Je suis choquée, il lève la tête et me fixe. Putain mais qu’est ce qu’il est beau. Calme toi Sarah, tu ne le vois pas trop donc ne t’excite pas.
Il tapote une place à côté de lui sur le canapé, il est entrain de m’inviter ou quoi ? Je traine quelques secondes puis je vais m’asseoir à côté de lui.
Des minutes interminables dans le silence, il ne parle pas et je fais de même. À vrai dire j’ai peur que ce soit un des trafiquants de la ville.
Je relève la tête et je me mets à le fixer, il plonge son regard dans le mien puis je le vois fixer intensément mes lèvres. Ça me gène cette situation mais ni lui ni moi, ne sommes dans un état lucide.
L’alcool est un excitant.
D’un acte réflexe, nous commençons à nous embrasser, des lèvres douces. Il s’estompe pour nous permettre de reprendre le souffle, il tient ma joue et se met à me fixer, il me regarde comme s’il est entrain de mémoriser chaque trait de mon visage. J’ai comme l’impression qu’il est dévasté moralement, l’attraction sexuelle est au rendez-vous.
Nous nous remettons à nous embrasser, il dépose ses lèvres sur chaque partie de mon cou, je me débarrasse de ma robe courte et moulante que j’avais porté et lui, de son smoking bleu ciel.
Les baisers deviennent plus intenses, il se met à parcourir tout mon corps de ses baisers. Je tiens son membre durci, et je lui fais des vas et vient sous ses grognements de plaisir. Il me prends par la taille, me fait allonger sur le canapé.
Faire l’amour avec un inconnu c’est la chose que je redoutais le plus.
Il écarte mes jambes et s’empare de mon intimité avec sa langue, de vagues sensations se réveillent en moi, je me mets à gémir de plaisir intense.
Il relève la tête et nos yeux se croisent, malgré que la salle est faiblement éclairée, je peux reconnaître cet inconnu devant toute une population si jamais nos chemins venaient à se recroiser.
Je le sens en moi d’un coup violent, il commence à faire des longs va et vient. Je me mets à gémir. Il me donne une fessée, je me mords la lèvre pour éviter de gémir comme un animal.
Certes cet inconnu n’est pas le premier homme dans ma vie mais de tous les hommes avec qui j’ai entretenu une relation sexuelle, je dirai sans hésiter que ce mec mystérieux là, est le meilleur de tous.
Je le sens déverser en moi, un liquide, après ça il me donne un léger baiser sur les lèvres et s’éloigne de moi. Il se rhabille et j’en fais de même. J’arrive pas à croire que je viens de me donner à un homme dont j’ignore l’identité, chose que je n’ai jamais faite.
11h 08min
Je me lève difficilement et je me rends compte que je ne suis pas chez moi mais toujours dans le nightclub plus précisément là où cet homme m’a vaguement fait l’amour. Quelques souvenirs de la nuit dernière me reviennent en esprit et je ne peux m’empêcher de sourire bêtement. Je retrouve mon sac à main et je saisis mon téléphone, je vois des dizaines d’appels manqués d’Helena ainsi que des messages qu’elle m’a laissé.
C’est sûr qu’elle va me tuer pour l’avoir rendue inquiète, en me levant je vois une petite lettre et un chèque sur la table basse. Je les saisis, il est écrit sur la lettre :
« Prends une pilule, il ne faut pas que tu te retrouve avec un gosse sans moi car on ne se reverra plus «
Je hausse les épaules, qu’est ce qui lui fait croire que je suis assez stupide pour laisser un enfant naître de cette nuit. Je lève les sourcils de surprise en voyant le chiffre et le nombre de zéro qui s’en suivent. Il doit être assez riche et pense pouvoir me compenser pour cette nuit sauf que moi je ne suis pas une pute. J’en ai rien à foutre de cette somme et si j’avais la possibilité de lui rendre son chèque accompagné d’une bonne claque pour lui montrer que mon corps n’était pas à vendre.
Quel manque de respect !
La sonnerie de mon téléphone retentit, ce qui me fait sortir de mes pensées. Qui d’autre si ce n’est ma folle qui essaie de me joindre. Je prends ce bout de papier et le chèque que je range dans mon sac et quitte le lieu.
