Venue d’un petit village, Rosette Blooms intègre le prestigieux Lycée Saint-Célestin, un endroit où elle espère simplement passer inaperçue. Timide et studieuse, elle se concentre sur ses études, loin de l’agitation de son passé. Mais rapidement, des événements inexplicables viennent bouleverser sa tranquillité : des regards insistant, des murmures à son sujet, et un étrange accident qui semble tout déclencher. Comme si son arrivée dans cette école réveillait des forces qu’elle ne comprend pas. Et puis, il y a lui. Beau, froid et distant, un des élèves les plus populaires, qui semble l’observer de loin. Son regard est pénétrant, presque comme s’il savait quelque chose qu’elle ignore…
view moreChapitre 1 – Un Nouveau Départ
Le train filait à toute vitesse, traversant de vastes étendues de verdure avant de s’enfoncer peu à peu dans un paysage plus urbanisé. Rosette Blooms regardait par la fenêtre, les mains serrées sur les poignées de son sac. Son reflet, légèrement flou à cause des secousses du wagon, lui renvoyait l’image d’une fille au visage doux, encadré de mèches brunes, des lunettes glissant légèrement sur son nez. Elle avait grandi dans un petit village paisible, où tout le monde se connaissait et où les journées s’écoulaient lentement, rythmées par le chant des oiseaux et le bruissement du vent dans les arbres. Mais ce monde, elle l’avait laissé derrière elle. Désormais, elle était en route pour Grandisbourg, une immense ville dont elle n’avait vu que des photos sur Internet et des cartes postales envoyées par des connaissances. Son cœur battait un peu trop vite. Le Lycée Saint-Célestin. Un établissement prestigieux, réputé pour son excellence académique et fréquenté par l’élite de la société. C’était là qu’elle allait passer ses deux prochaines années. Elle se sentait chanceuse d’avoir été acceptée, mais l’excitation était tempérée par une angoisse sourde : serait-elle à la hauteur ? Le train ralentit, puis s’arrêta dans un soupir métallique. « Terminus : Grandisbourg », annonça une voix féminine à travers les haut-parleurs. Rosette prit une profonde inspiration, ajusta ses lunettes et attrapa sa valise avant de descendre sur le quai. Un flot de passagers se pressait autour d’elle, chacun allant dans une direction différente. Des familles se retrouvaient, des hommes d’affaires marchaient d’un pas rapide en consultant leurs téléphones, et des adolescents bavardaient en riant, visiblement habitués à l’agitation de la ville. Rosette, elle, se sentait minuscule au milieu de cette effervescence. Sortant de la gare, elle leva les yeux. Grandisbourg était encore plus impressionnante que dans son imagination. Des immeubles aux façades vitrées reflétaient le ciel, des taxis klaxonnaient dans les rues bondées, et les écrans publicitaires illuminaient les trottoirs d’une lueur colorée. Elle eut le vertige un instant. Un appel la ramena à la réalité. Elle sortit son téléphone et décrocha. — Rosette ? Tu es bien arrivée ? La voix rassurante de sa mère lui fit du bien. — Oui, maman. Je viens de descendre du train. — Tout va bien ? Pas trop perdue ? Elle hésita. Elle était un peu perdue, oui, mais elle ne voulait pas inquiéter sa mère. — Ça va. Je vais prendre un taxi et aller à l’appartement. — D’accord, ma chérie. Appelle-moi ce soir. Elle raccrocha et inspira profondément avant de s’engager sur le trottoir. Son aventure à Grandisbourg venait de commencer. Le taxi filait à travers les rues de Grandisbourg, et Rosette restait silencieuse, les yeux rivés sur le paysage urbain qui défilait. Tout était immense. Des enseignes lumineuses clignotaient sur les façades des immeubles, des terrasses de cafés débordaient de monde, et des tramways glissaient sur leurs rails avec une fluidité hypnotisante. L’air était rempli de sons : conversations animées, klaxons impatients, musiques provenant des boutiques. Rien à voir avec le calme de son village natal. Après une vingtaine de minutes, le véhicule s’arrêta devant un immeuble moderne aux larges baies vitrées. Rosette sortit précipitamment, paya le chauffeur avec un billet légèrement froissé et se retrouva seule face à l’entrée. Elle fouilla dans son sac pour retrouver la clé envoyée par ses parents quelques jours plus tôt. L’appartement était petit, mais confortable. Une grande fenêtre laissait entrer la lumière du jour, et le parquet en bois clair ajoutait une touche chaleureuse. Il y avait un coin cuisine fonctionnel, une salle de bain minuscule et une chambre où l’attendait déjà un lit fraîchement fait. Ses parents avaient tout préparé pour qu’elle