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Les Secrets Émergent

Penulis: Tina plume
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-24 15:44:22

La nuit était encore plus oppressante que la précédente. Les murs de la maison semblaient se refermer sur eux, comme si la bâtisse elle-même se nourrissait de leur peur grandissante. Mélanie, assise dans un coin du salon, ne cessait de regarder la porte du sous-sol, s’attendant à ce qu’elle s’ouvre d’elle-même à tout instant.

– On ne peut pas rester ici, murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour les autres. Cette maison… ce qu’on a vu… Ça va nous détruire.

Lucas, adossé à une étagère, soupira lourdement. – Combien de fois on va avoir cette conversation ? On ne peut pas juste partir en pleine nuit. C’est dangereux dehors.

Mélanie se tourna brusquement vers lui, son regard brûlant. – Et c’est censé être plus sûr ici ? Sérieusement, Lucas ? Tu crois encore que rester ici est une bonne idée ? Si tu ne nous avais pas entraînés ici…

– Oh, ça suffit ! rétorqua Lucas, levant les mains. Je t’ai déjà dit que je ne pouvais pas savoir ce qui allait se passer ! Arrête de me blâmer pour tout.

Alice, qui était restée silencieuse jusqu’à présent, intervint d’un ton glacial. – Vous deux, arrêtez. Se battre ne nous mènera nulle part. Si on veut sortir d’ici vivants, on doit travailler ensemble.

Un silence s’abattit sur le groupe, mais il était chargé de tensions non dites. Mathias, toujours observateur, brisa finalement la glace.

– J’ai réfléchi à ces symboles qu’on a vus dans le sous-sol, dit-il doucement, croisant les bras. Ils ne sont pas simplement là pour décorer. Ils ont une signification… peut-être une intention.

Hugo, qui s’était assis nonchalamment dans un fauteuil, haussa un sourcil. – Une intention ? C’est quoi cette théorie encore ? Tu crois vraiment qu’un dessin peut faire quelque chose ?

Mathias fixa Hugo avec une rare intensité. – Je ne crois pas, je le sais. Ces symboles ne sont pas ordinaires. Ils sont gravés pour durer, pour marquer quelque chose. Et ça ne présage rien de bon.

Mélanie recula légèrement, visiblement mal à l’aise. – Alors quoi ? Ces symboles… ce sont comme un genre de malédiction ?

Mathias acquiesça, bien qu’il n’en soit pas totalement certain. – Peut-être. Ou un avertissement. Je ne sais pas. Mais une chose est sûre : ce sous-sol est la clé de tout ce qui se passe ici.

– La clé ? répéta Alice. Et si c’était juste un piège ? Tout ici semble fait pour nous garder enfermés. Rien ne nous pousse à croire que comprendre ces symboles nous sauvera.

Hugo grogna, secouant la tête. – Vous vous prenez trop la tête. Écoutez, ce que je propose, c’est qu’on trouve un moyen de contacter quelqu’un. Il doit bien y avoir un moyen de trouver du réseau quelque part. Une antenne, une colline… n’importe quoi.

Mais Lucas secoua la tête avec fermeté. – Il fait nuit. Se promener dans les bois maintenant serait suicidaire.

Mélanie éclata de colère, se levant brusquement. – Et rester ici, ce n’est pas suicidaire peut-être ? Tu ne vois pas que cette maison joue avec nous ?

Alors que les tensions montaient, un bruit sourd se fit entendre au plafond, comme si quelque chose d’énorme venait de bouger dans le grenier. Tous se figèrent, l’air pétrifié. Lucas fut le premier à parler, sa voix tremblante malgré lui.

– D’accord… c’était quoi, ça ?

Alice déglutit difficilement, jetant un regard vers la trappe du grenier dans le plafond. – On ne peut pas ignorer ça. Si quelque chose est là-haut…

– Non ! cria Mélanie, se plaçant instinctivement derrière Mathias. On n’y va pas. Pas question.

