L'ami d'enfance, qui m'avait promis de m'épouser après l'université, a demandé la main de Nia Ponce lors de ma cérémonie de diplôme. Quant à Quentin Féret, le moine que tout le monde pensait qu'il vivait en dehors du monde, après cela, il a déclaré haut et fort son amour pour moi. Après notre mariage, il a été incroyablement doux et attentionné envers moi, me choyant profondément pendant cinq ans. Mais un jour, par hasard, j'ai entendu une conversation entre lui et un de ses amis : « Quentin, Nia est désormais célèbre. Tu veux vraiment continuer à maintenir cette maudite union avec Josseline ? » « Je ne pourrai jamais épouser Nia, alors ça m'est égal. Et puis, tant que je suis là, Josseline ne viendra pas perturber le bonheur de Nia. » C'est alors que j'ai découvert que ses écrits sacrés, chacun d'eux, était une prière pour Nia : « Que Nia se libère de ses obsessions, que sa santé et son esprit soient en paix. » « Que tout ce que Nia désire se réalise et que tout ce qu'elle aime soit sans souci. » … « Nia, nous ne sommes pas destinés à être ensemble dans cette vie, mais j'espère que dans la prochaine, nous pourrons nous tenir la main. » Cinq années d'illusions se sont évaporées enfin. J'ai alors mis en scène une noyade factice et renaissais sous une nouvelle identité. Je ne voulais plus jamais revoir ces hypocrites.
View MoreSon regard était rempli de supplication et d'humilité, comme s'il était prêt à tout pour rester à mes côtés, à faire toutes les concessions nécessaires.À ce moment-là, Marius a pris la parole, d'une voix calme mais avec une touche de fermeté : « Je ne sais pas ce qui se passe entre vous, mais je pense que, au final, c'est à elle de décider si elle veut rester près de toi. Vous vous concentrez sur vos sentiments, mais avez-vous pensé à ce qu'elle désire vraiment ? »Quentin, gêné, a ouvert la bouche, mais aucun mot n'est sorti.Je l'ai fixé, ma voix calme mais empreinte de résolution : « Quentin, peu importe ce qu'il se passe, ces cinq années entre nous sont révolues. Même si je suis encore en vie, je pense que tu n'es plus mon choix. »Le teint de son visage s'est vidé peu à peu, mais j'ai poursuivi : « Ne me force pas à considérer tout ce qui s'est passé entre nous comme une erreur. Ou peut-être veux-tu que je meure pour enfin me laisser partir ? »« Non ! » m'a-t-il interrompu brusq
Quentin n'a prêté aucune attention aux paroles de Nia. Son regard n'a pas quitté un instant mon visage et sa voix était empreinte de supplication : « Josseline, écoute-moi, je regrette vraiment. C'est moi qui ai tort, c'est moi qui ne t'ai pas chérie, je te supplie de me donner une nouvelle chance. »« Une nouvelle chance ? » ai-je ricané froidement, « Quentin, tu penses toujours que tu as le droit de me parler de ça ? »« Je sais que j'ai tort, je n'aurais pas dû t'ignorer, je n'aurais pas dû croire les autres. Toutes les erreurs viennent de moi, je suis prêt à changer, je te demande pardon… » Sa voix devenait de plus en plus basse, presque suppliante, « Tant que tu le veux, je ferai tout. »Nia, voyant la situation, est devenue livide de colère. Elle maîtrisait sa rage pour intervenir : « Quentin, tu m'as dit que tu ne m'aimais que moi, tu… »« Tais-toi ! » l'a-t-il coupée net, un froid glacial dans le regard, « Je t'ai déjà dit, c'est fini entre nous. »Ces mots étaient comme une gi
