Beranda / Romance / Aphrodite / Chapitre 5

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Chapitre 5

Penulis: dainamimboui
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-14 17:21:45

Viel et Hubert se dirigèrent vers le restaurant à proximité, un endroit tranquille qu’ils fréquentaient souvent pour leurs déjeuners. Le soleil de midi réchauffait l’air, et la ville semblait vibrer au rythme de la journée. Viel se sentit un instant détendu, loin des pressions du travail. Il était rare qu’il prenne le temps de souffler, mais aujourd’hui, il se laissait porter par le moment.

« Alors, t’as prévu quelque chose pour les vacances ? » demanda Hubert en prenant place à une table près de la fenêtre. Son regard s’éclaira d’enthousiasme à l’idée des quelques jours de congé à venir.

Viel haussait légèrement les épaules en signe de réflexion. Il n’était pas du genre à s’encombrer de projets, et encore moins lorsqu’il savait que ses vacances se limiteraient probablement à de longues journées passées chez lui, seul avec ses pensées.

« Non, pas vraiment, » répondit-il, un peu distrait. « Je vais probablement rester à la maison, profiter de quelques jours de tranquillité. » Il y avait une certaine vérité dans ses mots, même si ce n’était pas exactement ce qu’il aurait souhaité.

Hubert hocha la tête, jetant un coup d’œil au menu avant de relever les yeux vers Viel. « Eh bien, ça peut faire du bien, tu sais. Un peu de repos. Mais bon, vu que ton stage touche à sa fin, peut-être que tu devrais envisager un peu plus de… décompression. »

Là, une petite étincelle d’inquiétude brilla dans les yeux de Viel. « La fin de mon stage… » Il avait complètement oublié ce détail. Sa dernière mission à la banque, son projet pour la réunion, tout cela l’avait tellement absorbé qu’il avait perdu de vue la durée de son contrat.

« Tu ne pensais pas que ça allait durer éternellement, si ? » continua Hubert, amusé. « Je me demande ce que tu vas faire ensuite. T’as une idée ? »

Viel baissa les yeux, se sentant soudainement plus petit. Il n’avait pas vraiment envisagé l’après. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas y penser, mais il préférait éviter. Il n’avait pas de plan concret, pas de stratégie de carrière bien définie. Il se concentrait sur l’instant, sur ce qu’il pouvait contrôler : son travail. Mais le reste, la vie après le stage, le lendemain, le futur… tout cela l’effrayait.

« Je suppose que je… » Il marqua une pause, cherchant les mots. « Je n’ai pas encore réfléchi à ce que je ferais. Peut-être que la banque me proposera un poste permanent ? »

Hubert sourit en voyant l’hésitation dans les yeux de Viel. « Tu es trop modeste, Viel. Avec ce que tu viens de faire, je ne doute pas qu’ils t’offriront quelque chose. Mais tu devrais te préparer aussi à d’autres opportunités. T’as des compétences, et tu ne devrais pas t’en contenter. Ce n’est pas un secret que la banque, comme toutes les autres entreprises, aime les jeunes qui savent s’impliquer. »

Viel hocha la tête sans grande conviction. Il savait que Hubert disait la vérité, mais au fond, une petite voix en lui lui soufflait que ce n’était peut-être pas aussi simple. Ses problèmes personnels, son secret, son angoisse par rapport à son apparence, tout ça risquait de devenir un obstacle de plus.

Ils commandèrent leurs plats et continuèrent à parler des vacances d’Hubert, des projets de son collègue. Viel écoutait distraitement, se sentant presque comme un spectateur de la vie des autres. Il n’arrivait pas à se projeter comme les autres, à envisager une carrière, une vie sociale normale. Tout semblait si compliqué, si lointain. Le simple fait de penser à la fin de son stage le mettait mal à l’aise. Et pourtant, il devait bien se rendre à l’évidence : la fin de cette étape marquerait un tournant dans sa vie.

Lorsque le repas toucha à sa fin, Hubert lui donna une dernière remarque avant de quitter la table.

« Ne t’inquiète pas trop, Viel. Les choses vont se faire. T’as le temps. Et si jamais tu veux en parler, je suis là. »

Viel leva les yeux, et pour la première fois de la journée, il sentit une bouffée de reconnaissance. Hubert n’était pas juste un collègue. C’était, d’une certaine manière, un ami. Et même si la conversation avait été brève, cette simple pensée de soutien, de considération, fit du bien à Viel. Après tout, il n’avait pas beaucoup de gens sur qui compter.

Mais tout cela n’effaçait pas son angoisse sous-jacente. La fin de son stage était inéluctable, et il n’était pas sûr d’être prêt pour ce qui viendrait après. Les heures passèrent, et bien qu’il essaie de se concentrer sur son travail, une question persistait dans son esprit : Et après ?

À la fin de la journée, alors que Viel refermait son ordinateur, il se sentait à la fois soulagé et préoccupé. Il avait réussi à présenter le projet, mais ce n’était pas tout. Il avait aussi fait un pas de plus dans la réalité de sa vie, une vie qu’il n’arrivait toujours pas à appréhender comme il le souhaitait.

Se retrouver face à ses incertitudes, au futur, à ses propres attentes, n’était pas facile. Mais il savait qu’il ne pouvait pas se laisser submerger par la peur. Il devait avancer, quoi qu’il en coûte. Mais cette fois, peut-être, il n’aurait plus à le faire seul.

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