Lucas serra les poings, fixant la trappe. – Si on ne regarde pas, on ne saura jamais ce qu’il se passe. On ne peut pas rester dans l’ignorance.

Alice posa une main sur son bras pour le calmer. – Lucas, réfléchis. Si c’est dangereux…

– Tout ici est dangereux, coupa Lucas. Alors autant affronter ce qui nous attend.

Avec une lampe à huile en main, Lucas tira une chaise sous la trappe et l’ouvrit lentement. Un courant d’air glacial s’échappa immédiatement, envoyant un frisson collectif dans la pièce. Mélanie détourna les yeux, s’agrippant au bras de Mathias.

Hugo, bien qu’hésitant, leva la tête pour regarder à l’intérieur. – Rien… rien pour l’instant, murmura-t-il.

Lucas monta prudemment, suivi de Mathias, tandis qu’Alice restait en bas pour rassurer Mélanie. Le grenier était sombre, poussiéreux, rempli de vieilles boîtes et d’objets laissés à l’abandon. Mais au centre, sous un rayon de lumière lunaire filtrant par une fenêtre cassée, se trouvait un objet étrange : un miroir orné de motifs complexes, partiellement recouvert d’un drap usé.

Mathias avança lentement, éclairant le miroir avec sa lampe. – C’est… magnifique, murmura-t-il. Mais il y a quelque chose de… troublant.

Lucas s’approcha et retira délicatement le drap, révélant la surface brillante. Mais au lieu de voir leurs reflets, ils virent autre chose : une forêt sombre, un lac brumeux… et des silhouettes indistinctes se mouvant dans l’ombre.

– Qu’est-ce que… c’est… balbutia Lucas, reculant instinctivement.

Avant qu’ils ne puissent réagir, une voix basse et sinistre emplit l’air, semblant provenir du miroir lui-même.

– Vous ne devriez pas être ici.

Les mots résonnaient encore dans l’air, bien qu’aucun d’entre eux n’ait parlé. Lucas, debout devant le miroir, recula lentement, son visage blême.

– Tu… tu as entendu ça ? demanda-t-il d’une voix rauque en regardant Mathias.

Mathias hocha la tête, le regard fixé sur le miroir. – Oui. Et ce n’était pas… nous.

Ils descendirent rapidement du grenier, les visages crispés, et retrouvèrent le reste du groupe dans le salon. Mélanie, qui avait instinctivement reculé en les voyant arriver, remarqua immédiatement leur air troublé.

– Qu’est-ce qui s’est passé là-haut ? Vous avez vu quelque chose ? murmura-t-elle, les mains tremblantes.

Lucas s’effondra sur le canapé, les mains dans les cheveux, tandis que Mathias posa son appareil photo sur la table sans un mot.

– Le miroir… il a parlé, finit par dire Lucas. Une voix. Elle a dit… "Vous ne devriez pas être ici."

Alice, qui tentait de conserver son calme, fronça les sourcils. – Tu veux dire que le miroir vous a parlé ? C’était peut-être votre imagination. Vous êtes sous pression, tout comme nous.

– Ce n’était pas notre imagination ! s’emporta Lucas, levant les yeux vers elle. C’était réel. Une voix claire, distincte.

Hugo, debout près de la cheminée, haussa les épaules avec une moue sceptique. – Et qu’est-ce que ça veut dire, hein ? Qu’on devrait partir ? On sait déjà ça. Merci, miroir magique, pour cette "révélation".

– Hugo, ce n’est pas le moment, répondit Mathias d’une voix tendue. Ce n’était pas une suggestion. C’était un avertissement.

Mélanie se tourna vers Lucas, cherchant à comprendre. – Et cette voix… elle était comment ? Une voix humaine ou… quelque chose d’autre ?

Lucas hésita, comme s’il cherchait les bons mots. – Ce n’était pas humain. Ça semblait venir de loin… et de près, à la fois. Comme si quelqu’un nous chuchotait directement à l’oreille.