**Appartement personnel
À peine, ai-je posé un pied dans le salon qu’Helena me bombarde déjà avec de questions. Je soupire et je vais m’asseoir sur le canapé sous son regard de travers que je ne prends pas en compte.
Helena : Tu comptes me répondre ? Tu m’as foutu une de ses trouilles, j’ai même contacté les hôpitaux pour savoir si tu n’y étais pas.
Sarah : Ça va, je vais bien !
Helena : Après avoir fini de danser, je t’ai cherché en vain, le serveur m’a dit que t’étais partie avec un mec. Qui est ce gars ?
Sarah : Je l’ignore, je l’appelle le mystérieux.
Elle me fusille du regard, je m’éclate de rire et je lui raconte tout ce qui s’est passé cette nuit.
Helena : Hein !? T’as pas fait ça Sarah ? Comment tu peux écarter les jambes devant un mec que tu n’as jamais vu ? Tu perds la tête, c’est ça ?
Sarah ( d’un ton calme ) : Ça suffit, tais toi ! Je suis pas une gamine, je sais ce que je fais. Arrête de me réprimander car t’es pas mieux que moi là.
Helena ( en soupirant ) : Tu vas me rendre folle un de ces jours ! Nous avons obtenu les postes, il nous reste deux jours pour commencer ce boulot.
Je sautille de joie comme une gamines, nous allons enfin quitter cette ville et oublier tous les mauvais souvenirs derrière nous.
Helena : J’espère que tu n’auras pas à regretter ton acte.
Que veut elle dire ? Je la fixe avec une mine qui essaie de comprendre ce qu’elle essaie de me dire à travers cette phrase.
*** Dans la peau de l'auteur Sarah s’écroule par terre juste devant Rodrigo, elle baigne rapidement dans son propre sang. Joaquim est terrifié car il vient de se rendre compte qu’il a tiré sur Sarah. Ses mains se mettent à trembler, il voit Rodrigo qui tient Sarah par sa tête en hurlant ainsi que Lukas et Helena qui sont autour d’elle. Joaquim pointe à nouveau son arme sur Helena mais les policiers ne lui offrent pas l’occasion de faire une victime de plus, ils se mettent à le cribler de balles. Il s’écroule au sol, Joaquim est mort ! Helena est en larmes, elle supplie à sa sœur de cœur de tenir le coup. Rodrigo se relève avec Sarah dans les bras, la police fait appel à une ambulance.Rodrigo : Sarah, tiens-bon ! L’ambulance va bientôt arriver ! Rodrigo emmène Sarah hors de l’entrepôt, il se débarrasse de sa veste et la place sur la partie du corps touchée par la balle, il appuie fermement sa veste pour empêcher Sarah de se vider de son sang. Sarah a les lèvres r
*** Dans la peau de l’auteur *** César avait tiré sur le sol pour intimider Joaquim mais celui-ci fait un rire ironique. César fronce les sourcils face à son réplique pendant ce temps Sarah réussit à libérer Helena de ses chaînes. Elle relève Helena, cette dernière arrive à peine à tenir sur ces deux jambes, Sarah l’épaule. Joaquim se retourne vivement, il fronce les yeux en constatant qu’elles s’apprêtent à fuir. Il pointe son arme sur les deux filles, César se met à côté de Joaquim et pointe son arme aussi sur elles.César : Je te propose un marché. Joaquim le lance un regard questionnaire.César : Tu me livres Sarah comme appât et je te laisse la vie sauve.Joaquim ( rire ironique ) : Parce que tu crois que j’ai peur de crever ? César : Tu le devrais. Joaquim fronce ses sourcils et prête son attention à César.César : Les flics sont là. Sarah est ébahie.Joaquim : Et qu’est ce qui prouve que tu n’es pas entrain de te foutre de ma gueule ? César hoche
*** Dans la peau de l’auteur *** Sarah arrête un taxi et monte là dedans, Mathieu se dépêche de rejoindre les autres à l’intérieur pour leur mettre au courant de la situation. L’ambiance est tendue, personne ne parle à l’autre.Mathieu : Les mecs, Sarah vient de prendre un taxi. Elle