LOGIN
Le mystère… Ce mot qui fait frissonner. Il séduit autant qu’il effraie.
Mais croyez-vous aux âmes liées ? Aux amours qui traversent les voiles du réel ? Si ce n’est pas encore le cas, cette histoire changera sûrement votre perception. Let’s go. Arturo Vidal. Riche homme d’affaires, charismatique à souhait. Une stature imposante, des yeux d’un bleu glacial qui brûlent, un sourire à faire perdre toute raison à quiconque ose le soutenir trop longtemps. Il a cette allure divine, presque trop parfaite pour appartenir à ce monde. Et pourtant… cet homme que toutes désirent n’appartient à aucune. Pourquoi ? Parce qu’il est prisonnier… d’un rêve. Depuis cinq ans, chaque nuit sans exception, une femme surgit dans ses songes. Une créature sublime, au regard vert envoûtant, au corps sculpté comme un péché. Elle n’est ni réelle, ni totalement irréelle. Elle est là… pour lui, seulement lui. Elle s’approche. Se déshabille lentement, laissant tomber sur le sol de ses rêves chaque pièce de vêtement comme une promesse silencieuse. Ses lèvres effleurent les siennes avec une douceur folle. Elle lui fait jurer fidélité. De ne pas l’oublier. De l’attendre. « Bientôt », lui dit-elle. « Bientôt, je serai à toi dans ce monde aussi. » Et Arturo… sombre. Il devient obsédé, enivré, fou de cette femme qu’il ne peut ni nommer ni toucher. Il la sent, pourtant. Dans ses veines. Dans ses pulsions. Dans chaque souffle haletant qu’il relâche au réveil. Il la veut. Il veut goûter à sa peau, respirer son parfum, se perdre entre ses cuisses et entendre son prénom dans un gémissement fiévreux. Mais qui est-elle ? Est-elle le fruit d’un désir inassouvi ? Une illusion ? Ou… un destin qui attend son heure ? Une chose est certaine : Arturo n’appartient déjà plus à ce monde. Il est à elle. Entièrement. Il était connu comme un homme à femmes. Un charmeur irrésistible, que l’on surnommait le tombeur des cœurs, le roi des nuits sans lendemain. Arturo Vidal, ce bel homme aux yeux bleus et au sourire ravageur, régnait sur les soirées mondaines comme un prince sans couronne… Jusqu’à ce voyage en Turquie, à Istanbul. Là-bas, tout a changé. Poussé par ses amis, il entra dans une ruelle étroite où se trouvait une petite boutique tamisée. À l’intérieur, une femme étrange, aux yeux brillants comme des pierres précieuses, semblait l'attendre. — Approche, mon garçon… murmura-t-elle d’une voix rauque mais hypnotique. Il hésita, puis s’assit devant elle. — Donne-moi tes mains… Elle les prit sans attendre. Ferma les yeux. Puis elle sourit. — Je vois une femme… d’une beauté renversante. Des yeux verts comme les profondeurs d’un océan. Elle est ton reflet. Ton autre. Celle que ton cœur a déjà choisie, même sans la connaître. Elle te cherche… mais elle ne peut t’atteindre. Pas encore. Arturo fronça les sourcils. — Ce sont des balivernes, tout ça… Il voulut se lever, mais elle ajouta, énigmatique : — Tu as tissé trop de liens d’âme, Arturo. Ton corps en a aimé trop. Elle ne pourra te trouver que lorsque tu auras brisé ces chaînes invisibles… Car l’acte d’aimer n’est jamais sans trace. Chaque femme que tu as touchée t’a laissé une empreinte… et elle, la vraie, ne peut passer tant que les autres ne sont pas effacées. Sa voix le glaça. Il se leva sans mot dire, un rictus au coin des lèvres… mais une étrange sensation au creux du ventre. Et si c’était vrai ? Ce voyage qui devait être léger, festif, devint un point de bascule. De retour chez lui, Arturo prit une décision : il mettrait de l’ordre dans sa vie. Fini les aventures sans lendemain. Fini les plaisirs faciles. Il devait se préparer… pour *elle*. Paul Vidal, son père, un magnat respecté du textile et du café, vieillissait. Et Arturo accepta enfin de reprendre les rênes de l'empire familial. Mais au fond de lui, il savait : il ne cherchait pas seulement à diriger une entreprise. Il attendait. Elle. Celle que son cœur aime. Bruno