s’installe sans encombre. Déposant sa valise dans un coin, elle s’effondra sur le lit et soupira Demain, c’était le grand jour. Le Lycée Saint-Célestin. L’excitation et l’appréhension se mêlaient en elle. Elle était une élève studieuse, mais se retrouver entourée d’adolescents issus des familles les plus influentes de la ville lui faisait peur. Allait-elle réussir à se faire une place dans cet environnement ? Ou serait-elle juste une ombre discrète dans les couloirs dorés de cet établissement ? Elle tourna la tête vers sa valise et se redressa. Elle ne pouvait pas laisser ses doutes la paralyser. Elle était là pour étudier, pour se construire un avenir. Rosette s’agenouilla devant sa valise ouverte, observant le mélange de vêtements soigneusement pliés par sa mère et les quelques objets familiers qu’elle avait emportés avec elle. Chaque pièce de tissu, chaque accessoire avait une histoire, un souvenir attaché à son ancienne vie. Elle commença par suspendre ses uniformes dans la petite armoire à portes coulissantes, s’efforçant de ne pas penser au fait que, dès demain, elle les porterait dans l’un des lycées les plus prestigieux du pays. Ensuite, elle disposa ses vêtements de tous les jours dans les tiroirs, prenant soin de plier chaque article avec précision, comme si cela pouvait lui apporter un semblant de contrôle sur ce nouveau départ. Lorsqu’elle ouvrit une trousse de toilette en tissu fleuri, une odeur familière de lavande s’en échappa. Sa mère lui avait glissé un petit sachet parfumé, un détail anodin mais qui lui réchauffa le cœur. Elle le plaça dans un coin de sa table de chevet, à côté du carnet où elle notait ses pensées. Après une heure de rangement minutieux, son espace commença à prendre une allure plus accueillante. Son bureau, où elle poserait bientôt ses manuels scolaires, était maintenant dégagé. Sur la commode, elle aligna quelques photos : une d’elle et ses parents devant leur maison de campagne, une autre de son chat endormi sous un pommier. Enfin, elle s’attaqua au dernier carton, celui qui contenait ses livres préférés. Elle les aligna avec soin sur l’étagère au-dessus de son lit, caressant la couverture de certains comme pour se rassurer. Lire l’aiderait sans doute à se sentir moins seule, au moins les premiers jours. Lorsqu’elle eut terminé, elle recula pour observer son travail. L’appartement n’était plus un simple lieu étranger, il commençait à ressembler à un véritable chez-soi. Un gargouillement brisa le silence. Elle se rendit compte qu’elle n’avait rien mangé depuis son arrivée. Jetant un coup d’œil à l’horloge murale, elle soupira : il était déjà tard, et elle n’avait pas la force de sortir explorer la ville ce soir. Elle ouvrit son sac et en sortit un petit paquet de biscuits que sa mère lui avait glissé à la dernière minute. Assise sur son lit, une tasse de thé instantané entre les mains, elle laissa son regard errer vers la fenêtre. La vue donnait sur une rue animée où des gens continuaient à vaquer à leurs occupations malgré l’heure tardive. Demain serait un nouveau défi. Mais ce soir, elle pouvait savourer un moment de calme, seule avec ses pensées. Dans la cuisine, elle prit le temps de préparer un bol de céréales qu’elle mangea lentement, fixant la ville qui s’éveillait à travers la fenêtre. Grandisbourg lui paraissait encore irréelle, comme un décor de film. Le réveil sonna à 6h30, mais Rosette était déjà réveillée. Trop nerveuse pour dormir profondément, elle s’était retournée toute la nuit, imaginant mille scénarios possibles pour son premier jour. Elle se leva et entreprit sa routine du matin avec soin. Une douche rapide pour bien se réveiller, un coup de brosse dans ses cheveux bruns légèrement ondulés, puis elle enfila son uniforme impeccable. Devant le miroir, elle ajusta son blazer et remit en place ses lunettes, observant son reflet avec un mélange d’excitation et d’appréhension. Dans la cuisine, elle prit le temps de préparer un petit déjeuner simple. 