RAPHAËLJe sens la chaleur de son corps contre le mien, chaque courbe, chaque contour, chaque tension révélant son désir. Ses hanches ondulent au rythme de mes mouvements, ses muscles se tendent et se relâchent sous mes mains, répondant à chacune de mes impulsions. Je peux sentir chaque frémissement, chaque battement de cœur, chaque souffle haletant qui trahit sa vulnérabilité volontaire.— Maëva… murmurai-je, mes doigts enfoncés dans sa peau, la maintenant collée à moi avec une force brûlante et précise.Ses mains parcourent mon dos, caressent mes épaules, mais je les retiens parfois, pour jouer, pour accentuer chaque frisson, pour rendre notre fusion encore plus viscérale. Chaque baiser que je dépose sur ses lèvres, son cou, sa clavicule est un incendie qui parcourt nos corps.— Ce soir… c’est moi… dis-je, mes lèvres mordillant doucement la sienne dans un mélange de possession et de désir sauvage.MAËVAJe sens chaque fibre de mon corps vibrer sous sa force, ses mains explorant chaq
MAËVALa chambre est un sanctuaire de chaleur et de désir. Chaque mouvement de Raphaël me dit combien il est consumé par l’attente. Ses mains effleurent ma peau, hésitent, cherchent, mais je les guide, je les retarde, je les provoque. La lente montée de tension rend chaque frôlement presque insupportable… pour lui comme pour moi.— Ressens-moi… chuchotai-je contre son oreille, et je sens son corps se tendre instantanément, ses muscles vibrer comme des cordes prêtes à se rompre.Je laisse mes lèvres descendre sur sa nuque, un frôlement à peine perceptible, et un frisson secoue son corps entier. Ses mains veulent s’accrocher, ses doigts cherchent à me retenir, mais je recule, je joue, je domine. Chaque souffle qu’il laisse échapper est une victoire silencieuse, chaque battement de son cœur un écho de mon pouvoir.— Ce moment est à nous… murmurai-je, et je sens sa tension atteindre un sommet brûlant, prêt à se libérer sous mon contrôle.RAPHAËLMaëva est partout, dans chaque fibre de mon
MAËVALa lumière des chandelles caresse son visage crispé, révélant chaque micro-tremblement, chaque souffle haletant qui trahit son impatience. Je le vois, Raphaël, oscillant entre désir brûlant et lutte contre lui-même. Chaque frémissement, chaque battement de cœur est une note de musique que je joue à ma guise.— Tu es à moi ce soir, murmurai-je, mes doigts effleurant le contour de sa mâchoire, effleurant, provoquant, commandant sans un mot.Il frissonne, ses paupières papillonnent, ses lèvres légèrement entrouvertes. Je laisse mes mains glisser lentement sur son torse, caressant sa peau nue par endroit, ressentant la tension qui parcourt chaque muscle. Son souffle devient irrégulier, chaque battement de son cœur un tambour que je peux entendre dans le silence de la chambre.— Patience… chuchotai-je, comme un maître jouant avec son élève. Tout ce qui vient de nous est un jeu, et je décide des règles.Son regard me supplie, implorant une libération que je refuse avec délectation. Ce
RAPHAËLLe dernier plat à peine terminé, je sens la frustration accumulée me consumer. Chaque regard de Maëva, chaque sourire, chaque geste calculé a été une torture exquise. Mon souffle s’accélère, mes mains tremblent, et mon cœur bat comme un tambour assourdissant. La nappe, les chandelles, le vin… tout devient secondaire. Il n’y a plus qu’elle, seulement elle.— Maëva… je… je n’en peux plus, murmurai-je, la gorge sèche, les mains crispées sur le bord de la table.Elle lève un sourcil, un éclat de triomphe dans les yeux. Son sourire me transperce comme une flèche.— Vraiment ? murmure-t-elle doucement, presque provocante.— Oui… balbutiai-je, incapable de masquer ma tension. Mon regard s’accroche au sien, et je sens mon corps se tendre.Elle incline la tête, un sourire moqueur aux lèvres :— Vous avez été très patient… mais il semble que votre patience ait des limites.Je ne réponds pas. Je ne peux pas. Mon corps décide pour moi. Je me lève, irrésistiblement attiré vers elle, et mes
RAPHAËLJe n’ai jamais été aussi conscient de chaque détail autour de moi. La lumière tamisée, les chandelles qui jettent des ombres douces sur les murs, les plats élégamment dressés… tout devient secondaire face à elle. Maëva. Chaque mouvement qu’elle fait est une torture délicieuse. Je ne peux détacher mes yeux de ses courbes, de la manière dont elle s’assoit, de la finesse de ses mains qui effleurent doucement la nappe.Elle choisit ses gestes avec une lenteur calculée, une grâce provocante. Le moindre frôlement de ses doigts sur le verre, le léger penchant de son buste vers son assiette… tout est pensé pour me faire vaciller. Et je vacille. Je brûle. Je veux tout. Je veux la toucher, goûter sa peau, sentir ses lèvres contre les miennes… mais je dois attendre. Elle a imposé les règles, et je dois obéir.— Vous avez l’air tendu ce soir, murmure-t-elle, un sourire en coin qui en dit long.Je sens mes joues chauffer.— Je… non, pas vraiment, bafouillai-je, incapable de masquer ma nerv
MAËVAJe prends ma voiture, le moteur ronronne sous mes doigts comme un écho de ma propre impatience. La route me semble courte et longue à la fois, chaque feu rouge, chaque détour accentuant le tempo de mon désir. Chaque instant qui me sépare de Raphaël est un rappel de mon pouvoir, de sa soumission imminente, et je souris à cette idée, légère et cruelle.Lorsque j’aperçois enfin sa demeure, je reste un instant silencieuse, contemplant l’élégance imposante de l’endroit. Les murs massifs, les colonnes parfaites, le jardin soigneusement entretenu… tout respire la richesse, la puissance et l’ordre. Mais moi, je ne suis pas intimidée. Au contraire, chaque détail m’excite, me rappelle que ce soir, je vais tout dominer, tout posséder, tout faire plier sous mon emprise.Je gare ma voiture, mon cœur battant un rythme soutenu. En sortant, je laisse mes yeux parcourir les lignes parfaites de cette maison, et un frisson d’anticipation me traverse. Ce lieu, si grand, si majestueux… ce sera mon t