*** DANS LA PEAU D’HELENA ***
J’ai reçu un appel de Thomas, il m’a dit qu’il essaie de joindre Sarah depuis un moment mais sans succès, j’ai moi aussi essayé de la joindre mais sans réponse. Sarah n’est pas du genre à être loin de son téléphone, je me dépêche de me rendre à son domicile.
Avec Joaquim, tout est possible et la vie de Sarah est en danger à tout moment. Je regagne son domicile, je me dépêche de rentrer et à ma grande surprise je vois Sarah allongée, inconsciente et elle baigne dans son sang. Ce connard de Joaquim est assis à côté d’elle, les mains sur la tête, il est comme paranoïaque. Je me jette rapidement auprès de Sarah et appelle l’ambulance.
Helena : Sarah… Sarah… Réveille toi… SARAH..
Joaquim ( en marmonnant ) : Je l’ai tué… J’ai tué Sarah !
Quoi ??? Je me retourne vers lui et je lui prends les colles, il n’arrête pas de répéter la même phrase.
Helena : S’il lui arrive un malheur, je te jure sur la tête de ma mère que tu finiras toute ta putain de vie derrière les tôles.
L’ambulance ne tarde pas à venir.
*****
Ça fait plus de deux heures que je suis entrain d’entendre des nouvelles et toujours rien. Je sais pas qui appeler, Sarah et sa mère ne sont pas en bons termes, elle ne me le pardonnera jamais si je contacte sa mère. Son père est décédé et quand à Thomas, il est à l’autre bout de la ville. Je vois le docteur sortir, je me dirige rapidement vers lui.
Helena : Des nouvelles ?
Docteur ( en soupirant ) : Mlle Sarah a perdu énormément de sang, nous avons pu stoppé l’hémorragie.
Helena : Okay… Et ? Elle va bien ? Elle va s’en sortir ?
Docteur : Je l’espère oui mais malheureusement elle a perdu l’enfant qu’elle portait.
Helena : Je peux la voir ?
Docteur : Attendez encore quelques instants, une infirmière vous conduira à sa chambre.
Merci mon Dieu, si Sarah n’avait pas survécu je n’imagine pas comment serai-je en ce moment. J’espère que la police réussira à mettre la main sur Joaquim. Il a assez fait du mal à Sarah, il doit payer pour ses crimes. Je n’ai pas hésité une seule seconde à le dénoncer. La grossesse c’était la seule chose qui liait Sarah à ce salopard maintenant qu’il n’y a plus d’enfant, mon amie est enfin libre de cette maudite union.
Infirmière : Suivez moi s’il vous plaît !
Elle me conduit à la chambre de ma sœur de cœur, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer en la voyant encore une fois dans cet état. L’infirmière nous laisse toutes les deux.
*** DANS LA PEAU DE SARAH ***
J’ouvre lentement les yeux et je constate que je suis sur un lit d’hôpital, je vois faiblement Helena, j’essaie de lui sourire pour la rassurer. Elle me sourit avec une perle de larme sur les joues.
Sarah : Ne pleure pas, je vais bien moi.
Helena : Je ne pleure pas, je suis juste apeurée.
Sarah : Comment suis-je arrivée ici ?
Helena : Je suis passée pour te voir car Thomas et moi, n’arrivions pas à te joindre et quand je suis arrivée…( En pleurs ) …. Je t’ai trouvé sur le sol… J’ai pas traîné à appeler l’ambulance.
Sarah : Ohhh ma mère, allez viens dans mes bras. Je sais que je t’ai fait peur.
Helena et moi, notre amitié date de longtemps, c’est plus qu’une question d’amitié mais de sœur souvent je la taquine en lui appelant ma mère. On se prend légèrement dans les bras, elle essuie ensuite ses larmes.
Helena : J’ai appelé la police et j’ai dénoncé Joaquim, je voudrai que tu en fasses de même.
Sarah : Et mon bébé ?
C’est pas facile de dénoncer le père de son enfant. Je vois que Helena a le visage crispé. J’ai vite compris pourquoi elle fait cette mine.
