Il s'effondra au sol, les mains crispées sur sa tête, noyé dans un tourbillon de pensées.
« Suis-je devenu fou ? » se demanda-t-il, le cœur serré. Comment expliquer au monde que je suis éperdument amoureux d'une femme que je ne vois que dans mes rêves ? Pendant une heure entière, il se perdit dans ce labyrinthe d'incertitudes, réfléchissant à son étrange obsession. Finalement, il se redressa, résolu. Il devait reprendre le contrôle. Une douche froide pour chasser ses doutes, un bain pour apaiser son esprit, puis il sortirait affronter sa journée. Aujourd'hui, il reprenait officiellement son poste de directeur général du groupe Mark Business, l'empire textile bâti par son père. Vêtu d’un costume noir impeccable, il descendit les escaliers avec assurance. La salle à manger était déjà animée, les voix s’entremêlaient autour de la table. Il fit son entrée, un sourire en coin : — Bonjour à tous. Sa mère, Sonia, sourit en lui lançant : — Selvie, ma chérie, ajoute un couvert pour notre fils. Le regard fier de son père se posa sur lui. — Alors, fiston, je vois que tu es sérieux à propos de tout ce que tu m'as dit au téléphone. Tu veux vraiment prendre les rênes de Mark Business ? Arturo hocha la tête avec détermination. — Oui, père. Je suis assez grand maintenant. Il est temps que je me concentre sur mon avenir, comme Bruno. Son frère cadet, Bruno, lui adressa un regard complice, un sourire en coin. « Je suis très fier de toi, fiston. Aujourd’hui, je peux dire que je suis un homme comblé. Si le Seigneur venait à me reprendre maintenant, je partirais en paix. » Sonia, malicieuse, rétorqua : « Et sans oublier tes petits-fils, Paul ? » Il sourit, taquin : « Ah, tu as raison, mon amour. Je réitère donc mes propos. » Un éclat de rire général s’empara de la pièce, mêlé à cette complicité familiale chaleureuse. C’est dans cette ambiance pleine de vie qu’ils entamèrent leur dîner. Trente minutes plus tard, installé dans sa Lamborghini, Arturo laissa son esprit vagabonder vers le visage de cette mystérieuse femme aux yeux verts. Qui es-tu vraiment ? Que veux-tu de moi ? se demanda-t-il. Qu’a mon cœur vu en toi pour qu’il s’enchaîne à toi ainsi ? — Patron ! Vous me parlez ? demanda soudain son chauffeur, Tatoum, le tirant de ses pensées. — Non, Tatoum, je me parle à moi-même, ne t’inquiète pas. — D’accord, monsieur. Tatoum replongea dans la conduite tandis qu’Arturo ferma les yeux, activant une cloison de séparation entre eux. Il se laissa aller à ce moment de détente… Et soudain, elle apparut, lui souriant tendrement : « Mon amour, réveille-toi. » — Quoi ? Que dis-tu ? — Pas ici. Ce soir, nous nous verrons. Arrête de penser à moi ainsi. — Je n’y arrive pas, tu hantes mes pensées toute la journée. — Fais un effort, mon amour. Je t’aime. À ce soir, murmura-t-elle, avant de disparaître. Arturo rouvrit les yeux. — Monsieur, tout va bien ? demanda Tatoum. — Oui, très bien. Sommes-nous arrivés ? — Exactement, jeune maître. Bienvenue dans la prestigieuse entreprise de votre père. Un sourire confiant, il tapota l’épaule de Tatoum et descendit de la voiture. Dès qu’il pénétra dans l’imposant bâtiment, tous les regards se tournèrent vers lui, surtout ceux des femmes. Arturo, jeune homme élégant et charismatique, imposait par sa présence, son mètre quatre-vingt-dix de charme et d’assurance naturelle. Avec ses yeux bleus hypnotiques et son sourire électrisant, Arturo ne laissait jamais personne indifférent. Ajoutez à cela ce corps d’athlète sculpté, affûté comme une arme, et ce costume parfaitement taillé qui mettait en valeur chaque ligne de son physique… Il était tout simplement parfait. Il salua avec aisance toutes les personnes qu’il