7h45. Son bus partait à 7h50. Son cœur rata un battement. — Oh non, non, non, non… ! Elle attrapa son sac en catastrophe et dévala les escaliers quatre à quatre, manquant de trébucher au passage. Lorsqu’elle atteignit l’arrêt de bus, haletante et paniquée, elle ne vit que l’arrière du véhicule disparaître au bout de la rue. — Non… ! Le prochain ne passerait pas avant 20 minutes. Trop tard. Elle allait être en retard pour son tout premier jour ! La panique l’envahit, mais elle secoua la tête. Pas question de rester plantée là ! Elle sortit son téléphone, hésita à commander un taxi… mais son budget d’étudiante ne le permettait pas. Il ne restait qu’une solution : courir. Résolue, elle se lança dans une course effrénée à travers les rues de Grandisbourg, son sac rebondissant dans son dos et ses lunettes glissant sur son nez. L’élégance de son uniforme fraîchement repassé ne résista pas longtemps à cette épreuve. Lorsqu’elle aperçut enfin les grilles imposantes du Lycée Saint-Célestin, son souffle était court, et elle sentait déjà quelques mèches de cheveux coller à son front. Elle était officiellement en retard. Rosette avait l’impression que le temps s’était joué d’elle. Bien qu’elle ait couru à toute allure depuis son appartement, il était évident qu’elle ne pourrait pas rattraper son retard. Le bus qu’elle avait raté semblait désormais être un détail insignifiant face à l’imposante porte du lycée, qui semblait presque se fermer sur elle à chaque pas. Lorsqu’elle pénétra enfin dans le hall du Lycée Saint-Célestin, elle jeta un coup d’œil à l’horloge. 8h15. C’est trop tard, pensa-t-elle, son cœur s’emballant sous l’angoisse. La première sonnerie venait de retentir, annonçant le début des cours. À pas précipités, elle se dirigea vers la salle où elle supposait se dérouler son premier cours. En s’approchant de la porte, elle tendit l’oreille. Il y avait déjà des voix à l’intérieur, et en particulier, une voix ferme et autoritaire qu’elle ne reconnaissait pas. Elle hésita un instant, se mordillant la lèvre inférieure, avant de prendre son courage à deux mains et d’entrer. Elle poussa doucement la porte en bois, mais dès qu’elle entra, tous les regards se tournèrent instantanément vers elle. Un frisson glacé parcourut son dos. Elle n’était pas du tout prête à être le centre d’attention. Le professeur, un homme d’une quarantaine d’années, se tourna vers elle. Il avait un air à la fois sévère et curieux, son regard perçant analysant la situation en un clin d’œil. “Je suppose que vous êtes la nouvelle,” dit-il d’un ton sec. “Je suis Monsieur Lecours. Vous êtes en retard. Vous pouvez nous dire pourquoi ?” Il n’y avait ni bienveillance ni reproche dans sa voix, juste une froide efficacité. Rosette se sentit piégée, prise au piège de son propre embarras. “Je… Je suis désolée, j’ai raté mon bus et je…” Sa voix se brisa, incertaine. Monsieur Lecours la fixa un instant, puis soupira. “Cela aurait pu être évité avec un peu plus de préparation. Allez vous installer, nous sommes déjà en train de commencer. Et tâchez d’être à l’heure la prochaine fois.” Rosette hocha la tête, rouge comme une tomate, avant de se glisser dans la première place vide au fond de la salle. Les murmures autour d’elle ne faisaient qu’amplifier sa gêne. Alors qu’elle cherchait à se faire aussi invisible que possible, elle remarqua une silhouette près de la porte : un homme d’une trentaine d’années, grand, avec des cheveux blonds courts et des lunettes, portant un costume décontracté mais élégant. Il semblait avoir l’air particulièrement sérieux et observait la scène avec un air professionnel. Il s’approcha de Rosette après avoir échangé un regard avec Monsieur Lecours. “Bonjour, je suis Monsieur Lemoine, le chargé d’études. Vous devez être Rosette, n’est-ce pas ?” Elle acquiesça timidement, en se sentant encore plus perdue. “Oui, c’est bien moi…” Monsieur Lemoine lui fit un sourire rassurant. “Je vais vous accompagner à votre place. Monsieur Lecours a l’habitude de vouloir que tout soit parfait dès le départ.” Sa voix était douce, et bien qu’elle percevait une autorité dans ses mots, il ne semblait pas désireux de la mettre plus mal à l’aise. Ils marchèrent ensemble dans l’allée étroite, et Rosette sentit chaque regard sur elle alors qu’ils traversaient la pièce. Une fois qu’ils arrivèrent près de sa place, Monsieur Lemoine s’arrêta et se tourna vers la classe. “Classe, nous avons une nouvelle élève parmi nous. Rosette Blooms, j’aimerais que vous lui accordiez un peu d’attention et l’aidiez à s’intégrer.” Il se tourna ensuite vers Rosette. “Tu peux te présenter à la classe, Rosette. Ce sera une bonne occasion de te familiariser un peu plus avec eux.” Les murmures s’intensifièrent, et tous les yeux étaient maintenant rivés sur elle. Elle sentit une chaleur envahir ses joues. Pourquoi fallait-il qu’il la mette sur le devant de la scène, tout de suite, dès son premier jour ? Elle se leva lentement, son cœur battant à tout rompre. “Euh… Bonjour,” commença-t-elle d’une voix timide, en jetant un coup d’œil furtif à la classe. “Je m’appelle Rosette Blooms. Je viens d’arriver à Grandisbourg. J’aime beaucoup lire