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Chapitre 7 — L’orage déchaîné

Penulis: Déesse
last update Terakhir Diperbarui: 2025-08-13 03:57:28

Adrian

La porte claque derrière moi, m’enfermant dans un tourbillon de rage et de douleur. Mon cœur bat à tout rompre, tambour sauvage qui martèle ma poitrine, réveillant une fureur primale, une soif de justice ou de vengeance.

Je sens la bile monter, me brûler la gorge, et mes mains se crispent en poings tremblants. Vittoria ose. Elle ose jouer avec ce que je chéris, briser mes certitudes, détruire mes défenses, m’humilier comme si j’étais un enfant faible.

Non. Je refuse d’être détruit .

Je fonce dans le couloir, chaque pas un coup de tonnerre. Le sol semble disparaître sous mes pieds, porté par un seul objectif : la récupérer, l’arracher à cette prison dorée.

Soudain, deux ombres massives bloquent mon chemin. Deux gardes, murs de muscles impassibles, silhouettes immobiles comme des statues de pierre. Leur regard froid croise le mien, défi silencieux.

— Vous n’irez nulle part, monsieur annonce l’un d’eux, voix aussi dure que le métal.

Je me lance, poings levés, et balance un crochet rapide vers le visage du plus proche. La rage bouillonne en moi, un torrent déchaîné.

Mais ils sont rapides, entraînés, des murs infranchissables. L’autre garde attrape mon bras dans un étau d’acier tandis que le premier esquive mon coup et me saisit fermement les épaules.

Je me débats, sauvage, fou de rage, frappant dans le vide, sentant chaque muscle hurler, chaque souffle me brûler les poumons.

— Lâchez-moi ! Je la reprends, je vous le jure ! Peu importe le prix ! hurlais-je, voix cassée par l’effort et la fureur.

Mais leurs mains se resserrent, lourdes, déterminées. Ils me contrôlent, m’entravent, me réduisent à un fauve captif.

Un éclair de frustration me traverse. Je balance un coup de tête, visant l’un des visages, et touche de justesse la mâchoire du garde. Un grognement rauque lui échappe, mais il ne lâche rien.

Je pivote, tentant de me dégager, mais leurs prises sont trop solides, leur coordination parfaite.

Un coup de coude rapide dans les côtes, je sens l’air s’échapper de mes poumons, mais je ne fléchis pas.

— Je ne céderai pas ! Je ne la laisserai pas là !

Mon cri déchire le silence, et je frappe encore, de toutes mes forces, chaque coup chargé de désespoir.

Un coup de genou dans l’abdomen, je recule d’un pas, le souffle court, mais toujours debout, toujours prêt.

Ils m’entourent, me harcèlent, essayant de m’épuiser, de me briser.

Mes mains, tremblantes mais résolues, cherchent une faille.

Je dégage un bras, balance un uppercut brutal au visage du garde qui m’étreint. Un craquement sec retentit, et il recule, surpris.

Profitant de l’ouverture, je me libère partiellement et tente une percée vers la porte interdite.

Mais le deuxième garde me saisit la jambe, me faisant chuter lourdement au sol.

Le choc me coupe le souffle, et la douleur monte en moi, sourde et cuisante.

Je me relève en titubant, furieux, la rage plus forte que la douleur.

Je balance un coup de pied à l’aveugle, touchant le torse du garde.

Il grogne, recule, me laissant quelques précieux mètres.

Je cours vers la porte, le souffle court, le cœur battant la chamade, la vision brouillée par l’adrénaline.

Mais une main ferme se pose sur mon épaule.

Je me retourne, et leurs regards durs me paralysent.

— Ce jeu est fini .

Je serre les dents, prêt à me battre jusqu’à la dernière goutte de force, mais le poids de leur présence me cloue sur place.

Leur message est clair : elle est hors de portée.

Mais au fond de moi, une promesse brûle encore, indestructible : je la sortirai de là, coûte que coûte.

Je ne suis pas fini.

Vittoria

Le vacarme des coups résonne dans les couloirs comme un écho funeste. Ce tumulte est un prélude à la tempête qui couve, et je m’en délecte avec une froide avidité.

Leur lutte est violente, mais inutile. Adrian est fou de rage, c’est indéniable, mais sa fureur est aussi sa faiblesse. Il fonce aveuglement, se heurte aux murs que j’ai érigés.

Je l’observe, impassible, tandis que mes gardes l’immobilisent, le mettent à genoux, le repoussent encore et encore. Chaque coup porté est un message : tu n’auras rien.

Un sourire glacial fend mes lèvres. Il croit qu’il peut défaire mes plans, qu’il peut la sauver. Je vais lui apprendre à quel point il se trompe.

Je me détourne, déjà en train de penser à la prochaine manœuvre, au prochain piège. Cette guerre psychologique ne fait que commencer.

Adrian

Le sol sous mes genoux est dur, cruel, mais je refuse de plier. Le goût métallique du sang mêlé à ma salive me brûle la bouche. Mes muscles sont en feu, mes articulations protestent, mais je me relève.

Un garde me pousse violemment contre le mur. Je sens le bois craquer sous la violence du choc. Leurs mains sont comme des chaînes, leurs corps des murailles.

Je balance un coup de poing furieux, droit au visage du premier. Il chancelle un instant, surpris par ma résistance. Profitant de ce souffle, je me débats avec plus d’acharnement.

Un coup de coude fend l’air, s’écrase contre ma tempe. La douleur explose, et je vacille. Mais je réplique, envoyant un coup de genou dans les côtes d’un autre, qui grogne et recule.

Le combat devient danse mortelle, rapide, brutale. Chaque échange est une bataille de volonté, de force brute.

Ils m’encerclent, tentent de m’épuiser, mais je ne lâche rien. Chaque coup porté est un cri de défi. Je sens la rage monter, nourrie par la peur, par le désir de la voir libre.

Une main attrape mon poignet, une autre me tire en arrière. Je me débat, me dégage, mais ils sont deux, trois. Leur coordination est implacable.

Je balance un coup de pied, frappe une jambe, mais une prise ferme me fait tomber au sol. Le choc résonne dans mes os.

Je serre les dents, le souffle court, le cœur battant à tout rompre.

— Je la récupérerai, putain. Je la récupérerai, même si je dois me battre jusqu’à mon dernier souffle.

Vittoria

Je sens la tension à son paroxysme, cette énergie brute qui couve derrière la porte. Un feu sauvage, un ouragan de colère et de douleur.

Mais je sais que ce feu peut s’éteindre, qu’il peut se transformer en cendres.

Je me rapproche, lentement, savourant chaque seconde de ce combat désespéré.

Puis, je fais signe à mes gardes d’interrompre la lutte.

— Assez, ordonné-je d’une voix glaciale.

Ils reculent, mais leur regard reste fixé sur Adrian, comme une menace silencieuse.

Je pousse la porte, entrant dans la pièce d’un pas lent et assuré.

Adrian me regarde, la rage brûlant dans ses yeux, mais aussi la fatigue qui commence à l’éroder.

Je m’avance, et dans un sourire cruel, je murmure :

— Tu penses vraiment pouvoir lutter contre moi ? Ce n’est pas une bataille de muscles, Adrian. C’est une guerre d’esprits.

Je m’arrête à un souffle de lui, laissant cette phrase suspendue dans l’air, lourde de promesses sombres.

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