croisait, imposant par son charisme naturel, avant d’atteindre son bureau situé au 17e étage. À l’intérieur, une décoration sophistiquée, exactement à son goût, l’attendait, mélange subtil de luxe et d’élégance moderne. Il s’installa dans le fauteuil de cuir, celui qui avait appartenu à son père avant lui, puis décrocha son téléphone : « Je peux avoir une tasse de café bien serré, s’il te plaît ? » — Oui, monsieur Vidal, ça arrive tout de suite, répondit une voix douce. Après avoir raccroché, il passa un autre appel, cette fois au comptable : « Allô ? » — Oui, monsieur Vidal. « Apporte-moi de suite le bilan complet depuis 2009 jusqu’à aujourd’hui. » — Très bien, monsieur, je m’en occupe. À peine avait-il raccroché qu’on frappa à sa porte. Il fit signe d’entrer, et c’était elle : sa secrétaire, qui entra avec une démarche chaloupée et un sourire timide. « Monsieur, voici votre café, comme demandé. » Sa voix était douce, presque hypnotique. — Très bien, merci. Vous pouvez disposer, dit-il en souriant. Puis, s’adressant au comptable qui venait d’arriver : « J’espère que le dossier est complet, Samuel ? » — Bien évidemment, monsieur Vidal. — Parfait. Pose-le sur ma table, puis tu peux filer. Je t’appellerai si besoin. — Très bien, monsieur Vidal. Ils sortirent, laissant Arturo seul avec son café noir intense, produit par ses propres plantations. Il prit trois gorgées, savoura l’arôme, et se plongea dans le travail. --- À suivre...Après cet échange brûlant et envoûtant entre les deux amants, interrompu brutalement par l’alarme, Rin! Rin! Rin! Paf! Arturo sursauta en éteignant le réveil.Un sourire éclatant illuminait son visage, comme celui d’un homme qui vient de décrocher le jackpot au loto.Il sauta du lit, sifflotant gaiement, direction la douche pour un bain chaud bien mérité. Sous le jet d’eau, il fredonnait des chansons, caressant chaque centimètre de sa peau avec soin, savourant ce moment de calme.Trente minutes plus tard, enroulé dans sa serviette nouée à la taille, il fut interrompu par son frère qui entra sans frapper, un sourire narquois aux lèvres :« Eh, Arturo, on t’attend pour dîner, alors bouge-toi un peu ! »Arturo, amusé, répondit : « Ouais, j’arrive. Mais dis-moi, quand est-ce qu’on t’a engagé comme mon assistant personnel, hein ? »Bruno haussa les épaules, faussement irrité : « Ouais, c’est ça, rigole bien, idiot. »« Respecte-moi, petit con, je suis ton aîné ! » rétorqua Arturo en levant
Après avoir bouclé une montagne de dossiers pour son premier jour, Arturo était complètement sur les rotules. Il était déjà 17h30 passées, et l’idée de rentrer tôt lui trottait dans la tête. Dormir tôt pour pouvoir rêver un peu plus de cette mystérieuse femme qui hantait ses pensées...Alors qu’il rangeait ses affaires, la porte s’ouvrit brusquement. Pablo fit irruption, arborant son large sourire contagieux. « Je savais que je te trouverais ici, mon vieux. »Arturo, l’air épuisé : « Qu’est-ce que tu veux, Pablo ? » Pablo, en mode relax : « Oh, détends-toi, mec. Devine quoi ? » Arturo, déconcerté : « Écoute, je suis crevé, Pablo, pas trop le temps, alors crache le morceau. » Pablo, faussement déçu : « Je viens t’inviter, tu sais où. » Arturo secoue la tête : « Pas ce soir, je suis claqué. Je compte me reposer. » Pablo, taquin : « C’est la fatigue ou tu veux juste filer retrouver ta petite femme imaginaire dans votre monde de rêve ? » Arturo, énervé : « Salaud ! C’est pou
