que tu allais manger tous les jours parce qu'il est incapable de te nourrir même.

Sonia : il me nourrit qu'il est mon père ? C'est juste un étudiant comme toi et moi.

C'était presque comme ça que les journées de Sonia se passaient chaque fois. Elle voyait les deux personnes les plus importantes dans sa vie à Buea se combattre mutuellement à chaque temps qu'elle se retrouvait avec l'un d'eux.

Même si elle savait que sa copine ne menait pas un style de vie honorable, elle savait que c'est grâce à ses relations qu'elle arrivait à manger.

Sabine : habille toi vite s'il te plaît, mon dragueur qui a le snack au carrefour nous a invités au restaurant et il va être avec son ami.

Sonia : j'ai moi dit pourquoi tu me mettais la pression depuis. C'est parce qu'il est avec son ami que tu veux que je vienne.

Sabine : c'est même son ami là qui a demandé que tu viennes, apparemment il te yamo.

Sonia : tu oublies que je suis en couple ?

Sabine : nous sommes déjà en retard, je veux plus recommencer à bavarder inutilement. Arrive seulement là-bas, tu fais ton jeu comme d'habitude, on mange et on rentre.

Sonia : ok. Mais s'il veut faire comme s'il veut trop coller sur moi, je vais vous laisser et rentrer.

Régulièrement, c'était comme ça les sorties de Sabine et Sonia. Lorsque Sabine ne voulait pas se retrouver seule face aux hommes, elle prenait toujours sa copine Sonia avec elle.

Sonia : alors mon petit cœur, ton mal est fini ?

Duval : oui la pommade que j'ai acheté fait des merveilles, je vais garder son nom, j'aurai encore besoin de ça.

Le week-end était passé, et Lundi après les cours Sonia était passé rendre visite à Duval dans sa petite chambre.

Duval : Tiens ça... Tu gères ta semaine tu payes le livre dont tu me parles depuis.

Il lui rendait un billet de 10.000 FCFA 

Sonia : tu as pris 10.000 FCFA où ?

Duval : c'est important ? Si je dis que j'ai arraché à un petit garçon qu'on avait commissionné, tu ne vas pas prendre ?

Sonia : je ne prends pas 

Duval : lol, pour le match de samedi là, le président de notre équipe était présent au stade, il avait promis 5000 FCFA à chaque buteur et j'en ai claqué deux.

Sonia : félicitations chérie, j'ai même complètement oubliée de demander comment était le match.

Duval : j'ai marqué les deux buts seuls de la rencontre.

Sonia : et c'est pour ça que tu mimba depuis que je suis là

Duval : c'est facile d'être homme du match ?

Duval comme footballeur, il était vraiment talentueux, tous ceux qui le voyaient dans un stade de football, restaient bouche fermée face à son talent. Dans la région, il avait le surnom de pépite du village. Son entraîneur disait toujours que s'il reste concentré et travaille durement aux entraînements, il aura toutes les chances pour être footballeur professionnel.

Sonia : et comme tu me donnes les 10.000 FCFA toi même tu vas gérer ta semaine avec quoi ?

Duval : je vais me débrouiller avec les primes d'entraînement.

Les choses comme ça faisaient alors battre le cœur de Sonia plus fort. Duval connaissait sacrifier le peu qu'il avait pour donner à Sonia.

Sonia : beaucoup de courage mon petit cœur.

Duval : j'ai foi en moi, je sais que je vais percer dans le ballon. Dès qu'un bon club va me repérer et me faire signer un contrat, tu oublies le mot galère. Pas les bêtises que tes copines me placent la bouche au corps, surtout celle de Sabine là.

Sonia : tu vois alors ? Tu veux seulement changer la bonne ambiance qu'il y avait.

Duval : : est-ce que je mens alors ? Lorsqu'elles me mettent la bouche au corps, ce n'est pas devant toi ?

Sonia : oublie Sabine et laisse moi aller prendre plutôt une douche pour venir te féliciter pour ton match de Bonne manière.

Duval : regarde alors ma petite coquine...

(Je n'ai pas vu les détails de le coquinerie truc...)

Le Soir à la maison, pendant que Sonia étudiait, son porte-monnaie laissait sortir une partie du billet de 10.000f que Duval lui avait donné, et Sabine l'avait vu.

Sabine : tu rentres avec le sourire, tu étudies, ton porte-monnaie porte les billets rares billets violets, tu es sûre que tu n'as pas envie de me raconter ta journée ?

Elle avait regardé son porte-monnaie avant de remarquer qu'une partie du billet se voyait.

Sonia : j'étais chez mon chéri et c'est lui qui m'a donné l'argent pour un livre qu'on demande à l'école.

Sabine : tu étais encore chez quel chéri ?

Sonia : tu demandes comme si j'avais trois chéris dans la vie.

À suivre...

Commentaires (1)
goodnovel comment avatar
Shekinah
C’est génial
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