Vidal, le cadet de la famille, était tout l’opposé de son aîné Arturo. Dans la vingtaine, séduisant, charismatique, mais les pieds bien ancrés dans la réalité. À son jeune âge, il savait déjà ce qu’il voulait construire, ce qu’il voulait devenir. Cette maturité précoce faisait de lui le favori de leurs parents. Mais aujourd’hui, ce n’était pas Bruno qui faisait parler de lui. Arturo Vidal rentrait enfin au bercail. Installé à l’arrière de sa Lamborghini noire, il appuya doucement sa tête contre la vitre, laissant son regard dériver sur le paysage qui défilait à toute allure. Ses pensées, elles, étaient restées coincées à Istanbul… à cette voyante… à ses mots. Soudain, le monde sembla ralentir. Un voile brumeux envahit sa vision… Et là, comme sortie d’un rêve ou d’un sortilège, une silhouette apparut. Une jeune femme aux yeux verts envoûtants, exactement comme ceux décrits par la voyante. Elle lui souriait, et ce simple sourire fit bondir son cœur, le brûla presque. Son image se rapprocha… si près qu’il pouvait sentir son souffle chaud effleurer sa peau. Ses lèvres, pulpeuses et rosées, vinrent lentement chercher les siennes. Un baiser. Profond. Langoureux. Irréel. Il le ressentait pourtant dans chaque fibre de son être. Puis, tout en effleurant ses lèvres, elle murmura : — Je suis à toi… Un sourire… puis un dernier souffle… — Je suis celle que ton cœur aime. Et comme elle était venue… elle disparut dans un voile de brume. L’illusion s’effaça, et Arturo revint brutalement à lui, haletant, frissonnant. Était-elle réelle… ou n’était-elle qu’un fruit de son désir ? À SUIVRE… ✨ Est-elle un fantasme ou une âme venue d’ailleurs ? ✨ Arturo perd-il pied ou commence-t-il à ouvrir les yeux sur un monde invisible ? ✨ La prophétie de la voyante va-t-elle se réaliser ? La suite vous le dira…Elsa arriva essoufflée chez sa meilleure amie Keylan et frappa à la porte avec insistance. Au troisième coup, la porte s'entrouvrit lentement, laissant apparaître Augustin, le frère de Keylan, torse nu, visiblement agacé. — Oui, tu cherches qui encore ? grogna-t-il. — Augustin, arrête tes simagrées, tu sais très bien que je viens voir ta sœur. Laisse-moi passer.— Toi, tu ne perds rien pour attendre ! Tu continues à me parler comme si j’étais ton petit camarade.— Ah pardon hein, fais pas l’offensé. Bouge un peu, j’ai pas ton temps,dit-elle en le poussant légèrement pour entrer. — Hey ! Toi ! Je vais t’attraper un jour, tu verras ! râla-t-il. — Laisse-la tranquille ! lança Keylan depuis le salon. — Personne t’a sonnée toi aussi, Keylan, grogna-t-il.— Moi je me sonne toute seule quand il s’agit de ma bestie. Entre ma belle ! dit-elle en souriant.— Merci ma chérie, on est déjà en retard d’ailleurs.— Oh regarde-moi ça, celle qui arrive avec 30 minutes de retard me parle d’h
Le temps semblait suspendu, comme si l’univers tout entier retenait son souffle. Plus rien ne comptait autour d’eux — ni le bruit du moteur encore tiède, ni la brise légère qui faisait danser les feuilles, ni les murmures du monde extérieur. Juste eux deux, figés dans un regard profond, presque surnaturel.Un même questionnement brûlait leurs pensées : "Où ai-je déjà vu ce visage ?"Leurs regards s’étaient accrochés comme des aimants impossibles à séparer, et le silence était si intense qu’il en devenait presque palpable.Jusqu’à ce qu’une main vienne briser le charme…— Monsieur ? dit le chauffeur en posant une main discrète sur l’épaule d’Arturo.— Euh… oui, Tatoum ? répondit-il, un peu déconnecté, mais les yeux toujours rivés sur Elsa.— Je vous voyais tarder… je me suis permis de venir voir si tout allait bien.Il se tourna alors vers Elsa et s'inclina légèrement, gêné.— Oh, mademoiselle, je vous présente mes excuses. Je ne vous avais pas vue. Vraiment désolé pour l’éclaboussur