Sarah ( en touchant mon ventre ) : Non… Mon bébé…
Helena : Je suis vraiment désolée copine… Tu l’as perdu.
Non pas ça ? Je me mets à agiter mes mains, je voulais tellement ce bébé.
Helena ( en me prenant la main ) : Écoute, je sais que ce n’est pas facile mais je pense que tu as perdu cet enfant pour une bonne raison. Rien ne te lie encore à ce salopard, pour le moment il est recherché et je sais qu’on ne tardera pas à lui mettre la main dessus. Dès que tu sors d’ici, on va quitter cette ville, on trouvera du taf ailleurs et on laissera tout ceci derrière nous.
Quelques semaines plus tard
Je suis sortie de l’hôpital et je suis allée faire ma déposition. Helena m’a proposé de vivre avec elle en attendant qu’on trouve un appartement et du travail à Lisbonne. Je n’ai plus revu Joaquim.
Helena ( en me montrant quelques images des appartements dans son ordinateur ) : Regarde celui-ci, il est joli non ?
Sarah : Ouais mais t’as vu le prix ? On a pas encore du boulot là, c’est vrai qu’on a passé quelques entretiens mais on sait même pas si on sera recrutée.
Helena : Ohhh tu penses trop, on aura ce boulot alors cesse de te stresser. Et si on sortait ce soir, histoire de se vider la tête.
Sarah : J’suis d’avis. Ça fait un bail qu’on a pas fait la fête, ça ne nous coûtera rien d’aller en boîte ce soir. Danser comme des dingues.
On se met à rire car nous savons déjà ce qui va se passer. À chaque soirée, nous finissons avec une gueule de bois, on fait trop de bêtises en vrai et ça me manque tout ça. C’est peut être le moment de revivre ce moment.
*** Dans la peau de l'auteur Sarah s’écroule par terre juste devant Rodrigo, elle baigne rapidement dans son propre sang. Joaquim est terrifié car il vient de se rendre compte qu’il a tiré sur Sarah. Ses mains se mettent à trembler, il voit Rodrigo qui tient Sarah par sa tête en hurlant ainsi que Lukas et Helena qui sont autour d’elle. Joaquim pointe à nouveau son arme sur Helena mais les policiers ne lui offrent pas l’occasion de faire une victime de plus, ils se mettent à le cribler de balles. Il s’écroule au sol, Joaquim est mort ! Helena est en larmes, elle supplie à sa sœur de cœur de tenir le coup. Rodrigo se relève avec Sarah dans les bras, la police fait appel à une ambulance.Rodrigo : Sarah, tiens-bon ! L’ambulance va bientôt arriver ! Rodrigo emmène Sarah hors de l’entrepôt, il se débarrasse de sa veste et la place sur la partie du corps touchée par la balle, il appuie fermement sa veste pour empêcher Sarah de se vider de son sang. Sarah a les lèvres r
*** Dans la peau de l’auteur *** César avait tiré sur le sol pour intimider Joaquim mais celui-ci fait un rire ironique. César fronce les sourcils face à son réplique pendant ce temps Sarah réussit à libérer Helena de ses chaînes. Elle relève Helena, cette dernière arrive à peine à tenir sur ces deux jambes, Sarah l’épaule. Joaquim se retourne vivement, il fronce les yeux en constatant qu’elles s’apprêtent à fuir. Il pointe son arme sur les deux filles, César se met à côté de Joaquim et pointe son arme aussi sur elles.César : Je te propose un marché. Joaquim le lance un regard questionnaire.César : Tu me livres Sarah comme appât et je te laisse la vie sauve.Joaquim ( rire ironique ) : Parce que tu crois que j’ai peur de crever ? César : Tu le devrais. Joaquim fronce ses sourcils et prête son attention à César.César : Les flics sont là. Sarah est ébahie.Joaquim : Et qu’est ce qui prouve que tu n’es pas entrain de te foutre de ma gueule ? César hoche
*** Dans la peau de l’auteur *** Sarah arrête un taxi et monte là dedans, Mathieu se dépêche de rejoindre les autres à l’intérieur pour leur mettre au courant de la situation. L’ambiance est tendue, personne ne