Il s'effondra au sol, les mains crispées sur sa tête, noyé dans un tourbillon de pensées. « Suis-je devenu fou ? » se demanda-t-il, le cœur serré. Comment expliquer au monde que je suis éperdument amoureux d'une femme que je ne vois que dans mes rêves ?Pendant une heure entière, il se perdit dans ce labyrinthe d'incertitudes, réfléchissant à son étrange obsession. Finalement, il se redressa, résolu. Il devait reprendre le contrôle. Une douche froide pour chasser ses doutes, un bain pour apaiser son esprit, puis il sortirait affronter sa journée. Aujourd'hui, il reprenait officiellement son poste de directeur général du groupe Mark Business, l'empire textile bâti par son père. Vêtu d’un costume noir impeccable, il descendit les escaliers avec assurance. La salle à manger était déjà animée, les voix s’entremêlaient autour de la table. Il fit son entrée, un sourire en coin : — Bonjour à tous. Sa mère, Sonia, sourit en lui lançant : — Selvie, ma chérie, ajoute un couvert
Pablo lança, le sourire aux lèvres : — Eh, idiot, on y va ou quoi ? Et c’était parti pour la boîte de nuit, réputée pour ses stripteaseuses les plus envoûtantes de la région. À peine entrés, ils furent aussitôt repérés par un groupe d’ambiancemen, tout aussi fêtards qu’eux, qui les accueillirent comme des rois. Pablo, en embrassant une femme du groupe, lui donna une légère fessée, taquin : — Alors, mon cœur, je t’ai manqué ? Elle éclata de rire, espiègle : — Tu n’as même pas idée, mon chou. Ils recommencèrent à s’embrasser, à se perdre dans leurs regards au milieu des regards curieux et envieux des autres clients. Soudain, une envie pressante tira Arturo de sa torpeur. Il se leva et se dirigea vers les toilettes. À peine la porte franchie, celle-ci claqua derrière lui et les lumières se mirent à vaciller, plongeant la pièce dans une atmosphère électrique. Et là, face à lui, apparut cette même femme aux yeux verts, son aura aussi mystérieuse que magnétique. D’une
Arturo était à l’arrière de son bolide, l'esprit en ébullition, le souffle court. Le cuir de la banquette n’arrivait même plus à lui offrir un semblant de confort. Son regard fixé sur le vide, il tentait de remettre de l’ordre dans ce qu’il venait de vivre… ou rêver.Était-ce réel ? Ce baiser. Ce regard. Ce murmure. Ou simplement une illusion née d’un désir trop longtemps enfoui ?Il se revoyait encore face à cette voyante à Istanbul. Il avait ri. Il l’avait prise pour une folle, un charlatan. Mais là, maintenant… son cœur battait d’une cadence étrange, nouvelle. Comme si quelque chose en lui s’était éveillé, ou… réveillé.Et si elle avait dit vrai ? Et si cette femme n’était pas un fantasme, mais une présence bien réelle ? Et si le lien d’âme… existait réellement ?Sa gorge se serra. Son cœur, lui, flottait entre panique et fascination.— Quand ce lien s’est-il formé ? murmura-t-il pour lui-même.Était-ce lors de ces rêves récurrents, où cette femme venait chaque nuit faire de
Le mystère… Ce mot qui fait frissonner. Il séduit autant qu’il effraie.Mais croyez-vous aux âmes liées ? Aux amours qui traversent les voiles du réel ? Si ce n’est pas encore le cas, cette histoire changera sûrement votre perception. Let’s go.Arturo Vidal. Riche homme d’affaires, charismatique à souhait. Une stature imposante, des yeux d’un bleu glacial qui brûlent, un sourire à faire perdre toute raison à quiconque ose le soutenir trop longtemps. Il a cette allure divine, presque trop parfaite pour appartenir à ce monde. Et pourtant… cet homme que toutes désirent n’appartient à aucune.Pourquoi ? Parce qu’il est prisonnier… d’un rêve.Depuis cinq ans, chaque nuit sans exception, une femme surgit dans ses songes. Une créature sublime, au regard vert envoûtant, au corps sculpté comme un péché. Elle n’est ni réelle, ni totalement irréelle. Elle est là… pour lui, seulement lui.Elle s’approche. Se déshabille lentement, laissant tomber sur le sol de ses rêves chaque pièce de v