LOGINPablo lança, le sourire aux lèvres :
— Eh, idiot, on y va ou quoi ? Et c’était parti pour la boîte de nuit, réputée pour ses stripteaseuses les plus envoûtantes de la région. À peine entrés, ils furent aussitôt repérés par un groupe d’ambiancemen, tout aussi fêtards qu’eux, qui les accueillirent comme des rois. Pablo, en embrassant une femme du groupe, lui donna une légère fessée, taquin : — Alors, mon cœur, je t’ai manqué ? Elle éclata de rire, espiègle : — Tu n’as même pas idée, mon chou. Ils recommencèrent à s’embrasser, à se perdre dans leurs regards au milieu des regards curieux et envieux des autres clients. Soudain, une envie pressante tira Arturo de sa torpeur. Il se leva et se dirigea vers les toilettes. À peine la porte franchie, celle-ci claqua derrière lui et les lumières se mirent à vaciller, plongeant la pièce dans une atmosphère électrique. Et là, face à lui, apparut cette même femme aux yeux verts, son aura aussi mystérieuse que magnétique. D’une voix douce et sensuelle, elle murmura : — Ne fais pas ça, mon amour... Pense à notre bonheur. — Ne brise pas notre lien, pas encore. Puis, sans prévenir, elle déposa un baiser brûlant sur ses lèvres, un contact qui fit vibrer chaque fibre de son être, avant de disparaître aussi soudainement qu’elle était venue. Arturo sursauta, le cœur battant à tout rompre. Il chercha frénétiquement des yeux cette apparition envoûtante dans toute la pièce, mais elle avait disparu, comme un rêve fugace. Résigné, il quitta les toilettes et préféra rentrer chez lui, le mystère de cette nuit encore gravé au creux de son âme. Il quitta ce lieu en se disant que c'était sûrement les effets du manque de sommeil qui commençaient à lui jouer des tours, l’entraînant dans des illusions presque palpables. Il annonça à son pote Pablo qu’il rentrait, puis sortit sans un mot de plus. Quelques heures plus tard, après une longue route, il arriva enfin chez lui, accueilli comme un prince par sa mère et les servantes. Après quelques accolades chaleureuses et des excuses pour son départ précipité, il monta dans sa chambre, épuisé, prêt à se reposer. Une douche froide et rapide plus tard, il s’allongea sur son lit. À peine la tête posée sur l’oreiller qu’un sommeil profond le submergea. Mais à peine endormi, il revit cette mystérieuse jeune femme, celle aux yeux verts, vêtue d’une nuisette transparente et sexy, de la même couleur que ses prunelles hypnotiques. Elle s’approcha de lui, sa voix résonnant comme un écho doux et envoûtant : — Je t’attendais, mon amour. Elle sourit, espiègle, en laissant tomber délicatement son par-dessus, puis murmura : — Tu as traîné, mon cœur. — Approche, n’aie pas peur, souffla-t-elle. Il se leva, irrésistiblement attiré, jusqu’à se retrouver à sa hauteur. Sans prévenir, elle l’embrassa langoureusement, ses mains parcourant son corps avec une douceur enivrante, éveillant chaque parcelle de sa peau. Puis, doucement, elle détacha ses lèvres des siennes et retira la dernière parcelle de sa nuisette, révélant une silhouette nue qui embrasait son regard avide. Elle sourit en voyant son visage ébahi, puis chuchota : — Tu aimes ce que tu vois ? — Oui... répondit-il, la voix prise dans un souffle. — Sais-tu que cela peut être à toi ? Il se figea, incapable de bouger, secoué par ses mots. — Mon corps t’appartiendra... à une condition, dit-elle, en se rapprochant encore plus, son souffle chaud caressant sa peau. — Je te promets tout, répondit-il sans hésiter. — Tu dois jurer de n’être qu’à moi, mon cœur, murmura-t-elle avec une sensualité incendiaire. — Oui... tout à toi, répéta-t-il, pris au piège de ce désir. — Très bien, alors approche... viens près de moi. Prends-moi comme tu le voudras. Mais au moment où il tendit la main pour la saisir, un cri déchirant le tira du rêve : — Ah !!! Non !!! Ce n’est pas vrai ! Il bondit hors du lit, paniqué : — Où es-tu ?! Où es-tu passée ?! Il courait dans la chambre, appelant dans le vide : — Mon cœur... celle que mon âme aime... Une folie douce l’envahissait, un feu ardent qui le consumait de l’intérieur. « Qui es-tu, bon sang ? Que veux-tu de moi ? » murmura-t-il en passant ses mains sur son visage, cherchant à calmer ce tumulte. Son corps brûlait déjà à l’idée d’elle, et il savait, au fond de lui, qu’elle le rendrait fou. --- À suivre...Elsa arriva essoufflée chez sa meilleure amie Keylan et frappa à la porte avec insistance. Au troisième coup, la porte s'entrouvrit lentement, laissant apparaître Augustin, le frère de Keylan, torse nu, visiblement agacé. — Oui, tu cherches qui encore ? grogna-t-il. — Augustin, arrête tes simagrées, tu sais très bien que je viens voir ta sœur. Laisse-moi passer.— Toi, tu ne perds rien pour attendre ! Tu continues à me parler comme si j’étais ton petit camarade.— Ah pardon hein, fais pas l’offensé. Bouge un peu, j’ai pas ton temps,dit-elle en le poussant légèrement pour entrer. — Hey ! Toi ! Je vais t’attraper un jour, tu verras ! râla-t-il. — Laisse-la tranquille ! lança Keylan depuis le salon. — Personne t’a sonnée toi aussi, Keylan, grogna-t-il.— Moi je me sonne toute seule quand il s’agit de ma bestie. Entre ma belle ! dit-elle en souriant.— Merci ma chérie, on est déjà en retard d’ailleurs.— Oh regarde-moi ça, celle qui arrive avec 30 minutes de retard me parle d’h