et… je suis plutôt une personne discrète, mais j’espère que je pourrai m’entendre avec tout le monde ici.” Elle se tut, se sentant terriblement gauche. Elle n’avait jamais été douée pour parler devant un groupe, encore moins devant des inconnus qui la scrutaient comme des bêtes de foire. Un silence gêné s’abattit sur la salle, mais rapidement, une poignée d’élèves échangèrent quelques murmures. Certaines têtes se penchaient, curieuses, d’autres semblaient s’ennuyer déjà. Un rire discret s’échappa de l’arrière de la salle. Rosette tourna la tête et croisa le regard d’un jeune homme assis près de la fenêtre. Ses cheveux bruns étaient éparpillés de manière négligée, et il semblait bien plus détendu que les autres. Pourtant, ce n’était pas un regard amical. Il la scrutait d’un air presque moqueur, ses yeux brillants d’une curiosité malicieuse. Monsieur Lecours, voyant que la présentation avait pris un certain temps, coupa court à la situation d’un geste de la main. “Très bien, Rosette. Prenez place. Nous avons des choses importantes à voir aujourd’hui.” Rosette se rassit aussi vite qu’elle le put, évitant le regard des autres. Son cœur battait toujours la chamade, mais elle savait qu’il lui faudrait se faire une place ici. Peu importe la difficulté. Peu importe ses timides débuts. Elle n’avait pas d’autre choix que de s’y faire. Quand la leçon reprit, Rosette se concentra sur les mots du professeur, tentant de se protéger dans les pages de son carnet. Mais dans un coin de son esprit, une question persistait : comment allait-elle s’intégrer dans ce monde qu’elle ne connaissait pas encore ?Elle continua d’avancer comme si de rien n’était, refusant de croiser son regard trop longtemps. Plus elle agirait normalement, plus elle éviterait de s’attirer des ennuis.Elle passa à quelques mètres de lui.Rien.Pas un mot.Pas un mouvement.Mais elle le sentait toujours. Ce regard qui la frôlait, pesant, perturbant.Elle serra les dents et accéléra le pas jusqu’à sortir du bâtiment.L’air frais de l’extérieur la fit légèrement soupirer de soulagement.Pourquoi avait-elle l’impression qu’un étau invisible s’était refermé autour d’elle pendant une fraction de seconde ?Elle chassa cette pensée et se dirigea vers la grille du lycée. Il était tard, et elle n’avait qu’une envie : rentrer chez elle, s’éloigner de cette atmosphère pesante.Alex, de son côté, la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse au bout de l’allée.Toujours sans rien dire.Orchidée, avec son sourire chaleureux et son esprit vif, était un véritable rayon de soleil dans la vie de Rosette. Elles ét
Le soleil de midi caressait doucement la cour du Lycée Saint-Célestin, projetant des ombres longues sur le sol pavé. Alex marchait aux côtés de Sacha, son pas lent et détendu, les mains toujours enfoncées dans ses poches. Il laissait la blonde parler, hochant vaguement la tête lorsqu’elle attendait une réaction, mais sans vraiment écouter.— Et puis, je lui ai dit : “Ma chérie, ce sac est un faux, tu comptes vraiment sortir avec ça ?” Tu aurais vu sa tête, Alex ! Je te jure, c’était à mourir de rire !Il ne répondit pas.— Alex ? Tu m’écoutes ?— Hmm.Sacha soupira, mais continua tout de même à parler, trop habituée à son indifférence pour s’en vexer réellement.Ils passèrent sous l’arche qui menait à l’arrière-cour, une partie du lycée plus tranquille, souvent occupée par des élèves qui fuyaient la foule principale. Alex aimait parfois venir ici pour respirer loin du bruit incessant du Saint-Célestin.Mais cette fois, l’endroit lui réserva une surprise.Il s’arrêta net.Un pe
Elle le fixa dans les yeux, son cœur battant fort dans sa poitrine, mais elle ne laissa rien paraître. Elle se souvenait de tout. De son baiser avec Sacha, de ce qu’il avait fait pour sauver sa propre peau, du sacrifice de son ami, de tout ce qu’il avait caché derrière ses sourires et ses promesses. Elle était fatiguée de jouer à son jeu, de se laisser manipuler.— Tu crois vraiment que tu peux me fuir, Rosette ? dit-il, son regard devenu plus sombre.— Jusqu’à présent, tu m’as toujours manipulée. répliqua-t-elle avec fermeté. Je t’ai cru. Je t’ai fait confiance, et tu m’as trahie. Tu as sacrifié ton ami pour rester dans le jeu, et je n’ai plus aucune raison de te suivre.Qui t’a dit ça ? demanda-t-il, sa voix soudainement pleine de pression. Qui t’a raconté des mensonges comme ça ?Rosette sentit la tension dans sa main qui la retenait, mais elle ne se laissa pas impressionner. Elle se tourna lentement, les yeux pleins de défi.— Je ne sais pas pourquoi tu insistes encore, Alex.