a reçu un message de son ex et elle a décidé d’aller sauver Helena toute seule. Olivier : Quoi ? Elle t’a dit où elle allait ? Mathieu : Non mais elle a un adresse d’où se trouve Helena et son ex copain. Rodrigo fait sortir son téléphone et lance un appel.Rodrigo : Léoncio, je t’envoie un numéro de téléphone et tu m’envoies la localisation. Fais le rapidement car j’ai pas de temps à perdre. Il raccroche.Rodrigo : Léoncio est un informaticien, il nous donnera un coup de main pour retrouver Sarah ainsi qu’Helena. Il se tourne vers Lukas.Rodrigo : Allons-y, il nous enverra la localisation d’une minute à l’autre. Quant à toi ( en s’adressant à Olivier ) tu veilles sur maman, ne la laisse
PVD de Sarah Elle me pointe du doigt, Olivier ouvre grandement ses yeux en me regardant. Il est surpris, je baisse la tête de honte. Il est sûrement déçu, tout le monde dans cette sale sauf lui, sont au courant de ma relation avec son frère. Alma : Elle m’a volé Rodrigo et il fallait que je trouve un moyen pour le retenir. Et vous vous êtes faits enroulés sur la farine… Elle se met à rire odieusement, elle se met à rire aux grands éclats comme une déséquilibrée.Alma : Pourquoi vous m’observez tous de cette façon !? Croyez vous que je suis folle ? Non… Je ne le suis pas … Je ne suis pas une folle, cessez de me scruter ainsi ! Olga : Pourquoi tu as fait ça Alma ? Tu n’avais pas besoin de nous faire croire que tu portais un bébé en toi. Je t’ai toujours aimé et considérer comme fille.Alma : Qu’est ce que j’en ai à cirer de ton amour et de ta considération pour moi ? Olga hausse les sourcils à l’entente de ces mots. Alma : Je l’ai fait car je devais le faire… Et cet …cet
*** Dans la peau de Sarah *** Je ne cesse de lui donner des coups sur le visage, elle se débatte comme elle peut. J’ai plus d’emprise sur elle, je suis entrain de vider ma haine et ma frustration à travers cette bagarre. J’entends la voix de Mathieu ainsi que de Rodrigo m’ordonnant de me relever sur elle. Je ne leur prête aucune attention, je continue de me défouler sur Alma qui ne cesse de me lancer des insultes à la figure. Elle réussit à me griffer sur le long de mon bras et sur la joue droite. Je place ma main sur ma joue puis je donne une violente gifle. Je sens une main qui me saisit par la taille et m’éloigne d’Alma. Je me débatte pour que cette personne me lâche, cette personne est plus forte physiquement que moi. Je me retourne furieusement et je constate que c’est Rodrigo. Je le regarde furtivement.Alma : Sale garce !! J’allais riposter mais Rodrigo m’en empêche. Lukas aide Alma à se relever, elle a la lèvre inférieure fendue, la joue toute rouge comme
PVD de l'auteure Elle arque un sourcil et fixe sa mère avant de laisser un rire sadique qui effraie sa mère. Alma : Sincèrement je n’en ai rien à foutre que tu crois en mon innocence ou pas. Aussi arrête de traiter cette garce, de pauvre fille car elle ne l’est pas. Elle mérite pas toute cette pitié ! Elle contourne sa mère et remonte dans sa chambre, laissant sa mère perplexe. Renata est prise d’angoisse, elle se demande ce qu’elle doit faire. Elle monte les escaliers, longe le couloir. Elle constate la porte de la chambre d’Alma légèrement entre-ouverte et elle entend le son de sa voix à l’intérieur. Alma semble en communication. Prise de curiosité, elle se place juste derrière la porte pour écouter la conversation de sa fille. Alma est en communication avec César. Elle est assise devant un miroir où elle se mire en communiquant. Alma : Ce que je vais te dire, ne te plaira pas César. Joaquim a séquestré Helena et cet idiot de Rodrigo m’accuse d’être l’auteure de son enl