parle à l’autre.Mathieu : Les mecs, Sarah vient de prendre un taxi. Elle a reçu un message de son ex et elle a décidé d’aller sauver Helena toute seule. Olivier : Quoi ? Elle t’a dit où elle allait ? Mathieu : Non mais elle a un adresse d’où se trouve Helena et son ex copain. Rodrigo fait sortir son téléphone et lance un appel.Rodrigo : Léoncio, je t’envoie un numéro de téléphone et tu m’envoies la localisation. Fais le rapidement car j’ai pas de temps à perdre. Il raccroche.Rodrigo : Léoncio est un informaticien, il nous donnera un coup de main pour retrouver Sarah ainsi qu’Helena. Il se tourne vers Lukas.Rodrigo : Allons-y, il nous enverra la localisation d’une minute à l’autre. Quant à toi ( en s’adressant à Olivier ) tu veilles sur maman, ne la laisse
PVD de Sarah Elle me pointe du doigt, Olivier ouvre grandement ses yeux en me regardant. Il est surpris, je baisse la tête de honte. Il est sûrement déçu, tout le monde dans cette sale sauf lui, sont au courant de ma relation avec son frère. Alma : Elle m’a volé Rodrigo et il fallait que je trouve un moyen pour le retenir. Et vous vous êtes faits enroulés sur la farine… Elle se met à rire odieusement, elle se met à rire aux grands éclats comme une déséquilibrée.Alma : Pourquoi vous m’observez tous de cette façon !? Croyez vous que je suis folle ? Non… Je ne le suis pas … Je ne suis pas une folle, cessez de me scruter ainsi ! Olga : Pourquoi tu as fait ça Alma ? Tu n’avais pas besoin de nous faire croire que tu portais un bébé en toi. Je t’ai toujours aimé et considérer comme fille.Alma : Qu’est ce que j’en ai à cirer de ton amour et de ta considération pour moi ? Olga hausse les sourcils à l’entente de ces mots. Alma : Je l’ai fait car je devais le faire… Et cet …cet
*** Dans la peau de Sarah *** Je ne cesse de lui donner des coups sur le visage, elle se débatte comme elle peut. J’ai plus d’emprise sur elle, je suis entrain de vider ma haine et ma frustration à travers cette bagarre. J’entends la voix de Mathieu ainsi que de Rodrigo m’ordonnant de me relever sur elle. Je ne leur prête aucune attention, je continue de me défouler sur Alma qui ne cesse de me lancer des insultes à la figure. Elle réussit à me griffer sur le long de mon bras et sur la joue droite. Je place ma main sur ma joue puis je donne une violente gifle. Je sens une main qui me saisit par la taille et m’éloigne d’Alma. Je me débatte pour que cette personne me lâche, cette personne est plus forte physiquement que moi. Je me retourne furieusement et je constate que c’est Rodrigo. Je le regarde furtivement.Alma : Sale garce !! J’allais riposter mais Rodrigo m’en empêche. Lukas aide Alma à se relever, elle a la lèvre inférieure fendue, la joue toute rouge comme
PVD de l'auteure Elle arque un sourcil et fixe sa mère avant de laisser un rire sadique qui effraie sa mère. Alma : Sincèrement je n’en ai rien à foutre que tu crois en mon innocence ou pas. Aussi arrête de traiter cette garce, de pauvre fille car elle ne l’est pas. Elle mérite pas toute cette pitié ! Elle contourne sa mère et remonte dans sa chambre, laissant sa mère perplexe. Renata est prise d’angoisse, elle se demande ce qu’elle doit faire. Elle monte les escaliers, longe le couloir. Elle constate la porte de la chambre d’Alma légèrement entre-ouverte et elle entend le son de sa voix à l’intérieur. Alma semble en communication. Prise de curiosité, elle se place juste derrière la porte pour écouter la conversation de sa fille. Alma est en communication avec César. Elle est assise devant un miroir où elle se mire en communiquant. Alma : Ce que je vais te dire, ne te plaira pas César. Joaquim a séquestré Helena et cet idiot de Rodrigo m’accuse d’être l’auteure de son enl