Le silence pesait lourd dans l’habitacle alors que la voiture roulait à travers la ville plongée dans l’obscurité. Rosette jeta un regard furtif vers Loyd. Il avait la même intensité qu’Alex, mais quelque chose chez lui était différent. Il semblait… plus froid, plus calculateur.— Pourquoi tu m’as emmenée ? finit-elle par demander, brisant le silence.— Parce que tu es déjà trop impliquée. Il est temps que tu saches toute la vérité.Rosette serra ses mains sur ses genoux.— Tu parles du livre ? De la liste ? Des sacrifices ?Loyd tourna brièvement la tête vers elle avant de reporter son attention sur la route.— Tout ça n’est que la surface du problème. Tu crois être tombée sur cette école par hasard, mais ce n’est pas le cas.Un frisson glacé parcourut son dos.— Qu’est-ce que tu veux dire ?— Tu as été choisie, bien avant même de poser un pied ici.Loyd haussa un sourcil, surpris par la réponse de Rosette.— Alors, tu sais déjà que tu es condamnée ? demanda-t-il, son ton
Un silence glacial tomba dans la pièce.Monsieur Will et Monsieur Graham se regardèrent, comme s’ils évaluaient la menace. Puis, le directeur reprit d’un ton plus posé :— Très bien, Alex. Puisque tu sembles tant tenir à elle, nous allons lui laisser du temps. Mais elle devra nous rendre ce livre et assister aux réunions.Il se tourna vers Rosette.— Quant à toi… Ne t’avise pas de jouer à la plus maligne. Tu es déjà marquée.Rosette déglutit, incapable de prononcer un mot.— On y va, murmura Alex en lui prenant le bras.Elle se leva et le suivit sans un mot, le cœur battant à tout rompre.Elle était loin d’être tirée d’affaire.En sortant du bureau, Alex continuait à tenir fermement le bras de Rosette. Elle le sentait tendu, prêt à l’arracher de cet enfer, mais quelque chose en elle refusait d’accepter son aide.Elle s’arrêta brusquement dans le couloir et se dégagea violemment.— En sortant du bureau, Alex continuait à tenir fermement le bras de Rosette. Elle le sentait te
Après avoir quitté Alex sans un mot de plus, Rosette traversa le couloir d’un pas rapide. Son cœur battait encore fort dans sa poitrine, mais elle refusait de se laisser troubler par lui. Elle avait besoin de réponses, et la seule personne à qui elle pouvait encore parler… c’était Orchidée.Elle la repéra près des casiers, en train de discuter avec une autre élève. Dès que leurs regards se croisèrent, Orchidée sembla hésiter avant de s’approcher.— Tu vas bien ? demanda-t-elle d’une voix douce.Rosette ne savait même plus si elle pouvait croire à son inquiétude. Mais malgré tout, elle avait besoin d’en savoir plus.— Tu fais partie de cette organisation, n’est-ce pas ? lança-t-elle à voix basse.Orchidée écarquilla les yeux, surprise par la question directe.— Rosette, écoute…— Ne me mens pas.Orchidée baissa les yeux, visiblement mal à l’aise. Son silence en disait long.Rosette sentit un frisson lui parcourir l’échine.— Depuis quand tu es impliquée là-dedans ?Orchidée
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