Le temps semblait suspendu, comme si l’univers tout entier retenait son souffle. Plus rien ne comptait autour d’eux — ni le bruit du moteur encore tiède, ni la brise légère qui faisait danser les feuilles, ni les murmures du monde extérieur. Juste eux deux, figés dans un regard profond, presque surnaturel.Un même questionnement brûlait leurs pensées : "Où ai-je déjà vu ce visage ?"Leurs regards s’étaient accrochés comme des aimants impossibles à séparer, et le silence était si intense qu’il en devenait presque palpable.Jusqu’à ce qu’une main vienne briser le charme…— Monsieur ? dit le chauffeur en posant une main discrète sur l’épaule d’Arturo.— Euh… oui, Tatoum ? répondit-il, un peu déconnecté, mais les yeux toujours rivés sur Elsa.— Je vous voyais tarder… je me suis permis de venir voir si tout allait bien.Il se tourna alors vers Elsa et s'inclina légèrement, gêné.— Oh, mademoiselle, je vous présente mes excuses. Je ne vous avais pas vue. Vraiment désolé pour l’éclaboussur
Une main surgit hors du drap et éteignit l’alarme posée sur l’armoire. Arturo grogna doucement, s’étira comme un félin, faisant craquer ses articulations, puis se leva avec nonchalance. Il se dirigea vers la salle de bain pour y prendre une douche tiède, histoire de bien réveiller son corps encore engourdi. L’eau glissait le long de sa peau dorée, accentuant les courbes discrètes de sa musculature. Après s’être brossé les dents avec soin, il rasa sa barbe de quelques jours, révélant à nouveau les lignes nettes de sa mâchoire. Il ressortit de la douche, une serviette nouée autour des hanches, et ouvrit sa grande garde-robe. Il fouilla quelques instants avant de sélectionner une tenue à la fois élégante et décontractée : un pantalon en tissu noir parfaitement taillé, une chemise noire légèrement ouverte sur le torse, un mocassin noir aux reflets métalliques et quelques accessoires discrets pour rehausser le tout. Il s’approcha du grand miroir posé contre l’armoire à vestes. Un sourir
Benoît, gêné par les insinuations de Benito, préféra ne pas relever. Il détourna le regard, le cœur un peu serré. Il avait mieux à faire : remplir son sac de 50 kilos de grains de café s’il voulait mériter son salaire du jour.Il était déjà 16h, et tous les cueilleurs, exténués mais contents, se dirigèrent vers Papito pour faire peser leur récolte et recevoir leur paie.— Papito, tu peux peser mon sac vite fait ? demanda Elsa, essoufflée. Je dois aller voir ma grand-mère, elle est malade.— Et tu crois que t’es la seule ici avec des obligations ? grogna Papito. Y a des gens plus vieux que toi dans cette file, mais bon, les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus aucun respect, hein !— Aïe Papito, je t’explique juste mon cas, tu pourrais au moins essayer de comprendre un peu…— Arrête ton cinéma ! Tu crois que je suis à ton service ou quoi ? Attends ton tour comme tout le monde !Dépitée, Elsa grogna tout bas mais se rangea dans la file. Après une longue attente, son tour arriva enfin.— Ouff
Debout dans son bureau, Bruno souriait comme un adolescent épris pour la première fois. Il avait encore le goût de ses lèvres sur les siennes, et l’écho de son gémissement résonnait dans sa tête. — Keylan… soupira-t-il en s’asseyant, les yeux dans le vide. Mais très vite, il réalisa qu’il devait se reprendre. Il se força à se reconcentrer, bien que chaque fibre de son être réclamait à nouveau le contact brûlant de sa peau.***De son côté, Keylan, encore secouée, rejoignit Elsa dans le champ. Son cœur battait la chamade, son souffle était court, et ses joues, encore rouges, trahissaient l’émotion qu’elle tentait de cacher.— Alors, ma belle ? Qu’est-ce qu’il t’a dit de si important, le patron ? demanda Elsa avec un sourire taquin. — (Soupirant longuement) Ah… ne me parle même pas de cet homme ! Cet idiot… ce manipulateur… ce… ce volcan ambulant ! — Ohooo ! s’exclama Elsa en ricanant. Il t’a touchée ou quoi ? — Touchée ? Il a fait bien plus ! Il m’a embrassée comme si j’étais
Bureau— Monsieur ? demanda Keylan d'une petite voix tremblante, hésitante. Vous aviez demandé à me voir. — Oui, Mademoiselle Spencer, entrez et fermez la porte derrière vous. Elle obéit, alla fermer la porte. Lorsqu'elle se retourna, Bruno était déjà debout juste derrière elle. Sans prévenir, il écrasa ses lèvres contre les siennes, plongeant sa langue dans sa bouche avec une intensité brûlante. Ses mains glissèrent le long de son corps, explorant chaque courbe avec une douceur contrastant avec la passion de leur baiser. Keylan tenta de se dégager, consciente du poids de la situation il restait son patron mais malgré la résistance, la chaleur qui envahissait son corps à chaque contact la paralysait. — No...non, Monsieur... Bru... ses mots s’éteignirent dans le creux de sa gorge, étouffés par la fougue de Bruno, qui ne montrait aucun signe de vouloir arrêter. Au contraire, le baiser s’intensifia, plus profond, plus enivrant. Peu à peu, elle se laissa emporter, captivée par l


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