Un silence pesant s’installa dans la pièce. Chacun évitait le regard des autres, essayant de comprendre la signification de cet avertissement. Hugo, qui n’aimait pas les moments de tension, se mit soudain à marcher dans la pièce.

– Bon, d’accord. Une voix. Super. Mais soyons honnêtes : que sommes-nous censés faire avec cette information ? Hein ? On reste ici à nous lamenter ou on fait quelque chose ?

Alice soupira et se laissa tomber dans un fauteuil. – La question, c’est quoi "faire quelque chose" ? Si on retourne dans le grenier, on risque quoi ? Si on va dans le sous-sol, qu’est-ce qu’on réveille encore ?

Mélanie frissonna à cette suggestion et serra ses bras autour d’elle-même. – Je ne retournerai nulle part. Pas dans ce grenier. Pas dans ce sous-sol. Cette voix… elle voulait nous effrayer, pour une raison.

Mathias tapota ses doigts sur la table, comme pour évacuer son stress. – Peut-être que la voix n’est pas une menace. Peut-être qu’elle… essaie de nous protéger. "Vous ne devriez pas être ici", c’est aussi un avertissement pour rester en dehors de quelque chose.

Hugo ricana, son ton mordant. – Génial. Alors quoi, le miroir est notre ami maintenant ? Il nous prévient gentiment que la maison va nous avaler ? Merci, vieux miroir ! Très utile.

Lucas, excédé, se redressa d’un bond. – Tu vas arrêter, Hugo ?! On vit tous la même chose, alors si tu ne prends rien au sérieux, au moins tais-toi.

Hugo recula légèrement, levant les mains en signe de défense. – Hé, détends-toi, Lucas. Je plaisante, d’accord ? Ça aide à gérer… tout ce bordel.

Alice prit une profonde inspiration, essayant de calmer l’atmosphère. – Écoutez, on est tous à bout. Ce miroir, cette voix… Peu importe ce que ça veut dire, on doit rester unis. Si on commence à se retourner les uns contre les autres, on est fichus.

Lucas croisa les bras, son expression adoucie. – Tu as raison. Désolé, Hugo. Je suis juste… sur les nerfs.

Hugo fit un geste vague, balayant la tension. – Pas de souci. Je suis un pro pour énerver les gens. Ça ne date pas d’hier.

Un léger sourire apparut brièvement sur le visage de Mélanie, mais il disparut presque aussitôt. – Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On ignore cette voix ? On essaie de comprendre ce qu’elle voulait dire ?

Mathias réfléchit un instant avant de répondre. – Je pense qu’on devrait laisser ce miroir tranquille… pour l’instant. Mais il faudra y revenir. Il fait partie de tout ça, comme les symboles dans le sous-sol.

– Vous êtes sérieux ? protesta Mélanie. Pourquoi ne pas simplement… l’éviter ? Si cette maison veut nous faire du mal, pourquoi lui donner plus d’opportunités ?

Lucas se tourna vers elle, un regard grave dans les yeux. – Parce qu’éviter la maison ne changera rien. Elle est vivante, Mélanie. Tout ici est connecté. Peu importe où on va, elle trouvera un moyen de nous atteindre.

Ces paroles laissèrent tout le monde silencieux, chacun absorbé dans ses propres pensées. Même Hugo, habituellement prompt à faire des remarques sarcastiques, resta immobile, le regard fixé sur le sol.

Alice brisa finalement le silence. – On ne peut pas juste attendre que cette maison gagne. Demain matin, on sortira. Peu importe ce qu’il faut faire pour traverser les bois ou pour trouver de l’aide, on le fera. Mais cette nuit… on reste groupés.

Le groupe acquiesça lentement, bien qu’aucun d’eux ne semblait entièrement convaincu. La voix du miroir résonnait toujours dans leurs esprits, une menace ou une mise en garde, et personne ne savait encore quelle différence cela ferait.

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