Elle a terminé ses paroles et s'est précipitée sur moi dans un accès de folie.Instinctivement, j'ai protégé les enfants derrière moi, n'ayant pas le temps d'esquiver. Elle m'a attrapée violemment par les vêtements, et ses ongles ont tracé des griffures sanglantes sur mon bras.« Arrête ! » lui ai-je commandé, mais elle était hors de contrôle, comme une furie, et m'a poussée brutalement au sol.Plusieurs enfants ont crié de terreur.Les yeux de Javier étaient remplis de larmes, mais il a rassemblé son courage et a couru vers nous, frappant de son petit poing : « Tu ne peux pas lui faire du mal ! »Nia était un instant surprise, puis sa colère a explosé davantage : « Sale petit, tu oses me frapper ? »Elle a levé la main pour frapper Javier, mais je me suis précipitée pour le protéger, me prenant l'impact de son coup.Immédiatement, une douleur brûlante a envahi mon épaule. J'ai maintenu fermement les enfants contre moi, et, d'une voix forte, je lui ai ordonné : « Ça suffit ! Nia, si tu
« Essaie, ton dessin mérite d'être vu par plus de gens », a-t-il dit cela avant de partir.Ce soir-là, j'ai sorti mes pinceaux, que je n'avais pas touchés depuis longtemps, et j'ai lentement esquissé une mer sur la toile, parsemée des premiers rayons de l'aube, tandis que l'ondulation de l'eau reflétait mon image.Lorsque j'ai posé le dernier coup de pinceau, une prise de conscience m'a frappée : ce tableau n'était pas pour Marius, ni pour quelqu'un d'autre, mais pour moi-même.Le jour du concours, mon œuvre a été largement saluée par les juges, et ce talent que j'avais mis de côté pendant tant d'années a enfin été redécouvert. Je pensais que c'était simplement une nouvelle étape de ma vie, mais je ne savais pas que ce « retour » allait bouleverser ma vie tranquille.Un jour, alors que j'expliquais aux enfants la façon d'associer les couleurs, la lumière du soleil a pénétré par la fenêtre, se déposant sur les enfants qui peignaient en silence. L'espace tout entier était rempli d'une pa
Il a commencé à évoquer notre passé, tandis que moi, j'avais déjà tourné la page.« Madame, qu'est-ce que vous regardez ? » a demandé curieusement le petit garçon, Javier, en se penchant.J'ai fermé rapidement l'écran de mon téléphone et ai répondu doucement : « Rien, ton dessin n'est pas encore terminé, va dessiner. »Il a incliné la tête et m'a demandé : « Vous n'êtes pas contente, n'est-ce pas ? »J'étais un instant prise au dépourvu, puis je lui ai souri : « Non, tu te fais des idées. »Il s'est éloigné en courant, tandis que je restais là, le regard fixé sur l'écran de mon téléphone.C'est vrai, je n'étais pas contente, mais ce n'était pas à cause de quelqu'un en particulier, c'était à cause de ces informations qui m'avaient ramenée dans ce passé rempli de mensonges et de trahisons.Un jour, alors que j'étais dans mon atelier à enseigner le dessin aux enfants, un jeune homme est entré.Il se tenait dans l'embrasure de la porte, une grande bougie de fleurs à la main : « Bonjour, je
Personne ne savait où je me cachais, et personne ne savait que j'étais déjà prête à vivre seule jusqu'à la fin de mes jours.Lorsque je venais d'emménager dans cette ville, j'ai refusé de parler à qui que ce soit. Que ce soit pour faire des achats, louer un appartement, ou même pour rembourser mes factures d'eau et d'électricité, je me contentais de réponses aussi courtes que possible.Les gens pensaient que j'étais une personne froide et étrange, et peu à peu, ils ont cessé de s'occuper de moi. Cela me convenait parfaitement.J'avais ouvert un petit atelier de peinture avec mes économies, uniquement pour enseigner aux enfants à dessiner.Autrefois, je croyais que mon talent était fait pour me permettre de me tenir sous les projecteurs des expositions de peinture, pour recevoir les applaudissements et les acclamations de la foule. Mais à présent, tout ce que je voulais, c'était de dessiner tranquillement des lignes simples, enseigner à quelques enfants innocents.Un mois plus tard, cel
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