Une main surgit hors du drap et éteignit l’alarme posée sur l’armoire. Arturo grogna doucement, s’étira comme un félin, faisant craquer ses articulations, puis se leva avec nonchalance. Il se dirigea vers la salle de bain pour y prendre une douche tiède, histoire de bien réveiller son corps encore engourdi. L’eau glissait le long de sa peau dorée, accentuant les courbes discrètes de sa musculature. Après s’être brossé les dents avec soin, il rasa sa barbe de quelques jours, révélant à nouveau les lignes nettes de sa mâchoire. Il ressortit de la douche, une serviette nouée autour des hanches, et ouvrit sa grande garde-robe. Il fouilla quelques instants avant de sélectionner une tenue à la fois élégante et décontractée : un pantalon en tissu noir parfaitement taillé, une chemise noire légèrement ouverte sur le torse, un mocassin noir aux reflets métalliques et quelques accessoires discrets pour rehausser le tout. Il s’approcha du grand miroir posé contre l’armoire à vestes. Un sourir
Benoît, gêné par les insinuations de Benito, préféra ne pas relever. Il détourna le regard, le cœur un peu serré. Il avait mieux à faire : remplir son sac de 50 kilos de grains de café s’il voulait mériter son salaire du jour.Il était déjà 16h, et tous les cueilleurs, exténués mais contents, se dirigèrent vers Papito pour faire peser leur récolte et recevoir leur paie.— Papito, tu peux peser mon sac vite fait ? demanda Elsa, essoufflée. Je dois aller voir ma grand-mère, elle est malade.— Et tu crois que t’es la seule ici avec des obligations ? grogna Papito. Y a des gens plus vieux que toi dans cette file, mais bon, les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus aucun respect, hein !— Aïe Papito, je t’explique juste mon cas, tu pourrais au moins essayer de comprendre un peu…— Arrête ton cinéma ! Tu crois que je suis à ton service ou quoi ? Attends ton tour comme tout le monde !Dépitée, Elsa grogna tout bas mais se rangea dans la file. Après une longue attente, son tour arriva enfin.— Ouff
Debout dans son bureau, Bruno souriait comme un adolescent épris pour la première fois. Il avait encore le goût de ses lèvres sur les siennes, et l’écho de son gémissement résonnait dans sa tête. — Keylan… soupira-t-il en s’asseyant, les yeux dans le vide. Mais très vite, il réalisa qu’il devait se reprendre. Il se força à se reconcentrer, bien que chaque fibre de son être réclamait à nouveau le contact brûlant de sa peau.***De son côté, Keylan, encore secouée, rejoignit Elsa dans le champ. Son cœur battait la chamade, son souffle était court, et ses joues, encore rouges, trahissaient l’émotion qu’elle tentait de cacher.— Alors, ma belle ? Qu’est-ce qu’il t’a dit de si important, le patron ? demanda Elsa avec un sourire taquin. — (Soupirant longuement) Ah… ne me parle même pas de cet homme ! Cet idiot… ce manipulateur… ce… ce volcan ambulant ! — Ohooo ! s’exclama Elsa en ricanant. Il t’a touchée ou quoi ? — Touchée ? Il a fait bien plus ! Il m’a embrassée comme si j’étais
Bureau— Monsieur ? demanda Keylan d'une petite voix tremblante, hésitante. Vous aviez demandé à me voir. — Oui, Mademoiselle Spencer, entrez et fermez la porte derrière vous. Elle obéit, alla fermer la porte. Lorsqu'elle se retourna, Bruno était déjà debout juste derrière elle. Sans prévenir, il écrasa ses lèvres contre les siennes, plongeant sa langue dans sa bouche avec une intensité brûlante. Ses mains glissèrent le long de son corps, explorant chaque courbe avec une douceur contrastant avec la passion de leur baiser. Keylan tenta de se dégager, consciente du poids de la situation il restait son patron mais malgré la résistance, la chaleur qui envahissait son corps à chaque contact la paralysait. — No...non, Monsieur... Bru... ses mots s’éteignirent dans le creux de sa gorge, étouffés par la fougue de Bruno, qui ne montrait aucun signe de vouloir arrêter. Au contraire, le baiser s’intensifia, plus profond, plus enivrant. Peu à peu, elle se laissa emporter, captivée par l







