ANDRÉJe la plaque contre le mur si fort que son dos heurte la surface dans un bruit sourd, mes doigts se referment autour de ses poignets et les écrasent au-dessus de sa tête, je la tiens prisonnière, offerte, et son souffle haletant éclabousse mon visage, brûlant, fiévreux, je sens mon corps prêt à éclater, gonflé de désir, tendu jusqu’à la douleur, plus capable d’attendre, alors je la prends, je déchire l’espace infime qui nous sépare et d’un coup sec je m’enfonce en elle, entier, brutal, sans douceur, arrachant un cri de sa gorge, un cri sauvage qui résonne entre les murs comme une provocation, une invitation, un ordre de continuerSon corps se referme aussitôt autour du mien, ses muscles m’aspirent, me serrent, et je grogne, le son rauque résonnant dans ma poitrine, incapable de me contenir, mes hanches claquent contre les siennes, chaque choc violent me traverse d’un éclair de plaisir, chaque va-et-vient est un coup de marteau, une frappe bestiale qui me consume, et déjà la sueu
CAMILLEJe reste un instant, immobile, à quelques centimètres de lui. La chaleur de son corps m’atteint avant même que mes mains ne le touchent. Je laisse mes doigts glisser doucement sur son bras, juste assez pour provoquer un frisson, mais pas assez pour franchir la ligne. Chaque souffle que nous échangeons est un fil invisible, chargé de tension et de désir.— Tu sens… murmurai-je, la voix douce et basse, presque un souffle sur son oreille… à quel point chaque frisson peut être délicieux lorsqu’on le devine plutôt que lorsqu’on le touche…ANDRÉUn frisson me parcourt, mon corps tout entier vibrant à chacun de ses mots. Chaque respiration de Camille devient une vague qui me déstabilise. Je ferme les yeux un instant, laissant mon imagination combler le vide, ressentant sa proximité comme une caresse invisible sur ma peau.— Camille… murmurai-je, la voix rauque, tremblante… je… je…CAMILLEJe souris, sentant sa vulnérabilité et sa tension. Lentement, je laisse mes doigts effleurer sa
CAMILLEJe reste là, à quelques centimètres de lui, laissant l’air chargé de notre tension. Chaque respiration que je prends semble vibrer dans la pièce, chaque battement de mon cœur résonne contre le sien. Mes doigts effleurent presque le bord du bureau, juste assez pour qu’il sente la chaleur de ma présence, sans jamais franchir la ligne.— Tu sais… murmurai-je, ma voix douce et basse, presque un souffle sur son oreille… certaines sensations sont plus puissantes lorsqu’on les devine plutôt que lorsqu’on les touche.ANDRÉLe frisson qui parcourt mon dos est presque insoutenable. Chaque mot de Camille est un écho dans mon corps, chaque souffle un appel silencieux que je ne peux ignorer. Je lutte pour garder un semblant de contrôle, mais mon esprit vacille déjà, suspendu entre l’envie et la prudence.— Camille… dis-je, la voix grave, tremblante, mes yeux accrochés aux siens… tu sais exactement comment me déstabiliser.CAMILLEJe souris intérieurement, consciente de l’effet que j’ai sur
CAMILLEJe quitte doucement le salon, un sourire léger aux lèvres, prétextant un passage rapide aux toilettes. Chaque pas que je fais me rapproche de lui, mais je dois d’abord m’assurer qu’Éléa reste occupée, absorbée dans sa propre conversation, totalement inconsciente de ce qui va se dérouler à l’étage. Mon cœur bat un peu plus vite, excité par l’anticipation.L’escalier me paraît plus long que d’habitude, chaque pas résonnant dans ma poitrine comme un signal secret. Je me répète intérieurement que tout doit se faire avec prudence… et avec plaisir.ANDRÉJe sens immédiatement son absence dans le salon, et un frisson parcourt mon dos. Pourquoi est-elle partie si soudainement ? Mon instinct me dit que quelque chose va arriver. Je reste derrière mon bureau, les mains sur les dossiers, essayant de ne pas trahir mon agitation. Et si quelqu’un nous surprenait ? Si Éléa se levait brusquement ? L’idée m’irrite autant qu’elle m’excite.CAMILLEJ’arrive enfin devant la porte du bureau, m’arrê
ÉLÉAUne semaine plus tard , Camille est venu me rendre visite .La pluie continue de marteler doucement les vitres, et je sens une chaleur me parcourir malgré le froid extérieur. Camille est là, assise en face de moi, et chaque mouvement qu’elle fait semble amplifier l’agitation dans mon ventre. Son parfum subtil, le glissement de ses mains sur ses genoux, ce sourire presque malicieux… tout me trouble profondément.— Tu sais… murmure-t-elle, en faisant glisser ses doigts sur la tasse, le regard accroché au mien… parfois, il suffit d’un geste, d’un souffle, pour éveiller un désir qu’on croyait endormi.Je sens mon cœur s’emballer, mon corps réagir malgré moi. Chaque mot résonne étrangement, comme si elle lisait mes pensées, comme si elle connaissait déjà ce que je n’ai jamais osé avouer.— Je… je ne sais pas… dis-je, tentant de garder ma voix stable.Camille s’approche légèrement, réduisant la distance entre nous d’un centimètre à peine, et pourtant cela suffit pour que mon souffle se
ÉLÉAChaque contact avec lui est un feu qui traverse mon corps, chaque frisson se propageant de la nuque jusqu’aux cuisses. Ses doigts effleurent ma colonne, descendent le long de mes côtes, chaque caresse dessinant des flammes sur ma peau. Mon souffle devient court, irrégulier, chaque inspiration m’embrasant la poitrine. La lenteur de ses gestes m’obsède, me torture, et je désire qu’il prenne encore plus de temps.Je passe mes mains sur sa nuque, glissant dans ses cheveux épais et soyeux, sentant sous mes doigts la force qui le traverse. Son souffle chaud se glisse dans mon cou, effleure ma clavicule, et je frissonne malgré moi. Mes lèvres cherchent les siennes, mais il me retient dans un jeu silencieux, m’offrant la lenteur comme un délice cruel. Mes doigts glissent sous le tissu de sa chemise, découvrant sa peau, explorant chaque muscle tendu, chaque contour.— André… murmurai-je, presque suppliante. Ne t’arrête pas…ANDRÉJe la sens se perdre ainsi, et cela me consume. Chaque fris